09/10/2010
La laïcité vandalisée par l'islamisme
Vandalisme pudibond: la représentation de Ganymède a été recouverte d'une mosaïque par les censeurs chrétiens
NEUTRALITÉ
Je ne suis pas croyant mais néanmoins je considère comme une lâcheté sans précédent que l'on ait supprimé des manuels scolaire deux épisodes de l'histoire de France; Clovis et Charles Martel – il faudra désormais que les parents supplée l'enseignant...
La laïcité
vandalisée parl'islamisme
Ci-dessous un article publié dans LePost
08/10/2010
Licenciée pour port du hijab, l'ex-salariée de la crèche réclame 80.000 euros de dommages et intérêts
Cette employée de la crèche expérimentale Baby-Loup de Chanteloup-les-Vignes, dans les Yvelines a été embauchée en 1997.
En 2003, enceinte, elle a cessé son travail, indique Le Parisien.
Fatima a repris son travail, le 8 décembre 2008, après deux congés parentaux.
" Elle est revenue couverte de noir de la tête aux pieds. Seul son visage était visible. Et elle a exigé de travailler avec le voile " explique Natalia, la directrice de la crèche.
Cette dernière a alors mis en avant le règlement intérieur qui fait " obligation de respecter une neutralité confessionnelle, philosophique et politique ".
La salariée a campé sur ses positions.
Dans un premier temps Fatima a été mise à pied avant d'être licenciée pour faute grave le 20 décembre 2008.
La salariée a alors porté l'affaire devant les prud'hommes, tout en alertant la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité ( Halde ).
La Halde * qui a rendu un avis défavorable pour la crèche, l'accusant de discrimination.
Le conseil des prud'hommes de Mantes-la-Jolie, doit se prononcer le 8 novembre prochain sur ce dossier.
Fatima réclame 80.000 euros de dommages et intérêts à la crèche.
Si l'ex-salariée obtient gain de cause, cette crèche unique en France, ouverte 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, pourrait fermer ses portes.
La philosophe Elisabeth Badinter, marraine de la crèche Baby Loup, voit dans cette affaire " une illustration de plus de la volonté des extrémistes de tester la République et ses limites "
Source LePost
Cette tentative politique d'imposer le voile dans cette crèche n'est que la conséquence de l'énoncé d'un non sens définit par '' la laïcité positive '' comme s'il pouvait y avoir une laïcité négative – grotesque...
DISCRIMINATION ?
* Comment peut-on parler de discrimination, [ selon la Halde ], quand cette personne n'a pas d'autre visée que d'exhiber '' sa prétendue croyance '' dans le but politique de la banaliser au yeux des enfants sans observer le moindre respect de leur liberté de conscience, ni les '' convictions '' de leurs parents - au mépris des règles fixée par la crèche et de la neutralité confessionnelle qui sied aux personnels d'encadrement dans les établissements publics destinés à recevoir des enfants
Imaginez qu'une personne dans la crèche disent aux enfants devant-elle que sa croyance est une absurdité – une autre que son dieu ne vaut pas un pet de lapin - ce serait tout autant légitime –
Est-ce qu'en tant que parents vous accepteriez de confier votre enfant à un personnel qui se fait ouvertement la guerre devant des enfants en bas age ?
C'est une guerre déclarée par les islamistes à la laïcité - donc menée sur l'espace public comme cela se faisait avant que la loi de 1905 érige en symbole fondateur la neutralité salutaire pour le bien de tous les citoyens
Dans notre pays le Droit ne doit pas devenir une sorte d'abstraction juridique dont mécaniquement devraient bénéficier les minorités car cela ferait prévaloir le communautarisme et les pressions de la Halde sont inadmissibles car elles vont dans ce sens
Considérer [ comme la Halde ] les minorités comme ontologiquement victimes c'est la négation même de ce que montre l'islam politique, dans de nombreux quartiers – le refus de de ses adeptes de s'adapter, de respecter les valeurs de la république
Dire une fois de plus que l'athéisme est aussi une tradition philosophique qui prend corps bien avant notre ère - tradition bien vivante jusque dans l'actualité – un fait historique que veulent ignorer tous ceux qui voudraient introduire ''l'enseignement'' du fait religieux dans les programmes scolaire
Alors que loi d'interdiction de circuler affublé d'un voile intégral [ burqa ] vient d'être validée par le Conseil Constitutionnel ; il est bon de rappeler que le port de n'importe lequel des voiles islamique est un acte politique et non la manifestation d'une liberté religieuse
Ne rien leur céder – et s'il faut une fois de plus légiférer – faisons-le !
N'oublions jamais que chaque fois que l'on met un islamiste [ homme ou femme ] hors d'état de nuire que beaucoup d'arabes applaudissent partout dans le monde – beaucoup d'algérien considèrent que nous avons en France récolté le pire en laissant s'installer notamment dans notre pays beaucoup de partisans du FIS qui risquaient la prison en Algérie
A cet état de guerre engagé contre les valeurs qui font notre identité nationales s'ajoutent les politiques glauques d'un Bouteflika qui pour se maintenir non seulement cède régulièrement aux pressions des islamistes mais se fait le champion du « french-bashing » - [ dénigrement de la France ]
Chaque fois que ''l'homme musulman'' vous jette à la figure la colonisation – rappelez lui que l'esclavage et la traite des esclaves inter-africaine avait dépassé [ en quantité ] considérablement l'activité des européens dans ce sordide domaine...
( Que malgré des lois récente d'interdiction l'esclavage est toléré dans plusieurs pays africains...)
Autant rappeler que la loi '' dite Taubira '' [ lois du 25 février 2005 ] devra être abrogée car elle laisse accroire l'idée que la traite des esclaves est exclusivement le fait des blancs contre les noirs [ ou des occidentaux *] – c'est aux historiens qu'il appartient d'écrire l'histoire et non pas aux politiques de rédiger les livres destinés aux milieux scolaires
Il est bon aussi de préciser, pendant toute la longue période où une petite minorité de français pratiquaient la traite des esclaves, la majorité d'entre-eux étaient encore assujettis à l'aristocratie et au roi
Et d'insister que quoi qu'il ait été de sombre, la France finit par abolir l'esclavage dans ces colonies - Crab
* Rappeler que...
Deux autres traites ont existé également: la traite exercée par les Arabes sur les Noirs et celle pratiquée par les Noirs sur d’autres Noirs
Par ailleurs inadéquat la qualification de la traite négrière comme génocide
Les traites négrières n’ayant pas pour but d’exterminer un peuple, il est nécessaire de distinguer ainsi le processus d’extermination des juifs et la traite négrier
Bien comprendre qu'il n'y à rien à tirer de bon ou de respectable de l'islamique – ci-dessous:
Notes
La Présidente du Tribunal de Bobigny à demandé à une voilée intégrale de se découvrir le visage sinon de quitter la salle
La momie ambulante mortifère a choisi de sortir en déclarant avec le sordide culot qui caractérise ces ennemies de la femme '' qu'elle s'en doutait ''...
Un tribunal islamique à Islamabad [ en 2007 ] avait lancé une " fatwa " exigeant la démission de la ministre du Tourisme, Madame Nilofar Bakthiar, pour avoir posé " de manière obscène "
Il s'agissait de photos où elle était entourée de parachutistes français
En fait, la ministre avait fait un saut en tandem et embrassé sur la joue son instructeur masculin, une fois de retour au sol...
Ce saut avait pour objet de permettre de lever des fonds en faveur des enfants victimes du séisme d’octobre 2005 qui avait fait plus de 73.000 morts dans le nord du Pakistan
Ci-dessous une enquête par FABRICE TASSEL
Crèches : tous voiles dehors?
La Halde, qui avait donné raison à la salariée d’une crèche des Yvelines licenciée pour port du foulard islamique, pourrait finalement revoir son jugement.
Un lieu unique en France est menacé. Il s’agit d’une crèche, Baby Loup, la seule à ouvrir sept jours sur sept et 24 heures sur 24. Située dans le quartier populaire de la Noé, à Chanteloup-les-Vignes (Yvelines), elle permet, grâce à ses horaires, à des femmes seules de travailler. Infirmières, policières, serveuses, elles représentent 40% des 171 familles inscrites ; 230 enfants, dont les parents travaillent presque tous avec des horaires flexibles, sont accueillis à l’année, y compris la nuit de Noël. Et cela dure depuis 1991, dans cette ville parmi les cent plus pauvres de France.
Baby Loup est menacé par un conflit du travail qui a dégénéré en une affaire de voile symptomatique du climat régnant dans certains quartiers. En résumé, une ex-salariée, Fatima Afif, a été licenciée en 2008 pour avoir refusé d’ôter son voile islamique comme l’exigeait le règlement de l’association. Du côté des prud’hommes, l’affaire se réglera début novembre. Le versement des indemnités réclamées par la plaignante pèsera sur les finances de la crèche.
« Rigueur ». Mais, depuis le 1er mars, l’affaire va bien au-delà de ce conflit du travail. Dans la dernière délibération signée par Louis Schweitzer avant son remplacement par Jeannette Bougrab à la tête de la Haute Autorité de lutte contre les discriminations (Halde), l’institution a créé la surprise en donnant raison à Fatima Afif. Estimant que Baby Loup était une structure privée et donc ne pouvait pas licencier une salariée pour port du voile sans la discriminer. Choqués, des parents ont demandé une nouvelle saisine de la Halde, qui décidera lundi s’il faut rouvrir une instruction. Me Richard Malka, un des avocats de Baby Loup, dénonce «le caractère extraordinairement partisan»,«l’absence de rigueur juridique et, malheureusement, le manque d’honnêteté intellectuelle» de la Halde. Il s’appuie sur une batterie de décisions judiciaires validant des licenciements prononcés par des sociétés privées pour port de signes religieux ostentatoires ou d’une tenue vestimentaire prohibés par le règlement intérieur.
Mais la nouvelle position de la Halde aura aussi une portée politique, car Jeannette Bougrab a plusieurs fois critiqué la décision du 1er mars. «Comment une crèche qui bénéficie de fonds publics et s’insère dans une politique publique peut-elle être purement privée ? Baby Loup assure une mission de service public. C’est le même débat que pour l’école, mais sur les enfants de 0 à 3 ans il y a un vide juridique», explique-t-elle à Libération. Elle confie aussi que si la Halde ne revient pas sur la décision de mars «ce serait un échec pour [elle]». Pour autant, elle ne démissionnerait pas.
Le parcours de Fatima Afif a beaucoup compté dans la tournure qu’a pris l’affaire. Entrée dès 1991 dans la crèche, elle a été formée par Baby Loup jusqu’à en devenir directrice adjointe. Alors qu’elle avait quitté l’école en cinquième, elle a décroché, en 1997, le diplôme d’éducatrice de niveau bac + 2. L’exemple type d’un parcours émancipateur (33 femmes ont été formées par Baby Loup) comme l’a souhaité Natalia Baleato, la fondatrice de la crèche. Réfugiée politique ayant fui le Chili puis l’Argentine, cette sage-femme s’est jurée, en ouvrant Baby Loup, d’offrir aux femmes un outil d’émancipation. Se définissant comme «laïque mais respectueuse de toutes les opinions», cette petite femme énergique n’hésite pas à rappeler à ses 18 salariées l’importance du droit de vote, «car la plupart ne savent pas ce qu’est la vie dans un pays totalitaire». Natalia Baleato se souvient de longues discussions avec Fatima Afif, sur la place des femmes ou la sexualité. A partir de la moitié des années 90, Fatima venait parfois avec un hijab, mais l’enlevait sans difficulté à l’entrée de la crèche, comme le font encore les six musulmanes de Baby Loup. Puis, au retour d’un congé de six ans (deux grossesses et des congés d’éducation parentaux), elle a radicalisé sa position jusqu’à exiger de porter en permanence un voile qui la couvrait de plus en plus. Jusqu’à un affrontement violent avec sa directrice et son «licenciement pour faute grave». Contactée, son avocate n’a pas souhaité commenter l’affaire.
«Ce conflit n’est pas personnel, il témoigne d’une réelle évolution du quartier face au fait religieux», insiste Natalia Baleato. Aziz Bentaj, un consultant nommé par Pierre Cardo, l’ancien député et maire de Chanteloup, estime aussi qu’à travers Baby Loup «la transmission de l’éducation par les femmes sera perdue si elle est prise en otage par le fait religieux». De son côté la mairie de Chanteloup-les-Vignes apporte «un soutien plein et entier à Baby Loup et désapprouve la Halde», selon un haut fonctionnaire, qui admet cependant «une divergence d’analyse avec Baby Loup sur une supposée menace islamiste, et une envie de ne pas jeter de l’huile sur le feu dans une ville où, globalement, existe un pacte de fait entre les différentes confessions».
«Boulevard». Quel que soit son degré, le débat est bel et bien devenu politique. Elisabeth Badinter, la marraine de la crèche, estime que la délibération de la Halde «ouvre un boulevard à toutes les revendications qui se servent de la religion» (le Point du 15 juillet). La preuve, après la décision de la Halde, une salariée catholique de Baby Loup a demandé, en vain, à ne pas travailler à Pâques. Photo Louise Oligny
Fin de l'article
Nous ne cessons de prévenir depuis bientôt près de vingt ans des tentatives de destruction de la laïcité par des groupes qui se sont interdits à eux-mêmes de continuer de penser - Crab
Madame Elisabeth Badinter déclarait...
« Je suis convaincue qu’une majorité de la population française, quelle que soit son origine, est pour la laïcité en tant que protection de la liberté de chacun. En revanche, j’entends monter l’intégrisme religieux depuis une bonne dizaine d’années, que ce soit chez les musulmans ou chez les juifs. Ce sont désormais les religieux qui, d’une certaine façon entendent peser sur les communautés. Alors certes la laïcité n’est pas en danger du fait d’un consensus majoritaire pour la faire respecter. Mais la pression des religions est bien plus importante que jadis. Plus grave encore, pendant 20 ans, la montée du différentialisme a fait des dégâts. Cette conception étrange de la liberté qui dit « je fais ce que je veux et je vous emmerde », sans souci des autres, constitue un profond mouvement de société. En France, nous sommes très influencés par cette notion anglo-saxonne de la liberté. Résultat, le communautarisme monte en puissance. » ( extrait d’un entretien avec le magazine Macité, 2003 )
Piqûre de rappel
Teglath-Phalazar Ier qui a décrété que '' Les femmes mariées qui sortent dans la rues n’auront pas la tête découverte. La concubine qui va dans la rue avec sa maîtresse ( l’épouse ) sera également voilée. La hiérodule ( prostituée sacrée ) qu’un mari a prise sera voilée dans les rues. Et celle qu’un mari n’a pas prise ira la tête découverte. La prostituée ( non sacrée ) ne sera pas voilée, sa tête sera découverte '' [ 12 siècles avant notre ère ]
Étymologie
Au septième siècle de notre ère le mot voile n'existe pas dans la langue arabe [du coran]
Le mot arabe traduit en français par voile – son utilisation dans le coran
Sourate 36
YA-SIN (YA-SIN)
83 versets
Pré-Hégire
[.../...]
9. et Nous mettrons une barrière devant eux et une barrière derrière eux; Nous les recouvrironsd'un voile: et voilà qu'ils ne pourront rien voir
Fin de l'extrait
Rien à voir avec un prétendu port de voile sur la tête - Crab
La vidéo:
http://blvids.free.fr/Elizabeth_Badinter___Les_petits_b%c...
Suite sur...
Caen – ville pionnière
Où, non '' quoi penser '', mais '' comment penser ''
http://blvids.free.fr/Universit%c3%a9_populaire_de_Caen_....
11:38 Publié dans La laïcité vandalisée par l'islamisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : baby loup, laïcité, identité nationnale | Facebook | | | Imprimer |
27/08/2010
BIBLIOGRAPHIE
« Les convictions sont des ennemies de la vérité plus dangereuses que les mensonges »
Friedrich Nietzsche - [ Humain, trop humain ]
Ce qui compte ce n'est pas, '' quoi penser ''- mais, '' comment penser ''
Les religions monothéistes sont par essence des idolâtries
Vidéo
http://blvids.free.fr/Universit%c3%a9_populaire_de_Caen_....
Le FAIT athée c'est l'ensemble des philosophies non matérialistes de la volonté de domination - qui ne font références à aucune hiérarchies artificielles*1 ( Démocrite - Épicure*2 - Jean Meslier, Julien Offray de La Mettrie, Locke, Gassendi, Helvétuis, D'olbach, Nietzche, R.Dawkins, M.Onfray, Alain Badiou, ect... )
*1 : la fable ou croyance en un dieu sans apporter la plus petite preuve associée à d'imaginaires arrière-mondes ( paradis-enfer ect...) constituent l'essentiel de que l'on nomme : les hiérarchies artificielles
*2 : Documentation :
http://crab.painter.free.fr/textes/Lettre_a_Pythocles.odt
Pourquoi Démocrite et Épicure ne sont pas enseignés ?
Les racines de la France ne sont pas chrétiennes, mais grecques
BIBLIOGRAPHIE
Cours accéléré d'athéisme
" Nous assurons, nous les athées que dieu n'est pas mort, car rien d'inexistant ne peut mourir."
( Antonio Lopez Campillo & Juan Ignacio Ferreras / Cours accéléré d'athéisme / 2004 )
Dieu n’est pas grand
Présentation de l'éditeur
A l'heure où la laïcité positive fait débat, où les thèses créationnistes tentent de s'imposer, où la question religieuse n'a jamais été aussi brûlante, Christopher Hitchens, chef de file des nouveaux athées, polémiste génial, " un des meilleurs journalistes de notre époque ", selon le London Observer, lance un pavé dans la mare : la religion empoisonne tout. La religion se mêle de sexe, contrôle ce que nous mangeons et exacerbe notre propension à la culpabilité en multipliant les interdits les plus arbitraires. La religion diabolise la science, se fait complice de l'ignorance et de l'obscurantisme. Source de haine, de tyrannie et de guerres, la religion met notre monde en danger. Avec un mélange jubilatoire d'érudition et d'humour, s'appuyant sur une argumentation rigoureuse et une parfaite connaissance des textes sacrés et des classiques, Christopher Hitchens nous livre un pamphlet intelligent et incisif, un brûlant plaidoyer pour un nouvel humanisme des Lumières. Que l'on soit fidèle croyant, fervent athée ou indécis, cet ouvrage soulève le débat et fait souffler un vent de liberté de pensée et de paroles.
Présentation de l'éditeur
" Il peut paraître étonnant que les pensées profondes se rencontrent plutôt dans les écrits des poètes que dans ceux des philosophes. La raison en est que les poètes ont écrit sous l'empire de l'enthousiasme et de la force de l'imagination. Il y a en nous des semences de science comme en un silex des semences de feu ; les philosophes les extraient par raison, les poètes les arrachent par imagination : elles brillent alors davantage. "
Descartes
Biographie de l'auteur
Henri Pena-Ruiz est l'auteur de nombreux ouvrages, dont le Roman du Monde (Flammarion, 2001, coll. " Champs ", 2004) et Les Leçons sur le bonheur (Flammarion, 2004). Il enseigne la philosophie au lycée Fénelon, à Paris.
Pour en finir avec Dieu
Richard Dawkins
Robert Laffont
(2008, 432 pages) "Imaginez, avec John Lennon, un monde sans religion... Pas de bombes suicides, pas de 11 Septembre, pas de Croisades, pas de chasses aux sorcières, pas de Conspiration des poudres, pas de partition de l'Inde, pas de guerres israélo-palestiniennes, pas de massacres de musulmans serbo-croates, pas de persécutions de juifs, pas de "troubles" en Irlande nu Nord, pas de "crimes d'honneur", pas de télévangélistes au brushing avantageux et au costume tape-à-l'oeil.
Imaginez, pas de Talibans pour dynamiter les statues anciennes, pas de décapitations publiques des blasphémateurs, pas de femmes flagellées pour avoir montré une infime parcelle de peau..." (Richard Dawkins)
Présentation de l'éditeur
Voici l'essai qui crée l'événement et vient à point nommé : où l'un des plus grands esprits d'aujourd'hui démontre qu'on peut en finir définitivement avec Dieu et vivre dans un monde sans religion.
Le biologiste Richard Dawkins, athée " pur et dur ", a un objectif : donner toutes les explications et les encouragements nécessaires au plus grand nombre d'esprits libres afin qu'ils se libèrent complètement de l'emprise de la religion. Et qu'ils soient fiers d'être athées, car, pour l'auteur, l'athéisme est presque toujours la marque d'une saine indépendance d'esprit, et d'un esprit sain. Richard Dawkins s'attaque ici non à une "version particulière" de Dieu, mais à tous les dieux et tout ce qui est surnaturel.
Pour ce spécialiste de l'évolution, la question de Dieu n'est pas hors de portée de la science. Insistant sur le fait que "la probabilité de l'existence de Dieu est extrêmement faible", il dit mener sa vie en se fondant sur le présupposé qu'il n'existe pas. Tout particulièrement choqué par le fait que les parents imposent leurs opinions religieuses à leurs enfants, Richard Dawkins, au nom du rationalisme, entre en guerre contre la forme de superstition la plus répandue selon lui et contre cette idée que pour avoir des principes moraux, on ne saurait se passer de convictions religieuses.
Qualifié par les scientifiques de "rottweiler de Darwin" pour sa défense virulente et efficace de l'évolution, désigné par le magazine Prospect comme l'un des trois plus grands intellectuels du monde (à côté d'Umberto Eco et de Noam Chomsky), Dawkins concentre aujourd'hui son esprit brillant sur la religion, qu'il dénonce en s'appuyant sur des démonstrations scientifiques. Un cocktail explosif qui a provoqué une chaude polémique dans tous les pays où le livre a été publié, lequel s'est vendu à plus de quinze millions d'exemplaires à travers le monde.
Biographie de l'auteur
Richard Dawkins, professeur à l'université d'Oxford, est un spécialiste mondialement connu de l'évolution. Son ouvrage le plus fameux est Le Gène égoïste, et plus récemment le remarquable Il était une fois nos ancêtres (publié chez Robert Laffont, octobre 2007). Site personnel de l'auteur : www.richarddawkins.net.
Le Mot de l'éditeur : Devenez sorciers, devenez savants
" Nous ne prétendons nullement dans ce livre renverser le cours des choses. Nous espérons seulement, en proposant quelques expériences de sorcellerie banales, montrer comment un certain nombre de sorciers modernes abusent le pauvre monde ! En apprenant à berner les autres, vous serez mieux préparés à déceler les boniments des marchands d'illusions qui cherchent à vous persuader de leurs connaissances hors du commun, que ce soit dans les domaines touchant à la santé, à la vie sentimentale ou à la politique. Nous ne voulons en aucun cas imposer une pensée unique, nous militons au contraire pour le doute, le scepticisme, la curiosité et la science. Restez savants, devenez sorciers ! "
Sommaire
Sorciers et savants
Les premiers stades de l'initiation
Les coïncidences exagérées
Enquêtes à la Sherlock Holmes
Droit au rêve et à la lucidité
A l'aube du nouveau millénaire...
Citation : « L'école est le symbole de l'enfant - qui dit pourquoi ? » - Georges Charpak
« Et te voici permise à tout homme »
Sans cette phrase du rituel juif que doit prononcer son ancien mari, une femme, même divorcée, ne retrouve jamais vraiment sa liberté – Eliette Abécassis
Les religions face
aux femmes"
ed Accarias-l'originel
Quelle place le judaïsme, l'islam, l'hindouisme, le bouddhisme, le confucianisme et le taoïsme ont-ils réservée aux femmes ?
Comment les ont-ils représentées à travers leurs mythes, dogmes et croyance ?
Comment les femmes ordinaires et la société en ont-elles été affectées ?
Comment les grandes mystiques se sont-elles adaptées au sein de religions définies par les hommes pour les hommes ?
Cette étude, la première de son genre par son ampleur, est constituée de chapitres indépendants pouvant être lus séparément. Elle comporte deux perspectives.
-
La première présente les religions et leurs textes sacrés une par une. Elle montre que, face aux femmes, Jésus, le Bouddha ou Mahomet ont souvent surpris leurs contemporains.
-
La seconde expose les dernières découvertes de l'anthologie, de la sociologie, de la génétique, de la psychologie et de la linguistique concernant la construction du masculin et du féminin.
Ce livre pose de nombreuses questions de manière neuve. Quels sont, par exemple, les rapports entre les croyances et la science ? ENtre la nature et la culture ? Entre les religions établies et la spiritualité ?
Comment les grands maîtres de deux sexes vivent-ils ce qu'on appelle les noces mystiques, l'éveil ou la libération ? La transcendance reste-t-elle pour eux un dieu sexué ( comme Dieu le Père ou comme la Grande Mère ) ?
Les limites sexuelles sont-elles infranchissables ?
Pour l'auteure de ce livre, une seule chose est sûre : l'évolution harmonieuse des rapports entre les sexes ne pourra pas s'appuyer sur les institutions religieuses.
Elle devra s'inspirer de l'expérience spirituelle, car c'est la seule qui ouvre à cette dimension d'amour et d'intelligence qu'on ne saurait représenter, et qui permette aux deux sexes de dépasser les conventions du " féminin " et du "masculin", pour devenir des êtres humains à part entière et témoigner du divin.
Présentation de ce livre par moi-même
En avant propos
Parenthèse
La religion islamique [une idéologie misogyne] n'est pas le sujet du livre. Mais je n'hésite pas pour ma part à établir un lien entre le conservatisme des patriarcats qui émanent de l'islam d'une opposition nette des valeurs de la cause des femmes
Dans une enquête récente publiéedans le Figaro, un jeune garçon répond à son prof d'histoire '' que la fille violée est une française, ça n'arrive pas chez nous ''
Cela je le redis une fois de plus ne préoccupe pas les associations autoproclamées antiracistes comme le mrap ou sos racisme
Que des filles qui se veulent libres soit insultées ou la pratique des traques à l'homosexuel ne les affectent manifestement pas - un jour un des intervenants du mrap m'avait répondu que tout cela n'entrait pas dans l'objet de leur association – depuis ce temps certains d'entre eux ont inventé '' l'homme musulman '' – tout un symbolique programme de défense de la misogynie islamique
Voir...
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/racisme-sexisme/
Et...
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/racisme/
Pour bien comprendre ce que signifie être civilisé –c'est à dire,les valeurs qui font notre identité d'hommes et de femmes français c'est être résolument déterminé à ne faire aucune concession à tout ce qui nuit à l'autonomie, à la liberté et à l'indépendance financière de la femme
Le garçon qui dit à son prof d'histoire '' que la fille violée est une française, ça n'arrive pas chez nous'' fait la démonstration que la religion [ l'islam ] génère le racisme actuel le plus odieux...
Les moraline judéo-chrétienne ont été défaite par la volonté exprimée par les féministes de ne plus être sous domination masculine et aujourd'hui que cela déplaise à certains de l'entendre, en tant qu'incroyant, je me sens plus libre que d'autres pour dire que l'islam n'est que le dernier reliquat de la phallocratie mais la plus totalitaire des religions et ne mérite aucun respect
Pour ne pas capituler devant ces obsédés de la main-mise sur les femmes et bien comprendre ce que signifie dans une société civilisé les droits de la personne et un réel antiracisme un livre bien fait à offrir à toutes les pré-adolescentes où qui devrait faire parti des livres scolaires gratuits ; ''Merci les filles'' de Valérie Ganne, Juliette Joste et Virginie Berthemet - Crab
Cachez moi cette liberté d'expression que je ne saurais voir
- Photo détournée par Crab -
Le blasphème
La vraie Scène de la vraie Cène
Proclamation ; le texte situé dans la bulle:
[ « En vérité je vous le dis, Judas sera nominé Prix Nobel du bon sens, seulparmi les mâles il comprend avant tous que le Féminisme Universaliste est l'avenir de l'homme » - Crab - ]
La chrétienté n'est en réalité qu'une radicelle dans la toile immense et complexe des racines grecques du Grand Arbre de notre Culture
La place de Manet dans l'histoire du féminisme
En une seule phrase
D'un homme, de l'artiste, la touche féministe, Olympia de son seul seul regard , coup fatal porté à l'idéologie du patriarcat, soudain au yeux du public la femme fut
Olympia -
Le déjeuner -
Suite sur...
Les vapeurs du hammam
[ Rappel : « L'islam ne serait-il qu'un voile destiné à brouiller l'esprit des adeptes ? La liberté des musulmans s'arrête là où commence le débat d'idées » - Crab ]
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/obscurantisme/
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LA RELIGION et L'ÉCOLE
Notes :
Citation : Concordat en Alsace-Moselle
Le régime concordataire est un élément du droit local alsacien et mosellan. Il reconnaît et organise les cultes catholique, luthérien, réformé et israélite. Il constitue donc une séparation incomplète des Églises et de l'État, même si à son entrée en vigueur il reconnaissait égales les trois confessions et la religion présentes.
Il est issu du concordat de 1801 signé par Napoléon Bonaparte, n'ayant été abrogé ni par l'annexion allemande en 1870 ni par le retour des trois départements au sein de la République française en 1919. Contrairement aux idées reçues, cet élément du droit local est donc issu du passé français des trois départements (et non de son passé allemand contrairement au droit local des associations ou le régime local de la sécurité sociale). Un avis du Conseil d'État du 24 janvier 1925 déclare que la loi du 18 germinal an X appliquant le concordat de 1801 est toujours en vigueur. Fin de citation
Perturbation de l’ordre réel
Ci-dessous :
La chambre d'écoute - Huile sur toile de René Magritte
...ils ont été trahis...
La laïcité n'est pas respectée par tous les français, ni par toutes les institutions – la religion est enseignée au frais de tous les contribuables [ incroyants et croyants ] en Alsace-Moselle mais n'est pas enseignée l'Athéologie [ Athéisme ]
Humiliant, les parents qui ne le veulent pas sont tenus de signer une dispense et voient leurs enfants obligés à la place de suivre des cours de morale
Il me paraît important de rappeler ici que l'athéisme au sens originel de relier est la religion de l'Éthique et non pas n'importe qu'elle moraline plus ou moins issue des religions duelle
Ils ont fait une guerre qu'ils ne voulaient pas faire – ils ont été trahis...
Suite sur...
Culture française - un village -
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/culture-francaise/
L'amour maternel est-il un instinct qui procéderait d'une " nature féminine ", ou bien relève-t-il largement d'un comportement social, variable selon les époques et les mœurs ?
Tel est l'enjeu du débat qu'étudie Elisabeth Badinter, au fil d'une longue et précise enquête historique. Avec lucidité, mais non sans passion
Notes:
Elisabeth Badinter, philosophe, spécialiste des Lumières, est maître de conférence à l'Ecole polytechnique. Elle est l'auteur, entre autres, de L'Amour en plus (Flammarion, 1980, réédition 2010), L'Un est l'autre ( Odile Jacob, 1986 ), Fausse Route ( Odile Jacob, 2003 ) et d'une magnifique histoire intellectuelle du siècle des Lumières chez Fayard ( 3 vol.). Son ouvrage Madame du Châtelet, Madame d'Epinay : Ou l'Ambition féminine au XVIIIe siècle a fait l'objet d'une adaptation en scénario pour la télévision, par l'auteur elle-même.
Son dernier ouvrage, Le conflit, la femme et la mère, paraît en février 2010, très exactement 30 ans après L'Amour en plus.
Mme du Châtelet, Mme d'Épinay ou l'Ambition féminine au XVIIIe siècle Elisabeth Badinter aborde le problème de l'ambition féminine à travers le destin de deux grandes dames du XVIIIe siècle : madame du Châtelet, qui fut la compagne de Voltaire, traduisit le grand oeuvre de Newton et fut l'égale des savants de ce temps. Madame d'Épinay, amie de Grimm, imagina une nouvelle pédagogie, critique de Rousseau, et traça le destin des futures mères. Ces deux ambitieuses, au sens le plus noble du terme, refusaient d'accepter les limites que la société leur assignait. Elles voulurent se donner toutes les chances dont elles se sentaient capables, en dépit de leur sexe. Madame du Châtelet incarne à nos yeux l'ambition personnelle, madame d'Épinay l'ambition maternelle, deux figures entre lesquelles se partage la vie des femmes. Quelles leçons peut-on retenir de ces deux carrières prestigieuses ? Une analyse qui nous conduit au coeur du XVIIIe siècle sans perdre de vue le présent le plus actuel
Résumé du livre
L'homme pourra-t-il, lui aussi, régénérer naturellement tout ou partie de son corps si complexe ? Pourrons-nous faire repousser des tissus ou même des organes entiers ? Les paralytiques pourront-ils remarcher ? Et pourrons-nous vivre éternellement ? L'apparition de techniques scientifiques ultramodernes - génomique, thérapie génique, biologie cellulaire ou clonage thérapeutique -, laissent penser que la régénération d'une partie du corps humain est désormais possible. Mais les questions soulevées demeurent nombreuses, d'ordre scientifique autant qu'éthique. Ce livre fait la synthèse des avancées dans un domaine encore méconnu du grand public, mais qui mobilise toute une population de scientifiques et de médecins : la médecine régénératrice.
Le Genou de Lucy
Voici l’histoire des jours anciens, notre histoire, celle de la « lente émergence de l’hominidé, de la difficile percée de sa conscience, du lourd redressement de son corps et de l’instabilité émouvante de sa bipédie, de la maladresse de ses premiers essais de taille de la pierre et de sa touchante ténacité à les améliorer ». Voici l’histoire d’une science, la paléoanthropologie, et de ses plus récentes avancées. Voici enfin l’histoire d’une vie de recherches, illuminée par la découverte de Lucy, objet de fascinations multiples. « À quoi sert la préhistoire ? Voici la réponse : elle met l’homme à sa place. Elle nous fait comprendre qui nous sommes, comment nous le sommes devenus et pourquoi. »
Présentation de l'éditeur
Michel Onfray, cohérent avec lui-même, s'en prend ici à une religion qui, bien plus que les monothéismes qu'il pourfendait dans son Traité d'athéologie, semble avoir encore de beaux jours devant elle. Cette religion, c'est la psychanalyse - et, plus particulièrement, le freudisme. Son idée est simple, radicale, brutale : Freud a voulu bâtir une « science », et il n'y est pas parvenu; il a voulu « prouver » que l'inconscient avait ses lois, sa logique intrinséque, ses protocoles expérimentaux - mais, hélas, il a un peu (beaucoup ?) menti pour se parer des emblèmes de la scientificité. Cela méritait bien une contre-expertise. Tel est l'objet de ce travail. Avec rigueur, avec une patience d'archiviste, Michel Onfray a donc repris, depuis le début, les textes sacrés de cette nouvelle église. Et, sans redouter l'opprobre qu'il suscitera, les confronte aux témoignages, aux contradictions, aux correspondances. A l'arrivée, le bilan est terrible : la psychanalyse, selon Onfray, ne serait qu'une dépendance de la psychologie, de la littérature, de la philosophie - mais, en aucun cas, la science « dure » à laquelle aspirait son fondateur. On sera, devant une telle somme, un peu médusé : Freud n'en ressort pas à son avantage. Et encore moins sa postérité – qui aura beau jeu de prétendre que si Michel Onfray conteste si violemment la religiosité en vogue chez les archéologues de l'inconscient, ce serait précisément parce qu'il craindrait de contempler le sien. Une « ouverture » biographique, semblable à celle qui précède chacun de ces essais, devance cette objection en racontant comment et pourquoi Michel Onfray a découvert - en vain - cette « science de l'âme » qui n'en est pas une.
Biographie de l'auteur
Il n’est pas nécessaire de présenter Michel Onfray, ni de rappeler la polémique qui a accueilli son Crépuscule d’une idole. Après avoir pris acte de l’émotion suscitée par sa critique iconoclaste du freudisme, et afin de dissiper les malentendus qui ont émaillé, bien souvent avec mauvaise foi, la publication de son ouvrage, Michel Onfray a éprouvé le besoin d’ajouter une Apostille à son essai. Il ne s’agit pas d’un repentir ou d’une auto-critique – mais d’une mise au point indispensable. Fin de citation
Point de vue
Après Nietzsche, Michel Onfray est le premier parmi les philosophes ; j'apprécie pleinement son '' grand œuvre '' sans que cela signifie, que j'adhère pour autant en totalité à sa proposition de mode de vie hédoniste – Je n'ai pas d'idole, ni de maître à penser, je ne crains pas le crépuscule, je prends le droit et le temps de jours comme de nuit de regarder le paysage de mes envies...
A propos de Nietzsche
Le concept de surhomme ne peut être associé à l'idée d'une société de maîtres et d'esclaves...
Vous aviez caricaturé Nietzsche en allant jusqu'à le traiter de précurseur du nazisme , c'est sans appel, je vous oppose la finesse de Michel Onfray
Lire la vidéo
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Crab
"Une femme en colère", de Wassyla Tamzali
par Élaine Audet Sur le site http://sisyphe.org/spip.php?article3677
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Avocate et auteure algérienne, directrice des droits des femmes à l’Unesco pendant vingt ans, Wassyla Tamzali a raconté avec passion, dans Une éducation algérienne (2007), comment elle a vécu la lutte pour l’indépendance de son pays. Dans Une femme en colère. Lettre d’Alger aux Européens désabusés (2009), elle interpelle les Européens qui, au nom de la "laïcité ouverte" et du respect de toutes les religions, n’hésitent pas aujourd’hui à sacrifier les droits fondamentaux des femmes.
Dans ce livre courageux, Tamzali montre que la laïcité ne peut réussir seule à faire le poids face à la notion de choix et aux arguments sur les accommodements religieux mis de l’avant par les islamistes. Pour elle, l’argument primordial doit reposer sur la dénonciation des valeurs patriarcales défendues et maintenues par toutes les religions, dont l’islam, qu’il soit modéré ou radical. Elle ne croit pas non plus à un féminisme islamique qui représente une contradiction dans les termes et une imposture.
Dans ce livre courageux, Tamzali montre que la laïcité ne peut réussir seule à faire le poids face à la notion de choix et aux arguments sur les accommodements religieux mis de l’avant par les islamistes. Pour elle, l’argument primordial doit reposer sur la dénonciation des valeurs patriarcales défendues et maintenues par toutes les religions, dont l’islam, qu’il soit modéré ou radical. Elle ne croit pas non plus à un féminisme islamique qui représente une contradiction dans les termes et une imposture.
Sur la question du libre choix par les femmes du hijab, du tchador, de la burqa et du niqab, l’auteure évoque à juste titre les arguments similaires à ceux qui prétendent que les femmes prostituées choisiraient librement de devenir de simples marchandises asservies aux fantasmes masculins les plus avilissants et violents. Bien au fait des luttes féministes dans le monde, elle démontre clairement comment sous le couvert de la tolérance religieuse, on a cherché à enterrer les droits des femmes. Face à une telle dérive, elle rappelle la question de l’esclavage et conclut que "la différence culturelle ne peut jamais justifier cette pratique, même si elle est inscrite dans le Coran ou dans les pratiques culturelles".
La religion comme critère d’appartenance
Les dérives des visions culturalistes et différentialistes ne sont pas d’aujourd’hui, note Wassyla Tamzali. Déjà en 1975-1985, en pleine décennie des femmes, Rigoberta Manchu du Guatemala, prix Nobel de la Paix en 1992, affirmait que "le féminisme est la dernière forme du colonialisme", remettant ainsi en question les revendications des femmes dans les pays du tiers monde. Sous la bannière des luttes nationales et anticolonialistes, on proposait subrepticement aux femmes la différence religieuse et culturelle comme principal critère d’appartenance et non celui de l’égalité des sexes.
Wassyla Tamzali remarque qu’on lui parle maintenant comme à une femme musulmane plutôt qu’algérienne et elle se demande avec humour "s’il ne faut pas désormais être voilée pour être vue ?" Le rapport d’altérité sur lequel se fonde tout dialogue n’existe plus que pour celles qui affichent leur différence culturelle et religieuse. Ainsi, précise-t-elle, "notre absence sur le terrain de l’identité [en tant que féministes] explique la place gagnée par les mouvements religieux qui, eux, répondent à la question de l’identité et en font la base de leur recrutement". Contrairement à ce qu’elle croyait, force lui est de reconnaître que la laïcité et la démocratisation n’entraînent pas automatiquement la reconnaissance de l’égalité des femmes. Comme le montre l’histoire, seules leurs luttes en sont garantes.
La primauté des droits religieux sur ceux des femmes
Les islamistes, remarque Tamzali, jouent sur la culpabilité des empires coloniaux, amenant une partie de la gauche et même des féministes à défendre le droit des anciens colonisés de vivre selon leur culture, selon leur identité. L’Assemblée nationale française, souligne-t-elle, en préférant mener un débat national sur la laïcité a ainsi mis de côté la question éthique de l’égalité des sexes qui seule aurait pu mettre fin aux arguments malhonnêtes comme le droit de "s’habiller" comme on veut, en taisant le fait que "la dissimulation des cheveux et autres parties du corps des petites filles conduit à une ségrégation sexuée, à la différence des autres signes religieux".
Pour l’auteure, "refuser les pratiques néfastes aux femmes qu’elles soient issues de la tradition islamique ou très clairement prescrites dans les textes coraniques, ce n’est pas être islamophobes, c’est simplement être féministes". Face au relativisme individualiste post-moderne, elle affirme lutter pour certaines causes "non parce que [s]on identité est maghrébine et musulmane, mais parce qu’[elle est] humaniste, anticolonialiste, démocrate et féministe". Ainsi dénonce-t-elle sans relâche le relativisme éthico-culturel qui, en France comme au Québec dans un cas de viol, fait acquitter un émigré ayant battu sa femme au motif "que c’était un trait de sa culture religieuse" !
Un islamisme modéré ?
"Qui sont les musulmans européens modérés ?", demande-t-elle. Pour le savoir, elle recommande "de mettre à l’épreuve leur rhétorique sur la démocratie et la laïcité, pour peu que l’on considère la question des femmes comme une part intégrante et indivisible de ces principes". Il lui paraît difficile de croire à un courant islamique modéré alors que la liberté de conscience est condamnée par la religion musulmane : "Un laïciste musulman ne pourrait parler de laïcité que s’il condamne fermement et clairement la notion de crime d’apostasie". Une condamnation, précise-t-elle, qui est non seulement morale, mais civile et pénale – y compris dans les pays dont le code pénal ne comporte pas de textes punissant ce crime."
Tamzali s’étonne que dans des pays laïques et démocratiques, on tolère l’exigence des musulmans "d’être acceptés sans modifier leurs comportements, la différence au nom de laquelle ils sont acceptés avec leurs us et coutumes, au nom de laquelle ils obtiennent le passe-droit exorbitant de vivre selon une morale et une ségrégation sexuelle contraire au principe fondamental de l’égalité des hommes et des femmes". Un principe qu’ils n’accordent, bien sûr, jamais aux membres de leur propre communauté. Les pays occidentaux, au nom de la tolérance et de la laïcité ouverte, intègrent peu à peu "des discours doctrinaires légitimant la violence contre les apostats à l’intérieur de la communauté des croyants et, à l’extérieur, contre les infidèles".
Pour croire à l’existence d’un courant musulman modéré, ajoute l’auteure algérienne, il faudrait que les personnes qui s’en réclament dénoncent publiquement "des règles incompatibles avec notre conscience moderne, comme la lapidation, la polygamie, les mains coupées, l’inégalité dans l’héritage, la ségrégation sexuelle." Elle rappelle que le plus connu des "modérés", Tarik Ramadan, "qui n’aurait pas pris un grand risque en condamnant la lapidation, n’a pas trouvé les moyens de ce courage, aussi minime fût-il". Il y a certainement lieu de se demander avec l’auteure si la cause de la popularité de l’islamisme, tant modéré que radical, ne serait pas justement son antiféminisme.
Un débat public et politique
Pour Tamzali, la définition de la laïcité n’est pas le respect de toutes les religions, c’est "d’abord et avant tout la liberté de conscience". Quant au discours multiculturel sur la diversité, il cherche simplement à maintenir les ghettos ethniques et à avoir la paix. Cet état de chose lui paraît tout aussi néfaste pour les femmes que le scénario à l’iranienne. Ainsi, poursuit-elle, "nous nous retrouverons, comme par le passé, face aux mêmes maux : le racisme, l’asservissement, le désir forcené de dominer et d’asservir tout un peuple à une idée, à une religion, à des intérêts privés, la réduction des femmes à leur rôle de procréatrices, l’ostracisme, la violence et la suppression de toutes les libertés, la tyrannie, le mythe de la communauté pure, l’ordre moral, la haine de l’étranger, le bannissement, cela s’appelait hier fascisme, colonialisme, aujourd’hui cela s’appelle fondamentalisme et islamisme modéré."
Elle invite à ouvrir les yeux et à constater que "les femmes sont l’objet d’un pacte secret consistant à donner le plein pouvoir aux hommes sur les femmes, plutôt que des droits démocratiques à tous les citoyens quel que soit leur sexe". Une vérité que plusieurs refusent de voir, car il leur faudrait remettre en question des privilèges qu’ils considèrent naturels ou d’ordre divin. Se voiler aujourd’hui, c’est s’inscrire dans un débat public et politique. Pour l’auteure algérienne, "seule la pensée féministe, qui est d’abord une pensée politique, est capable de renouveler l’analyse des dispositifs des pouvoirs autoritaires et leurs alliances, secrètes ou avouées, avec l’idéologie radicale religieuse". Elle souhaite que les Européennes pensent la condition des femmes émigrées, "comme elles pensent la leur" en fonction de la liberté de pensée et non de la religion pratiquée dans le pays d’origine de celles-ci.
Au Québec, où divers courants cherchent à donner la priorité aux droits religieux sur les droits inaliénables des femmes, où la question d’une Charte de la laïcité se pose avec de plus en plus d’acuité, le livre de Wassyla Tamzali, Une femme en colère, avec son écriture engagée, claire et directe, est incontournable pour bien comprendre les enjeux socio-politiques actuels.
Wassyla Tamzali donnera une conférence à Ottawa, le mardi, 19 octobre à 19 h, Local VNR 1075, Pavillon Vanier, Université d’Ottawa (136, rue Jean-Jacques Lussier),
à Montréal, le mercredi 20 octobre à 20 h, à la salle B-0305 du Pavillon 3200 rue Jean-Brillant, de l’Université de Montréal,
à Québec, le jeudi, 21 octobre à 19 h 30, 2e auditorium du Musée de la civilisation (85, rue Dalhousie).
Wassyla Tamzali, Une femme en colère. Lettre d’Alger aux Européens désabusés, Gallimard, 2009, 152 p.
Entrevues avec Wassyla Tamzali à Radio-Canada :
-
Entrevue à l’émission "Dutrizac l’après-midi", à 98,5 FM, le 20 octobre 2010.
Mis en ligne sur Sisyphe, le 7 octobre 2010
© Sisyphe 2002-2010
Antoine COYPEL – Peinture -
Démocrite conscient de l'inhumanité environnante, refuse de céder à la haine, à la misanthropie, à l'amertume et au dédain proposait un repli sur sa psyché [ son entendement ], non d'un repli sur soi, ouvrait ainsi la porte au débat d'idées
Démocrite
Ce tableau a été peint en 1692, comme l’indique la lettre de la gravure exécutée la même année et accompagnée d’un quatrain caustique:
Cet enjoué censeur des sotises des hommes
Et que rien n’a jamais aigry
Que n’a-t-il veu le jour dans le siècle où nous sommes
Il auroit bien autrement ri.
Antoine COYPEL[Paris – 1661 - 1722]
L'être humain [ l'espèce ] n'est pas au-dessus de la nature, [ il n'est pas une création ] il est la nature et en même temps une petite partie de la nature
L'art n'est ni du genre masculin ni du genre féminin, il est la nature
Un peu de détente
http://crab.painter.free.fr/videos/Religion_Foutaise_une_vid%c3%a9o_%c3%a9die_et_humour.mp4
http://blvids.free.fr/0%20Religion___Foutaise___une_vid%c3%a9o_%c3%a9die_et_Humour.mp4
« Fausse route »
Un pas en avant, deux pas en arrière. Constat peu glorieux ? Fausse route d’Élisabeth Badinter dresse un état des lieux des luttes féministes. Rappelant que la différence des sexes est un fait qui ne doit pas prédestiner aux rôles et aux fonctions, Élisabeth Badinter pointe, dénonce parfois, les contradictions d’un féminisme "obsédé par la problématique identitaire". Et l’auteur de poser la question : quels sont les réels progrès réalisés depuis quinze ans ? À étudier de près les phénomènes sociaux et comportementaux durant les deux dernières décennies, aussi bien dans le monde oriental que dans le monde occidental, on prend conscience de la pérennité d’une guerre des sexes, doublée d’une renaissance des stéréotypes sexuels. Au-delà de ce constat, Élisabeth Badinter décrypte la tendance insidieuse d’un nouveau féminisme qui a retrouvé les accents moralisateurs du judéo-christianisme, voire la naissance d’une "bien-pensance féminine" ou – pire – une dérive d’un féminisme guerrier.
Qu’on ne se trompe pas : la guerre des sexes a toujours lieu. Élisabeth Badinter rappelle que "l’indifférenciation des sexes n’est pas celle des identités. C’est au contraire la condition de leur multiplicité et de notre liberté". --Denis Gombert
Présentation de l'éditeur
Elisabeth Badinter est notamment l’auteur d’Emilie, Emilie : l’ambition féminine au XVIIIe siècle, des Remontrances de Malhesherbes, de la série des Passions intellectuelles. Avec Robert Badinter, elle a écrit Condorcet. Un intellectuel en politique. Sur les relations hommes/femmes, elle a publié plusieurs ouvrages classiques, L’Amour en plus, L’un est l’autre et XY, De l’identité masculine.
Pour les femmes, quels sont les progrès réels accomplis depuis quinze ans ? Le discours féministe qui se fait le plus entendre aujourd’hui reflète-t-il la préoccupation de la majorité d’entre elles ? Quels paradigmes féminin et masculin cherche-t-il à promouvoir ? Quel modèle de sexualité veut-il imposer ?
« À en croire certains discours, il ne s’agit plus seulement de condamner les obsédés, les pervers. Le mal est bien plus profond et touche la moitié de l’humanité. C’est le principe même de virilité qui est mis en accusation. D’un côté Elle, impuissante et opprimée ; de l’autre Lui, violent, dominateur, exploiteur. Les voilà l’un et l’autre figés dans leur opposition. On prône ainsi un encadrement de plus en plus strict de la sexualité masculine qui atteint par ricochet celle des femmes. L’élargissement progressif de la notion de crime sexuel et la répression mise en place depuis quelques années dessine la carte d’un sexe légal, moral et sacralisé en opposition radicale avec la liberté sexuelle dont usent les nouvelles générations. En luttant aujourd’hui pour l’élargissement de la répression du crime sexuel à la prostitution et à la pornographie, le féminisme bien pensant n’hésite pas à faire alliance avec l’ordre moral le plus traditionnel. L’enjeu de la bataille est fondamental : il ne s’agit rien moins que de la redéfinition des rapports entre hommes et femmes, et de leurs libertés réciproques. Lutter contre la domination et les violences masculines est une nécessité ; mais vouloir aligner le masculin sur la féminité traditionnelle est une erreur, sinon une faute. L’Un est l’Autre, à condition que persistent l’Un et l’Autre. Parallèlement, la remise à l’honneur de la différence biologique entre hommes et femmes est-elle propice à l’émancipation de celles-ci ? À faire du biologique le critère distinctif des femmes, on justifie par avance la spécialisation des rôles que l’on s’est efforcée de combattre depuis plus de trente ans. On redonne ainsi vigueur aux vieux stéréotypes. Il est à craindre que les hommes aient tout à y gagner et les femmes beaucoup à y perdre. » E. B.
D’amalgames en régressions, un bilan sans concession du discours féministe.
Fin de l'article de presse
L'exécrable pudibonderie
A l'époque, peu après la sortie du livre, je constatais que l'analyse de madame Élisabeth BADINTER dérangeait plus particulièrement les associations [comme par exemple en France les ''chiennes de garde''] dont j'avais relevé à leur encontre leur incapacité soit à comprendre ou à admettre que les religions duelle pérennisent [institutionnalisent] la vision patriarcale des rapports entre hommes – femmes, l'oubli que des hommes comme des femmes se prostituent - [que l'ennemi c'est le proxénète et pour répondre à l'urgence de mise en sécurité des personnes d'autoriser l'ouverture de maisons autogérées par les hommes et les femmes prostitués ]
Que la vision de la sexualité des hommes plus particulièrement par ce type d'association [''d'esprit peu française''] relevait ou ce rapprochait du discours du refoulement de la sexualité lecture à l'aune de l'autel de ce que les sociétés connaissent de pire, c'est à dire les idéologies pudibondes [totalitaires] qui ont ou sévissent encore aux État-Unis où en Angleterre où elles prirent corps – Idéologies qui dans l'actualité reflètent plus surement le projet politique des islamistes
Aussi nul n'est vraiment étonné que cette association [''chiennes de gardes''] est pris position contre le vote de la loi d'interdiction de la burqa – fort heureusement, elles auront aboyées en vain, la loi est passée...
Il est à noter que le mouvement qui combat le lait maternisé est parti des États Unis, des milieux pudibonds qui tentent de faire rentrer toutes les femmes à la maison sous le prétexte fallacieux qu'elles n'auraient pas d'autres aspirations que de devenir ''de bonnes mères'' allaitantes
Ce sujet est finement analysé dans '' le conflit, la femme et la mère '' - Crab
Suite...
ÉMILIE du CHÂTELET
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/emilie-du-chatelet/
Le conflit la femme et la mère
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/le-conflit-la-femm...
La bombe à retardement
du curé d’Étrépigny
Je crois pouvoir dire que quand il n'y aurait, par exemple, que les fables d'Esope, elles sont certainement beaucoup plus ingénieuses et plus instructives, que ne le sont toutes ces grotesques et basses paraboles, qui sont rapportées dans les Evangiles - Jean Meslier
Testament
Extrait
[…/...] Récemment, le livre de Barbierato, Percorsi della miscredenza a Venezia fra Sei e Settecento, nous a montré, justement pour la période dans laquelle ont vécu Jean Meslier et ses paroissiens, qu’à Venise, les manifestations d’incrédulité et les critiques politiques de la religion et du clergé, étaient monnaie courante jusque dans les classes les plus basses, où elles pouvaient parfois prendre l’allure d’une critique sociale et politique, ce à quoi – remarquons-le – est en elle-même susceptible de conduire la thèse de l’imposture politique des religions. Il nous paraît important, du point de vue de l’histoire, de rendre la fameuse formule à une voix d’en bas, qu’elle soit réelle ou fictive. Ce passage frappant – le « vœu d’un vrai philosophe » dira Naigeon, nous permet ainsi de prendre acte du fait que le curé d’Étrépigny n’a pas élaboré sa pensée à travers ses seules lectures, mais aussi et avant tout, en s’appuyant sur ses expériences, sur des rencontres, sur un contact direct avec la réalité économique et sociale de la France du premier xviiie siècle, déjà pénétrée d’un esprit d’insoumission et de révolte, pour minoritaire et marginal qu’il fût, mais sans l’existence duquel, on peut gager que le curé rebelle n’aurait pu composer son œuvre et sans lequel surtout, par-delà Meslier, les bouleversements de la fin du siècle resteraient complètement incompréhensibles.
Suite et source
http://dossiersgrihl.revues.org/4526
Albert Einstein
- Janvier 1954 - L’idée de Dieu est un "produit des faiblesses humaines", la Bible, "plutôt enfantine" (Albert Einstein)
Lettre d’Albert Einstein à Eric Gutkind
Cette lettre d’Einstein écrite en 1954, un an avant sa mort, prouve une fois de plus qu’Einstein n’était pas un croyant religieux, idée qu'essaient de faire accroire les adeptes du surnaturel
Lettre manuscrite adressée au philosophe Eric Gutkind décrit l’idée de Dieu comme "le produit des faiblesses humaines" et la bible comme "plutôt enfantine", permet en outre de mettre au placard des faussaires toutes les tentatives de travestir l’illustre penseur avec les couleurs de la foi religieuse
Mais aussi
"Ce que vous avez lu sur mes convictions religieuses était un mensonge, bien sûr, un mensonge qui est répété systématiquement. Je ne crois pas en un Dieu personnel et je n’ai jamais dit le contraire de cela, je l’ai plutôt exprimé clairement. S’il y a quelque chose en moi que l’on puisse appeler "religieux" ce serait alors mon admiration sans bornes pour les structures de l’univers pour autant que notre science puisse le révéler."
(Albert Einstein / 1879-1955 / "Albert Einstein : le côté humain" édité par Helen Dukas et Banesh Hoffman, lettre du 24 mars 1954)
"Je ne peux pas imaginer un Dieu qui récompense et punit l'objet de sa création. Je ne peux pas me figurer un Dieu qui réglerait sa volonté sur l'expérience de la mienne. Je ne veux pas et je ne peux pas concevoir un être qui survivrait à la mort de son corps. Si de pareilles idées se développent en un esprit, je le juge faible, craintif et stupidement égoïste."
(Albert Einstein / 1879-1955 / Comment je vois le monde / 1934)
HYPATIE
Hypatie de par sensibilité et ses actes serait représentative de ce que notre époque nommerait '' Les lumières '' - incroyante elle enseignait la philosophie et les sciences sans pratiquer aucune discrimination confessionnelle maintenait ainsi le principe du droit de penser qui avait fait les meilleures périodes de la civitas fondée sur un gouvernement civil laïque et le débat d'idée
Je dirais d'un pays ou prime le débat d'idées - qu'il est la civilisation -
Les racines de l'Europe ne sont pas Judéo-chrétienne ni islamiste mais grecques teintées d'un peu de la culture dû à la Rome antique
Notre langue, notre parler littéraire en ait la preuve la plus évidente, et c'est bien à la culture issue et développée depuis l'antiquité grecque, à travers les siècles, que nous devons les lumières - Crab
Suite
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/tu-aimeras-ton-pro...
Vidéo
http://crab.painter.free.fr/videos/1%20Hypatie_d_Alexandrie.flv
Ou sur
http://www.terre.tv/fr/protection-de-lenvironnement/repor...
Les racines de la France
ne sont pas chrétiennes, mais grecques
Hellénisme
La grande dame, la liberté et la république:
hommage à Jacqueline de Romilly
Jacqueline de Romilly (1913-2010) nous a quittés le 18 décembre dernier, cette grande helléniste, haute figure de notre culture républicaine, qui a tant défendu la place de l’enseignement du grec comme porte d’accès à une culture générale dont les lettres classiques constituent un des piliers jamais démenti. On lui doit cet intérêt porté à la Grèce antique et à sa culture, non comme l’héritage d’une histoire arrêtée aux ruines d’une civilisation passée, mais comme une des clés de la compréhension du monde contemporain. Elle fut toujours animée d’une foi sans hésitation dans les valeurs universelles nées de ce berceau athénien de la démocratie où elle prenait à chaque instant sa respiration.
Lauréate du Concours général la première année où les filles pouvaient concourir puis, première femme élue au Collège de France (1973), elle devait accéder à la reconnaissance suprême de l’Académie française en en devenant membre (1988), seconde femme élue à y occuper un des sièges sacrés. Ce fut l’un des aboutissements d’un parcours exemplaire qui a fait de sa carrière de femme dans un monde d’hommes une très grande dame de notre République.
Elle ne nous parlait pas seulement de culture et d’histoire, mais de liberté !
Grande spécialiste du monde grec, c’est de liberté dont elle entendait nous parler, celle propre à cette invention émancipatrice du politique et de la citoyenneté, se synthétisant dans le gouvernement des hommes par les hommes, se fondant sur l’interchangeabilité des droits, la conscience d’un bien commun supérieur à tous les autres, l’homme mesure de toute chose. Elle n’avait de cesse d’attirer l’attention sur cet homme nouveau surgissant de l’histoire, l’homme grec : celui qui fait les lois auxquelles il obéit.
Elle luttait contre l’oubli d’un legs essentiel transmis depuis l’antiquité auquel notre modernité doit beaucoup, un oubli parfois entretenu vis-à-vis d’un vieux continent européen trop facilement identifié par certains à l’unique héritage judéo-chrétien. Elle a inscrit le travail d’une vie de transmission et de fructification d’un domaine dans le prolongement des inventeurs d’une civilisation qui a eu l’ambition de donner à l’homme la maîtrise de son destin, avec une forme de conscience qui demeure aux racines de la nôtre comme sa toile de fond.
Dans un contexte de relativisme culturel qui ne joue pas en faveur de la défense de cet acquis universel parfois incriminé hors propos d’ethnocentrisme, elle n’a cessé de rappeler que l’homme agent de son histoire est né en Grèce entre le VIIIe et le IVe siècle avant notre ère et nulle part ailleurs, comme un cadeau à destination de tous les peuples. Elle en interroge le mystère, sans cesse le secret de fabrication à travers un questionnement fondateur d’une démarche ouverte sur le sens de l’histoire : « Pourquoi la Grèce ? ».
Lorsqu’Œdipe, sous l’écriture du tragique grec Sophocle, nous dévoile le déterminisme de l’inconscient à travers la mise en scène prophétique d’un fils commettant sans le savoir ce qui apparait comme le crime suprême, l’inceste, pour mieux affirmer sa prohibition, on touche à une nouvelle humanité qui est incitée à prendre conscience d’elle-même, qui a à voir avec une nouvelle responsabilité de l’individu invité à anticiper sur les conséquences de ses actes. C’est l’émergence d’une notion de la responsabilité se référant à la loi commune, à cette capacité d’une société à savoir se corriger elle-même relativement à ce qu’elle définit comme son bien, telle que la démocratie le propose dans le gouvernement des affaires de la cité.
Freud lui-même, ce génial observateur de la complexité mentale de l’homme, ne s’y était pas trompé, en voyant au cœur de la culture grecque à travers le « complexe d’Œdipe » un des schémas explicatifs fondamentaux du développement de la personnalité et un des axiomes principaux de la psychanalyse. Certaines pulsions doivent être mises sous l’autorité de la loi et refoulées pour laisser place à l’action consciente de l’individu, c’est la condition de sa liberté, comme une nouvelle condition de l’homme s’émancipant à la fois des archaïsmes de l’instinct et d’une forme passée du religieux où la divinisation de la nature dominait la pensée. C’est le passage réussi de l’homme d’un temps biologique au temps psychologique. Il en découlera une démarche intellectuelle, philosophique, culturelle et scientifique qui donnera à la raison ses lettres de noblesse, d’Homère à Eschyle, de Sappho à Aristote.
La culture grecque : l’égalité et la raison bien de l’humanité
Dès l’Iliade, on voit l’égalité commencer à s’imposer comme nouvelle valeur collective. Agamemnon est le roi suprême à la tête de l’expédition de Troie pour reprendre la Belle Hélène, qui est l’épouse de son frère Ménélas, à Pâris qui l’a enlevée. Il croit bon, en raison de sa position royale qu’il pense au-dessus du commun, de prendre à Achille Briséis, sa concubine, pour son bon plaisir et déclenche ainsi la colère du héros qui se retire de la bataille, thème principal de l’Epopée. Agamemnon sera en définitive contraint de la lui rendre, de renoncer à sa démesure face au risque de perdre la guerre et la face si Achille ne revient pas au combat, jusqu’à même devoir publiquement se déjuger, sous la pression de son camp avec le soutien des dieux. Agamemnon doit, comme tout autre, se soumettre à la loi commune qui rejette la démesure, fut-elle celle d’un grand roi, face à l’intérêt commun. S’imposait en reflet dans la société d’alors l’effacement de la royauté à la faveur d’une aristocratie des égaux, l’indication d’un nouveau chemin. C’était le début d’une nouvelle histoire de l’homme qui fera passer, non sans crises sociales animées par la revendication de l’élargissement de cette égalité à tous, le pouvoir des mains des rois dans celles des peuples.
Comment ne pas voir une révolution en marche à travers cette comédie d’Aristophane, Lysistrata, où pour la première fois les femmes, par-delà l’exclusion de la citoyenneté dont elles furent victimes dans la cité, se voient donné tout le pouvoir par la mise en scène d’une grève du sexe qu’elles opposent aux hommes afin de les contraindre à arrêter de se faire la guerre. Dans une œuvre artistique, un pouvoir leur était alors conféré sur la destinée collective, sans précédent dans l’histoire, qui augurait de futures transformations dans la réalité retentissantes concernant les rapports hommes-femmes… L’égalité entre les sexes ne put sans aucun doute jamais être posée, sans cette révolution de la pensée grecque.
Jacqueline de Romilly avait ô combien raison de nous ramener ainsi vers la Grèce antique, qui inventa la démocratie mais aussi le théâtre avec sa tragédie et sa comédie, le droit public et l’alphabet à l’origine du nôtre, la philosophie sous les traits de la raison, l’art comme expression de l’artiste et non du magico-religieux, la justice collective avec ses jurys populaires qui faisait sortir les hommes de la logique brutale d’« œil pour œil, dent pour dent ».
La modernité républicaine prend source à la pensée de Périclès
Rendre hommage à cette grande dame, c’est d’abord et avant tout poursuivre l’œuvre engagée, de défense et de diffusion de l’hellénisme, une forme de pensée et de culture dérivant d’un tournant radical dans l’histoire : la civilisation grecque comme nouveau point de départ, comme nouveau paradigme d’un temps qui s’écoule jusqu’à nous et au-delà.
La mètis des grecs (les ruses de l’intelligence) nous en offre certaines des plus belles manifestations : De l’ingénieux Ulysse, crevant l’œil du cyclope pour retrouver sa liberté tout en se rendant invisible à sa vengeance à se donner comme nom « Personne » plutôt que de se dire roi d’Ithaque, indiquant par là une désacralisation de la fonction royale, à celui du piège du cheval de Troie, offrande faite à l’ennemi qui va par démesure l’accepter pour qu’elle le détruise, comme la métaphore de la nouvelle place donnée au passé avec lequel il s’opère une rupture sans retour simultanément qu’il en est pris possession à travers une nouvelle forme de conscience du temps, tout nous montre ici que la modernité des anciens a encore et encore à nous en apprendre pour aller plus loin de l’avant.
La pensée grecque a inspiré les humanistes de la renaissance, irrigué la pensée des Lumières et la Révolution française, les grands principes sur lesquels se fonde notre modernité républicaine. Un de ces bouleversements de la réalité porteurs de changements dans la façon même de poser les problèmes.
Jacqueline de Romilly a fait sa thèse de doctorat sur « Thucydide et l’impérialisme athénien », sur celui qui fut le premier historien de l’histoire après les prémices d’Hérodote, il n’y a là aucun hasard. La plus belle des références à lui faire est sans doute cette Oraison funèbre prononcée par Périclès, s’il faut en croire Thucydide précisément qui la rapporte dans son récit prenant pour objet « La guerre du Péloponnèse », qui nous donne toute la hauteur de cette culture en héritage : « Notre régime politique ne se propose pas pour modèle les lois d’autrui, et nous sommes nous-mêmes des exemples plutôt que des imitateurs. Pour le nom, comme les choses dépendent non pas du petit nombre mais de la majorité, c’est une démocratie. S’agit-il de ce qui revient à chacun ? La loi, elle, fait à tous, pour leurs différents privés, la part égale, tandis que pour les titres, si l’on se distingue en quelque domaine, ce n’est pas l’appartenance à une catégorie, mais le mérite, qui vous fait accéder aux honneurs. (…) Nous pratiquons la liberté non seulement dans notre conduite d’ordre politique, mais pour tout ce qui est suspicion réciproque dans la vie quotidienne ; nous n’avons pas de colère envers notre prochain, s’il agit à sa fantaisie, et nous ne recourons pas à des vexations qui, même sans causer de dommages, se présentent au dehors comme blessante.” (« Les plus beaux textes d’Homère à Origène », sous la direction de Jacqueline de Romilly, de l’Académie française, Danielle Jouanna, Simina Noïca, Bayard, Les Belles Lettres, 2003). Cette évocation de la démocratie et cette fine psychologie qui s’attache au respect des sentiments humains sont révélatrices d’acquisitions mentales qui ont, à cet endroit, éclatées au grand jour et valent pour nous, sur le mode intemporel.
Voilà des idées propres à une démarche emprunte d’humanité, que Jacqueline de Romilly n’a cessé de porter, pour tenter qu’elles ne puissent échapper au moindre des citoyens. Un sens de l’humanité sorti de l’histoire dont les valeurs et les idées sont toujours dans l’actualité, surtout si on a à l’esprit les remises en cause actuelles des valeurs républicaines de liberté, d’égalité et de fraternité, au nom du droit à la différence confinant à la différence des droits, du communautarisme encouragé par le clientélisme politique, d’un retour radical du religieux et du patriarcat déniant aux femmes qu’elles puissent être les égales de l’homme ! Précisément, la conquête de l’égalité des droits entre les sexes ne fit pas l’économie, en regard de la tradition et de la religion, de hautes luttes pour s’imposer, passant par des exemples de femmes comme Jacqueline de Romilly qui, sans en avoir l’air et sans s’en être réclamée, sans en faire non plus le combat d’un genre contre un autre, a voulu œuvrer simplement au nom du bien de tous.
Une grande dame, symbole républicain d’émancipation : après l’Académie, le Panthéon !
L’égalité républicaine incluant les femmes a pu et su ainsi synthétiser, la modernité grecque qui les excluait du politique, l’histoire avançant souvent d’un pas à la fois, avec les avancées contemporaines des libertés individuelles, des libertés publiques, de la démocratie et de la laïcité portant l’intérêt général au dessus des différences et des religions, avec aussi la dimension sociale de la République jouant un rôle si essentiel en faveur de la solidarité de la nation. L’émancipation des femmes, ce mouvement révolutionnaire qui constitue à part entière une histoire dans l’histoire qui a encore bien du champ devant elle à l’échelle de notre planète, a été et reste porteuse d’émancipation pour toute la société, pour toute l’humanité, à quoi a formidablement contribué à sa façon, la « grande dame » dont nous parlons.
Gardons de Jacqueline de Romilly ces quelques mots en ouverture d’un petit ouvrage de poche qu’elle écrivit « la Grèce antique à la découverte de la liberté » (Editions de Fallois, 1989) pour faire partager sa passion de l’hellénisme : « L’idée de la liberté nous vient de Grèce, où elle a été découverte et proclamée avec force, pour la première fois et de façon durable. » Des lignes qu’on ne se lasse pas de relire, écrites d’une main ferme et d’une pensée qui voit loin, qui font partie de notre patrimoine commun le plus vivant. Elle pourrait mériter le Panthéon. - Guylain Chevrier, Docteur en histoire -
Source
http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/culture/article/l-...
Darwin disait ; '' les idées comme les espèces sont appelées à disparaitre '' - fin d'une juste remarque
[ C'est bien là ce qui fait la différence, l'évolution est un fait et non une idée ni une croyance, ni une espèce – Crab - ]
Pour mettre fin à la rumeur
Il est bien de rappeler qu'aucune guerre civile ou autre dans toute l'histoire de l'humanité ne fut jamais déclenchée au nom de l'athéisme
Hitler était athée, rien ne permet de l'affirmer et les pourceaux d'Épicure d'ajouter, que la guerre faite à l'Europe par les nazies était une guerre de l'athéisme
C'est revisiter cette période par la négation de l'histoire de la persécution des juifs durant des siècles et des siècles par la chrétienté...et de l'impact sur la mentalité de nombreux croyants
Quelles raisons, à ces époques tragiques, feraient qu'un incroyant haïsse les juifs ?
Avez-vous entendu parlez de prières anti-juives de la part d'incroyants ?
[ Même pas envie de rire ]
Suite
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2011/05/04/2011-l-encyclopedie.html
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19/07/2010
Brève du lundi 12 juillet 2010
Peinture acrylique - Détail - Crab -
Burqa,
sur agoravox le samedi 10 juillet 2010
Regard d'un Algérien de Londres sur l'islam en France
http://www.agoravox.tv/actualites/societe/article/regard-d-un-algerien-de-londres-26945
Cette interwieve est l'exemple même d'une tentative de désinformation
En résumé cet algérien, prétend que vouloir légiférer sur la burqa c'est se mettre au même niveau que les talibans qui eux l'imposent...
Ce qui revient à prendre position contre une loi d'interdiction...
Tenter de noyer le poisson, une méthode employé fréquemment [comme le fait ce type] par n'importe quel chantre du relativisme culturel
Consiste donc en finalité, à tenter de faire oublier l'idéologie crasseuse [patriarcale] sexiste, phallocrate symbolisée par le port de n'importe lequel des voiles
Et surtout de masquer que le véritable objet d'une loi d'interdiction, c'est d'empêcher des adultes d'affubler des fillettes d'un de ces mortifères linceuls - mais aussi de ne pas permettre à un clan [ou un mari] de l'imposer aux femmes - c'est en ce sens que dès le départ il aurait fallut interdire tous les voiles islamiques
Songer à toutes ses fillettes, adolescentes, jeunes femmes qui se livrent [en travaillant beaucoup] à toutes sortes d'activités de gymnastiques [pour certaines inovantes et artistiques], à la danse ou autres modes d'expressions du corps face aux provocations débiles, infantiles, de ces groupes sortis tout droit de la plus antique des barbaries, tous porteurs d'une idéologie masculine [rédigée par des hommes pour les hommes] issue de la pire des religions duelle [coranique]
Il faut mettre un terme à de tels agissements, oser dire et rappeler par la loi que les valeurs de la démocratie ne sont pas négociables
Suite
MYTHES (des) ; et des idées reçues....
Les nouveaux capons de la République
«Je ne partage pas vos idées mais je me battrai jusqu'à la mort pour que vous puissiez les exprimer»(traduction)
Source: citation faussement attribuée à Voltaire par Evelyn Beatrice Hall - 1906
Lire la suite sur
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/mythes-des-et-des-idees-recues/
Crab
10:09 Publié dans ''Brève du lundi 12 juillet 2010'' | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : burqa, laïcité, religion, fanatisme | Facebook | | | Imprimer |
20/05/2010
''0 A - ATHÉOLOGIE ''
« Les convictions sont des ennemies de la vérité plus dangereuses que les mensonges »
Friedrich Nietzsche - [ Humain, trop humain ]
La vie est la seule valeur sacrée – L'au-delà : Un fantasme n'est qu'un prétexte pour ne pas la respecter
ATHÉOLOGIE – Présentation du site
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur
'' dieu ''
et
les femmes
...Et la politique
Dieu [ nous dit-on ] n'est ni masculin ni féminin mais les deux à la fois – bizarre, bizarre, bizarre - cependant force est de constater qu'il est du genre masculin – vraiment bizarre
Aucun verset aucune sourate dans les religions duelle, ne s'adresse à la femme. Sans exception toutes '' les paroles '' prétendues '' divines '' s'adressent à l'homme – exclusivement à l'homme – aucun verset - aucune sourate ne s'adresse directement à la femme
Dans la profession de foi de chaque religion duelle l'homme est donné supérieur à la femme – constitue le racisme le plus répandu dans nos sociétés
Ce racisme '' majeur '' fait de la femme un sous-citoyen – un être inférieur- n'intéresse pas les associations antiracistes toutes branchées sur '' Les droits de l'homme ''
Vivre sans dieu c'est faire progresser l'humanité
Les religions émanent de peurs incontrôlées et du culte de l'irrationnel construit par des hommes pour les hommes – il n'y a pas de croyants [ dont parmi eux des femmes qui pourtant en sont les victimes premières ] qui pratiquent leur religion paisiblement – car aucune religion duelle n'est paisible – il n'y a que des croyants qui ne veulent rien changer et tant pis si cela génère parmi eux des extrémistes
Les mythes non duel
Les Celtes comme dans la plupart des sociétés nordique de l'Europe construisaient des mythes où dominait le principe de l'égalité hommes femmes
Il faut attendre les religions duelle venues toutes d'orient pour que s'installe le patriarcat...et de voir imposer aux populations par la force plus que de gré toutes les idéologies [ religions ] mortifères qui s'y apparente
Ce dont nous sommes redevables des lumières sont toutes les philosophies qui ne sont plus matérialistes de la volonté de domination - la pensée par la raison critique permettant de dé-pétrifier le langage –
Quand '' on '' ne sait plus comment savoir, dans cette situation l'athéisme se définit comme le refus de remplacer cette incompréhension momentanée par une croyance, en suivant d'ériger cette idéologie en dogme *
– le contraire du marxisme ou des religions duelle [donc, dont les monothéismes] - Est issu des lumières tout ce qui permet de continuer de penser
Ce n'est pas sans raison que Richard DAWKINS* écrivait que la superstition la plus répandue était de dire que les êtres humains ont besoin de la religion
Point de vue que je partage, puisque je suis de ceux qui s'en passe allègrement - mais s'inquiète de l'endoctrinement des enfants par des adultes peu respectueux de leur liberté de conscience
Refuser, [ et pour cause ], au nom de la foi [ une béquille ], d'expliquer ''dieu'' me rappelle la fable du Renard de La FONTAINE – qu'a défaut de pouvoir parvenir au niveau de compréhension nécessaire, ultime, pour comprendre ou définir '' les origines '' s'empresse incapable d'atteindre les raisins de s'en détourner sous prétextes qu'ils sont verts
Mnémotechnique
était la déesse de la mémoire
la mère des neuf muses
Aimez-vous les uns les autres, revient à aimer tout le monde ; autant dire que c'est la négation même de l'amour, car c'est n'aimer personne en particulier – Meilleure réponse : Carmen dans l'opéra de BIZET :
http://www.youtube.com/watch?v=pJLyZqETuBU&feature=related
L'amour est un oiseau rebelle
Que nul ne peut apprivoiser,
Et c'est bien en vain qu'on l'appelle
S'il lui convient de refuser
* Notes :
Lors d'une interviewe Robert REDEKER déclarait [ je résume ] que dans la mesure ou l'athéisme n'est pas une religion, que croyance et athéisme était à mettre sur le même plan
COLUCHE aurait put dire, que ce philosophe à une mine '' pasiphilosophe que çà '' :
La croyance, c'est ce que l'on met à la place de ce que l'on ne sait plus comment expliquer
L'athéisme, au sens originel du mot religion, c'est à dire relier, est la religion de l'éthique}
Athée : signification, c'est dire que dieu n'existe pas – et delà s'ensuit différends modes de pensées
Je choisis le plus souvent de me définir envers les autres comme INCROYANT, car ainsi je n'ai pas besoin de nier l'existence de dieu
MAIS
...cela me permet de rétorquer aux croyants « vous me dites que dieu existe, et cependant aucune des explications que vous me donnez ne me convainc pas »
Bonne lecture à toutes et à tous - merci de votre visite - Crab
Souviens-toi que
c'est tous les jours la journée de la femme
Lire la suite....
15:26 Publié dans ''0 A - ATHÉOLOGIE '' | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : femme, dieu, société, laïcité, religions | Facebook | | | Imprimer |
13/02/2010
Le conflit la femme et la mère
NATURALISME ( du ) ; et des fausses sciences...
MERCI MADAME
L'involution
Madame Elisabeth Badinter sort un excellent livre sur les femmes et l'allaitement...la blogueuse Monolecte [ qui se prend de féminisme ] se demande si la féministe n'aurait pas oublié qu'il y a encore des combats, plus importants, à mener sur les droits des femmes
Il est clair que notre blogueuse auteur de l'article publié dans Marianne2 n'a rien compris...plus sûrement pas fait l'effort de lire le livre de madame Élisabeth BADINTER
http://www.marianne2.fr/Oubliez-ce-sein-madame-Badinter!_a185110.html?com#com_880094
Je cite un court extrait de ce que je pourrais qualifier d'art de l'amalgame et de la désinformation ; [...] '' dans le vrai monde où je vis, on ne peut pas dire que j’ai été poussée, même gentiment, sur la voie de l’allaitement maternel. Enfin, si, juste au début, le temps de comprendre que le biberon, c’est tellement mieux, surtout pour reprendre le boulot à la fin du congé réglementaire ''. […] '' On légifère abondamment sur le tissu religieusement ostentatoire... mais surtout lorsqu’il est porté par les femmes.'' […] Fin des extraits tirés de son post
Allaiter est une liberté et n'a pas à devenir ou redevenir un dogme, voilà pour le principal ce que dit Elisabeth Badinter
Je cite Élisabeth BADINTER : " Je suis une mère médiocre et je revendique ce droit "
" Qu’est-ce qui se passe lorsque l’on a lâché son emploi à 30 ans et que l’on se retrouve à devoir vivre avec un homme qui vous dégoûte à 50 car on n’a plus les moyens de partir? ", s’interroge-t-elle et c'est une bonne question
[ Piqûre de rappel : Sur 10 divorces, sept sont demandés par les femmes ]
Dire, je cite à nouveau Élisabeth BADINTER, " Les discours de tous ces groupes que je ne mélange pas se sont coagulés autour de l’idée de la bonne mère écologique " Fin de sa remarque parfaitement fondée, ce qu'il faut comprendre c'est que l'écologie est instrumentalisée comme '' on '' instrumentalise la religion, pour tenter d'obliger les femmes à rester '' a la maison '', ce procédé patriarcal est aussi vieux que la phallocratie
Tous ces beaux discours '' sur la mère parfaite '' sont tenus par les chantres du relativismes culturels, ce qu'ils ne supportent pas c'est la femme autonome et libre
Et ce n'est pas surprenant de voir monter au créneau pas seulement des écologistes comme Cécile DUFLOT mais tous ceux qui insidieusement font preuve de laxisme, quand ce n'est de démagogies face aux tentatives de communautariser notre société
Elle à raison d'insister sur les aspect pseudo naturaliste de cette idéologie émergente, pas vraiment nouvelle dans ce monde misogyne
Ce n'est pas possible de lire autant d'ânerie en méconnaissance totale du fond de son propos
Navrant
Sur Marianne2, j'ai retenu ce commentaire, posté par yougo34 le 13/02/2010 12:53 a écrit : Je cite ; '' A mon avis au lieu d'écouter son discours sur toutes les radios vous feriez mieux au moins de faire l'effort intellectuel de lire un des chapitres du livre avant de déballer des inepties de féministe ratée à la recherche de lecteurs ratés '' Fin d'une bonne remarque, mais ce n'est pas tenir compte que '' les malades '' dans la tête estiment que les anormaux sont les autres
Écrire sur un forum, c'est écrire pour tous ceux qui lisent sans intervenir, mais imaginer convaincre des intervenants qui vivent dans l'illusion...quelle illusion...mieux vaut en rire
Cependant il est un fait le sexisme se porte bien chaque fois qu'il prend pour habit le voile intégral ou la burqa d'un pseudo discours qui se sert du biologique ou d'une pseudo science sociale pour définir la place de la femme dans notre société - soit en faire une captive
L'auteure [ Monolecte ] de cet article qui manifestement n'a rien compris à l'analyse ou à la critique sociale formulée par Élisabeth BADINTER a censuré le texte que que j'avais posté sur son blog ce jour en même temps que sur Marianne2
[ Voir page 2: 58.Posté par Crab2 le 13/02/2010 05:22: AMALGAM ]
Pour la paraphraser; '' sans doute était-elle prédisposer à la censure '' (1)
No comment, mieux vaut en rire
(1) Sa phrase: '' Je suis aussi indisposée par les ayatollahs...'' dans son texte...
CHEMIN de TRAVERSE
17 02 2010
Le conflit, la femme et la mère
Sur ce que j'ai pu lire sur une bonne quinzaine de sites ou de forums...non seulement les intervenants [ h-f ], n'ont pas lu son livre, se réfèrent à des articles de seconde main...et je note surtout une fois de plus, font chorus ses habituels pourceaux d'Épicure qui forcément font '' Fausse route '' et se compte parmi les plus virulents
Malhonnêteté intellectuelle
Quand '' on '' voit des responsables politiques donner '' son opinion '' comme Cécile Duflot, sans avoir lu son livre, qui réagit sur une tête de chapitre [ la maternité '' écolo '' ] - [ suivi des couches culottes ] il ne faut pas s'étonner que nombre de quidams en fasse de même...alors que le fond de son essai c'est de mettre en relief tout ce qui participe à faire régresser la condition de la femme dans notre pays [ la crise aidant ]
Mais c'est oublier que la thématique de son propos est constitué d'une chaîne de plusieurs livres dont un des plus important et le plus dérangeant comme '' Fausse route '' ou elle prend à contre-pieds justement même des mouvements ou personnalités féministes '' bien installés ''
Page 121: citation; '' Prôner l'allaitement à la demande aussi longtemps que l'enfant le désire revient tout simplement à priver la femme de son temps à elle
Quand on ajoute à cela ''...[ ici lire la suite de ce chapitre '' Du lait au temps '' ] et discuter après...
Page 145; citation: '' Bien que les résistances des hommes au modèle égalitaires soient indiscutables, elles ne sont pas suffisantes pour expliquer l'état de fait. Les devoirs grandissants à l'égard du bébé et du petit enfant se révèle aussi contraignants, sinon plus, que la....''
Lire la suite...
Un de mes lecteurs m'écrit ; '' Sauf erreur de ma part le seul à parler du livre c'est vous Crab. Les autres commentaires portent sur le contenus de l'article et les interviews qu'E.Badinter a donné. Sans doute avez vous lu le livre, mais si vous l'avez lu avec autant d'attention que vous lisez les réponses qui vous ont été faites, vous n'avez pas du en saisir grand chose sur le fond '' Fin de ses amabilités
Cher ami
Je me contrefiche de vos considérations qui n'ont pas d'autre objet de masquer que vous n'avez pas lu son livre
Dans mes posts antérieurs sur ce forum [ comme sur d'autres forums ou sur mes blogs ] j'ai largement développé qu'il n'y a pas de contradiction entre les déclarations de madame Élisabeth BADINTER dans les médias et le foncier de l'analyse contenu dans son essai
Ce sont les gens comme vous [ genre Cécile Duflot et autres quidams ] qui se permettent de dénigrer un auteur-e- sans l'avoir lu qui plus sûrement polluent notre société.
Ce n'est pas le climat dans cent ans qui fait l'objet de mon attention, mais toutes les croyances ou idées reçues, Les inepties rabâchées quotidiennement par des prophètes plus faux les uns que les autres [ et de tous temps ], les particules que l'on respire dans l'air des villes, l'eau [ son traitement ] l'acidification des océans, les indispensables économies d'énergies à encourager, prioritairement les 22 millions de chômeurs en Europe [ 4 millions pour la seule France, dont sont majoritairement victime les femmes ], qu'un enfant toute les six secondes meure de faim en quelques endroits de la planète
Croire à ses fausses sciences c'est comme croire dans une religion [ la fonction de toute eschatologie (1) de faire culpabiliser ] ....passer son temps à croire à la fin du monde où à prier c'est se déresponsabiliser
C'est un comportement anti-citoyen, aussi stupide que de faire de l'allaitement (2) un dogme fondé sur une pseudo science de la santé, sorte de dénaturation du naturalisme, alors que les laits maternisé sont depuis longtemps de plus en plus fins et leur usage non seulement n'a jamais empêchés les femmes [ et parfois avec la participation au biberon de quelques hommes ] de construire de beaux enfants...de voir la durée de la vie dans nos sociétés développées augmenter pour tous d'environ deux mois chaque année.
(1) L'eschatologie et les fausses sciences se recoupent quand à propos du Sida comme savent le dire les fondamentalistes de toutes les religions, c'est pour punir les humains [ eux disent les Hommes ] d'aimer faire l'amour
(1) Lire le livre...
Inter-mezzo
Je peux résumer '' la contestation '' de son livre ainsi, une fois n'est coutume en m'en tenant '' à mes impressions '':
Celles d'entendre le monologue d'un vieux film en noir et blanc datant des années 1945 à 50 ...où madame pipelette [ dans le rôle de la concierge ] donne [ dans l'escalier ] '' son point de vue '' sur madame Élisabeth BADINTER.
'' Vous rendez-vous compte madame Lelonbec - la Badinter ne sait même pas faire un soufflé au fromage ''
'' Ôoe__madame Pipelette__ mais comment est-ce possible ? ''
'' Vous savez de nos jours les femmes ont de drôle d'idées, avec mon mari cela ne se passerait comme ça !! ''
'' Hâa__madame Pipelette__si vous connaissiez mon mari__je vous dis pas ! ''
[.../...]
Survient madame Défi, rayonnante, sure d'elle, passe devant-elles - leur adresse un petit sourire – les deux commères s'accordent d'un seul regard - « j'en sais pas, celle-là, ze' la voyons mal »
Sauront-elles un jour, [ qui sait ? ] que la gracieuse Défi revenait de l'Hotel du Sud où elle avait retrouvé monsieur Lelonbec...
A suivre...
L'homme - la femme et le string
LE STRING__SINON RIEN
Réponse aux ennemis du string
Discrimination
Sur les forums ou les blogs se déchaînent les ennemis (1) du string, bien qu'il n'y ait aucun rapport avec l'objet même du livre « Le conflit, la femme et la mère »
(1) Sans avoir lu le livre..
Pourquoi?
Vérification faites, il est avéré que se sont essentiellement, formant le gros de la troupe, les '' éternels '' pudibonds, des extrémistes religieux, des frustrés...
Le string
Plus sérieusement le string...c'est presque nu ou nue porté magnifiquement par des hommes ou des femme, donc difficile à accepter pour ces complexés...
Le nu
Le nu, c'est l'être humain dans sa robe, l'artiste le peintre ou le sculpteur [entre autres] ont fait des jeunes ou vieilles personnes [nues] des chefs d'œuvres
La danse expression du souffle intérieur du corps voit des chorégraphie interprétées par des acteurs presque ou parfois entièrement nus.
La haine
Nos pudibonds ne manquent jamais de sortir du bois, détestent Élisabeth BADINTER, parce que c'est une femme autonome, libre, indépendante financièrement...
Peinture numérique – Crab -
Lily13 m'écrit; '' je porte le string... j'aurais horreur à le faire sortir de mon pantalon et danser le raggaeton devant les messieurs que je croise dans le métro ( tout en conservant bien sûr un air parfaitement naturel et innocent...''
Fin d'une remarque qui démontre magistralement que la meilleure façon de porter le string c'est de l'appareiller façon lily13
lily13, comme les autres intervenants '' anti-Badinter '', à travers l'exemple choisi '' pas si innocent que cela '' affecte d'oublier que des hommes eux aussi portent le string...
Cherchez l'erreur...ou l'idéologie cachée...
Peinture numérique – Crab -
Les effets de l'instrumentalisation
L'allaitement [ instrumentalisé ] est devenu dans de nombreux pays le moyen de faire rentrer les femmes à la maison
C'est ce qui explique la résistance des femmes - parmi les plus qualifiées d'entre les femmes soucieuses de leur indépendance financière font le choix de ne pas enfanter
En outre ce qui ressort des propos de ceux-celles- qui traitent de corbeaux celles qui fond le choix de ne pas procréer, oublient curieusement l'essentiel, que dans le cas de la femme confinée dans la maison c'est l'homme qui tient dans son bec le fromage
Par ailleurs ces procréatrices '' folles d'enfants '' pour beaucoup d'entre elles, quand elles accusent les femmes qui veulent être mère et mener à bien une carrière sont de mauvaise foi
Pourquoi ?
Systématiquement l'homme est écarté de l'enfant, les phallocrates n'en demandait pas temps pour se réjouir d'un éventuel effondrement [ mais peu probable en France ] du féminisme prônant l'égalité hommes-femmes
L'enfant [ garçon-fille ] voit sa mère travailler à la maison mais pas son père, et reproduira adulte à la maison à son tour la passivité de lui opposée à l'activité de elle
Hypocrisie ou inconscience ?
La question peut-être posée aux '' fous d'enfants '', n'est-ce pas plus égoïste de leur part de vouloir procréer dans ce monde où la haine domine largement-où la vie est impossible pour la plupart et la survie majoritairement menacée sur la majeure partie du globe ?
Ne serait-il pas plus intelligent, de faire preuve d'amour des enfants, de parrainer ou d'adopter des orphelins ? - Crab
Ci-dessous - la couverture de son livre - [ de l'éditeur ]
Entretien avec Elisabeth Badinter
par famili
Enfant ou carrière, de plus en plus, on nous oblige à choisir… Elisabeth Badinter repart au combat et déchaîne les passions.
Trente ans après la publication de L'amour en plus ( Flammarion ), dans lequel elle contestait la notion d'instinct maternel, Elisabeth Badinter provoque un nouveau débat passionné avec la sortie de son livre : Le conflit, la femme et la mère ( lire notre article " Le modèle de la mère critiqué " ).
Elle y dénonce le retour en force d'une idéologie « naturaliste » qui renvoie les femmes au foyer et constitue un danger pour leur émancipation. Comment en sommes-nous arrivés là ? Retour sur quarante années de lutte de femmes et rencontre avec une féministe de la première heure.
A la fin des années 1970, les femmes veulent tout : des enfants et une carrière. Qu'est-ce qui leur donne des ailes ?
C'est une époque de féminisme conquérant. A l'image de Simone de Beauvoir, les femmes se revendiquent libres et entendent décider de leur vie. La contraception les y aide : maintenant, elles peuvent avoir des enfants quand elles veulent, si elles veulent. Mais c'est aussi une période économique faste. Quiconque cherche du travail en -trouve.
Elles pensent alors parvenir à tout mener de front en partageant les tâches familiales avec leur compagnon. Se trompent-elles ?
Oui et non. Il y a bien un début de prise de conscience de la part des hommes sur l'injustice du partage des tâches dans le couple. Mais voilà : on ne change pas des mentalités installées depuis des millénaires en dix ans. Et surtout, arrive la crise économique des années 1990. ...
... Dans un contexte de chômage grandissant, la vie se fait très dure pour les femmes à l'intérieur des entreprises : absence de reconnaissance de leurs compétences, salaires toujours plus bas que ceux des hommes... Et lorsque le gouvernement met en place l'APE ( une allocation égale à un demi-smic pour rentrer à la maison ), celles qui occupaient les postes les moins gratifiants commencent à se dire : « A quoi bon me battre pour un emploi mal payé que je peux perdre du jour au lendemain ? Je vais faire de mon enfant mon chef-d'œuvre, ce sera mon épanouissement personnel. »
La crise économique de 1990 a donc pour effet de renvoyer déjà les femmes à la maison ?
Oui, mais pas seulement elle. Partout en Europe, une idéologie que je qualifierai de « naturaliste » commence à se répandre de façon souterraine. Cette idéologie remet à l'honneur la notion d'instinct maternel et encourage les pratiques écologiques. Cela se traduit en particulier par une incitation très forte à allaiter, avec l'idée qu'une femme « doit » son lait à son enfant. Si elle ne le nourrit pas, elle compromet son équilibre psychologique et son développement. L'allaitement n'est plus un choix, ça devient un diktat.
Cela va de pair avec une réassignation de la femme à la maison : quand on allaite à la demande pendant deux ans, comme le recommande l'OMS, on est à la disposition de son bébé. Difficile de reprendre le travail ! Pour ...
... peu qu'on ait deux enfants, on passe quatre ou cinq ans au foyer.
Et celles qui font le choix de travailler alors, ce sont de mauvaises mères ?
C'est ce que sous-entend cette morale, d'autant plus dangereuse qu'elle se fonde sur le bien-être de l'enfant. Le message est clair : « Si vous ne revenez pas aux fondamentaux de la nature, ce sont vos enfants qui vont en faire les frais. » On fait croire aux femmes qu'elles doivent tout à leur enfant. Non seulement leur lait, mais aussi leur temps et leur énergie. On leur conseille de passer les trois premières années à la maison, on les incite à reprendre à temps partiel. Mais le discours « maternaliste » ne prend pas en compte deux choses très importantes. Un : quand on arrête de travailler pendant plusieurs années, le retour au travail est très difficile. Deux : actuellement, un couple sur deux ou trois se sépare. Une femme doit avoir les moyens de survivre et de faire survivre son enfant. C'est aussi une question de liberté, ça lui épargne d'être aliénée à un homme.
Vous dénoncez une véritable régression. Pourquoi ?
Aujourd'hui, priorité est donnée à l'enfant sur la femme. C'est « l'enfant d'abord ». On est loin du « moi d'abord » des années 1970 ! Mais à trop charger la barque des devoirs maternels, on ne laisse plus aux femmes qui veulent continuer à mener leur vie qu'une seule option : tourner le dos à la maternité. Beaucoup ...
... d'Européennes ont fait ce choix. On voit apparaître un nouveau style de femmes qui disent : « Je ne me sens pas capable de donner à mon enfant tout ce qu'on me demande de lui donner, alors je choisis un autre style de vie, je privilégie ma vie personnelle et professionnelle. »
En France, quel est l'impact de ces injonctions maternalistes ?
Chez nous, le discours culpabilisant ne passe pas si bien que ça. Les Françaises restent les plus actives d'Europe. Et les plus nombreuses à reprendre un poste à temps plein avec un enfant.
Quels messages avez-vous envie de faire passer aux femmes ?
Je voudrais leur dire de résister à la culpabilisation qui entoure les mères. Pour être la mère la plus adéquate possible, il faut trouver la bonne distance entre les besoins de son enfant et ses désirs propres. Si on n'a pas envie d'allaiter, on allaitera mal.
Mieux vaut donner le biberon, ce n'est pas un poison ! Je les supplie aussi de ne pas décrocher du monde professionnel. Y garder ne serait-ce qu'un pied, c'est mieux que de rentrer à la maison.
Même si, avec la nouvelle crise économique que nous traversons, la vie en entreprise est extrêmement rude, même si travailler n'assure plus l'indépendance financière, c'est une façon de rester insérée dans la société et d'échapper à la solitude.
On vous a accusée de vouloir détourner les femmes de la maternité...
Je ne suis ni anti-allaitement, ni contre les femmes au foyer. J'affirme simplement qu'on ne peut pas réduire les femmes à un seul bloc. Elles ont des désirs différents, et tous ces désirs sont respectables. Si j'ai pris la plume, c'est parce que les femmes qui subissent le plus de pression aujourd'hui sont celles qui refusent de se conformer au modèle de la mère parfaite et qu'elles n'ont pas forcément les moyens de se défendre. Ce n'est pas pour critiquer celles qui ont envie de rester à la maison... Chacune doit pouvoir rester libre de ses choix. Fin de citation
Autre extrait:
Une interviewe par Anne Crignon et Sophie des Désert
Publication du Nouvel Observateur
N. O. - Ne pensez-vous pas que, si le féminisme de Beauvoir a si peu d'écho aujourd'hui, c'est qu'elle a exclu la maternité de sa réflexion et de sa vie ?
E. Badinter. - Beauvoir a sous-estimé la question maternelle. Une fois, je lui ai demandé : « N'avez-vous même jamais rêvé d'être enceinte ?» Elle m'a répondu non. J'y ai à moitié cru. Je pense que l'expérience de la maternité est une telle aventure qu'on peut en rêver, même quand on ne veut pas d'enfant.
N. O. - C'est l'instinct de reproduction.
E. Badinter. - Non, arrêtez avec ça !
N. O. - Vous continuez à penser, après Beauvoir, que la mère est une figure sociale construite ?
E. Badinter. - Oui. Par exemple, je crois qu'on a tellement considéré la maternité comme un fait de nature qu'on s'interdit de réfléchir aux maternités éprouvantes ou ratées. Si on était naturellement déterminées à être mères, on serait toutes des Mozart de la maternité. Or il y a un nombre incroyable d'enfants abandonnés à eux-mêmes, sans même parler des violences. Je suis reconnaissante aux femmes qui, avant d'enfanter, se demandent : « Serai-je capable d'assumer ? »
N. O. - Vous écrivez que « le bébé est le meilleur allié de la domination masculine »...
E. Badinter. - La formule est provocatrice à dessein. Dans les années 1970, il y avait une tentative de faire pression sur les pères pour tout partager. On a été assez offensives sur ce thème. Puis ce discours a disparu. Si on considère que c'est dans l'allaitement, dans la fusion mère-enfant que se développe au mieux l'enfant, on justifie d'avance, d'une certaine manière, que les pères s'éloignent. Fin de l'extrait
L'instinct maternel – la famille -
Avant même de parler de faire des enfants et d'en laisser supporter tout le poids de l'éducation aux femmes, sous une profusions d'alibis comme notamment le plus important d'entre-eux, le '' mythe de l'instinct maternel '' – mythe qui sous entend un inexistant '' instinct paternel ''
Il y aura toujours des esclaves pour nier la dépendance – et pour certaines de le payer très cher quand après une séparation de se retrouver en difficulté [ dans ]- comment dit-on déjà ? '' En famille monoparentale ''
Il serait bien de ne pas oublier que rien ne protège mieux la femme que son indépendance financière
Un vrai problème - réfléchir sur le bien fondé de la famille et de la notion qui lui est afférente la filiation biologique – car le sujet c'est aussi celui du devenir des enfants -
Certains – j'en ai l'habitude me diront « vous voulez détruire la famille »...
La famille est une construction de religieux (1) – un archaïsme qui vole en éclat chaque fois que des femmes et des hommes se reconnaissent dans des valeurs positives où la hiérarchie est fondée sur le mérite et non pas sur valeurs négatives guerrière masculine où l'homme est présupposé supérieur à la femme
Ce que l'on appelle les familles élargies quand les adultes qui la composent se débarrassent de leur égocentrisme sont plus susceptible de proposer un mode de vie harmonieux et paisible pour les femmes et les hommes et de construire une meilleure éducation des enfants Crab
(1) Quelques exemples dans la foule des inepties que contiennent les textes masculins des religions où « dieu » n'a pas de sexe mais un genre masculin
Paul -Épître aux Corinthiens I- 11,3 - " L'homme est le chef de la femme " -
Augustin - La Cité de Dieu XIX - " Ceux qui prennent soin des autres commandent, comme le mari à l'épouse..." idem dans l'islam – les religions duelle [ les monothéistes s'adressent à l'homme et non pas à la femme ]
" Tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain, ni son esclave, ni son bœuf, ni son âne, ni rien qui lui appartienne."
" Il y avait environ cinq mille hommes, sans compter les femmes et les enfants." ( Matthieu 14:21 ).
" Je veux cependant que vous sachiez que Christ est le chef de tout homme, que l'homme est le chef de la femme, et que Dieu est le chef de Christ. " ( 1ère épître aux Corinthiens 11:3 ).
Dans le coran - " Les hommes sont supérieurs aux femmes à cause des qualités par lesquelles Dieu a élevé ceux-là au-dessus de celles-ci, et parce que les hommes emploient leurs biens pour doter les femmes. Les femmes vertueuses sont obéissantes et soumises." ( 4/38 )
Ect...Ect...
La suprématie de l'homme sur la femme est le socle de toutes les religions duelle - leur moraline - sans le moindre rapport disons par commodité '' dans une croyance monothéiste ''
Le_Conflit_la_femme_et_la_mère : 2 vidéos
L'involution
Vidéos 1
http://blvids.free.fr/Elisabeth_Badinter_la_femme_et_la_m%c3%a8re-3.flv
Vidéo 2 - suite -
http://blvids.free.fr/Elisabeth_Badinter_Le_Conflit__la_femme_et_la_m%c3%a8re-4.flv
En suivant lire - à propos de deux films - CHAOS et DÉCHAÎNÉES
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/chaos-de-coline-serreau/
14:24 Publié dans 20 Élisabeth BADINTER: Le conflit la femme et la m | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Élisabeth_badinter, laïcité, féminisme, enfant, femme, amours, mère, religion | Facebook | | | Imprimer |
27/10/2009
Fier D'être Français
27.10.2009
FIER D'ÊTRE FRANÇAIS
Avant propos
Sur la difficulté à laquelle est confronté, dans les pays qui se réclame de l'islam, arabes ou noirs qui se battent pour un état laïc
Exigent la reconnaissance de l'indépendance d'esprit...
C'est d'autant plus important que dans nos pays libres, régulièrement la position des politiques ou celle de bon nombre de personnalité de nos sociétés civiles se conforme dans ''le relativisme culturel'' - ''le multiculturel'' qui ne peut conduire qu'a communautariser
Confondre différence et diversité (1), revient à poignarder dans le dos toutes les femmes et les hommes (laïcs) qui dans ces pays (y compris dans le notre pays) refusent l'assujettissement des consciences au clan ethnique-religieux ou le principe de non séparation de l'État et de la religion
Refuser l'aliénation revient à rejeter l'idéologie du patriarcat
Donc le débat (2) sur les valeurs qui font notre identité de français-ses, je le valide car il ne peut y avoir de développement ni de renouveau de développement sans l'égalité homme femme
C'est parfaitement vérifiable et le constat est sans appel - c'est symétrique dans tous les pays ou les femmes n'ont pas été scolarisées et subissent la domination masculine, ce sont les pays plus pauvres, l'état y est déliquescent, corrompu ou inexistant
Hors force est de constater que la plupart des atteintes à nos valeurs sont portées par les tentatives de faire admettre ''de petits arrangements islamistes'' sous l'œil bienveillant des principales instances chrétienne qui ne perdent pas de vue la manne colossale que pourrait rapporter (par exemple) le développement des écoles confessionnelles
Sans compter la menace que fait peser sur nos libertés la pression des religieux - Il est bon de rappeler que l'égalité hommes-femmes et plus particulièrement les droits de la femme (1) ont été obtenu contre les religions. Crab
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Diversité: Mariage forcé, polygamie institutionnalisée, crimes d'honneur, excision, homophobie, apostat...ect...
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Même s'il n'est qu'un des nombreux problèmes à traiter dans notre pays.
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Ces même religieux qui parle d'assassinat quand il s'agit de quelques cellules et cependant n'hésitent pas (dans certains pays) à tuer un médecin qui lui est être pensant, doué de raison et d'émotions... pour sa pratique d'avortement...
Notes
En Alsace et Lorraine des enseignants de la religion sont salariés avec les deniers de tous contribuables de notre pays
Comment se fait-il qu'il n'y est pas dans ces mêmes écoles d'enseignants salarié de l'athéisme. La République ne reconnaitrait-elle pas l'éthique ou la morale non religieuse?
LIRE CI-DESSOUS
Par MOHA MOUKHLIS
L’arabo-intégrisme fonde une théocratie et un mode d’organisation de la société sous tous ses aspects. Du totalitarisme à l’état pur. Aucun respect pour le choix des individus et des droits humains. Une vision absolue pour régenter le politique et le social et convertir de gré ou de force toute l’humanité. Son credo : contrôler dans leurs moindres détails les activités politiques et sociales des individus sans aucune restriction, la vie des fidèles et s’assurer que les autres religions ne puissent pas gêner, en se basant sur un corpus de devoirs « institués par Dieu » mais contrôlés par une autorité humaine. Sans exception, ces devoirs sont fondés sur l’impénétrable volonté de Dieu et ne s’exercent qu’à son profit. Toutes les obligations que l’on peut imaginer y sont traitées, toutes les obligations imposées aux hommes dans n’importe quelle circonstance et en rapport avec n’importe quelle tierce personne.
Pour cette doctrine démoniaque, l’être humain n’est pas libre de penser ou de décider par lui-même. Il lui est seulement permis d’obtempérer, d’accepter les commandements divins tels qu’ils furent infailliblement interprétés par les bigots de la foi, qui refusent les droits des femmes et des minorités. Les païens et les incroyants ne bénéficient d’aucune mesure de tolérance. Pour ces derniers, c’est la conversion ou la mort. Les juifs et les chrétiens sont traités comme des citoyens de seconde classe. Des mécréants à égorger dans la jubilation.
Pour ceux qui l’ignorent, les arabo-intégristes présentent leur doctrine comme un système global (et parfait) voulu par Allah. Le pouvoir temporel et le pouvoir religieux se confondent, d’où cette appellation bien connue de « République » islamique et, dans certains états semi fanatisés, l’enchâssement de la doctrine dans la constitution en tant que référence officielle de l’État et source de la législation. Même dans les états considérés comme « laïcs », la loi stipule que le chef d’État doit obligatoirement être musulman, les portefeuilles des ministères sont détenus presque exclusivement par des musulmans, en particulier les ministères importants. En Égypte (pays supposément laïc) où l’on compte une minorité chrétienne d’au moins dix millions de personnes (les Coptes qui ont donné son nom à l’Egypte) seul le ministère de l’approvisionnement (sujet de doléances favori des égyptiens) est occupé par un copte. Boutros Ghali architecte des accords de paix avec Israël a été déchu de son titre de ministre par intérim des affaires étrangères en 1978 (en pleins pourparlers) et nommé ministre d’état sans portefeuille pour la simple raison qu’il n’est pas musulman, ce qui ne l’a pas découragé de servir son pays et la cause de la paix. Quand il a été nommé Secrétaire Général des Nations Unies par le Conseil de Sécurité de l’ONU, les musulmans n’ont pas caché leur irritation : l’Égypte n’avait-elle pas de musulmans assez qualifiés pour le poste?
La discrimination religieuse est inscrite en toutes lettres dans la doctrine arabo-intégriste, les musulmans ne doivent en aucun cas « obéir » à un supérieur non musulman. Dans les pays basés sur cette doctrine et à constitution « laïque », les postes de responsabilité dans la fonction publique, les institutions d’enseignement, les hôpitaux, les entreprises d’état, la police et l’armée sont réservés aux musulmans par une sorte de règle non écrite mais implacable.
Il s’agît, pour cette topique, d’imposer par la violence des règles qui s’opposent littéralement à la déclaration universelle des droits de l’homme.
L’article 1 de la déclaration affirme que « Tous les êtres humains naissent LIBRES et ÉGAUX en dignité et en droits... ». Que disent les arabo-intégristes? que les femmes sont des êtres inférieurs, elles dépendent de leur tuteur (père, frère ou oncle paternel) ou de leur mari, leur témoignage devant une cour de justice vaut la moitié de celui d’un homme, elle n’ont pas le droit de se déplacer librement, ne peuvent disposer de leur propre personne, ne peuvent épouser un non musulman, leur part d’héritage vaut la moitié de celle de l’homme, elles peuvent être légalement violentée par leur mari si celui-ci craint ou anticipe leur désobéissance, elles ne peuvent refuser ses avances sexuelles, elles ne peuvent quitter le domicile conjugal même si elles sont violentées, elles peuvent être répudiées à tous moments et n’ont pas en contrepartie le droit de répudier leur mari, elles sont tenues de partager leur mari avec d’autres épouses, elles ont l’obligation de se couvrir le corps au complet et ne rien révéler de leur épiderme.
En ce qui concerne les non musulmans, cette doctrine ne leur reconnaît qu’un statut inférieur comme on l’a déjà démontré, ils ne peuvent témoigner contre un musulman, ne peuvent monter à cheval, ni porter des armes (ils ne peuvent exhiber un statut social égal à celui des musulmans), leur domicile doit être en tout temps ouvert aux musulmans de passage, ils doivent en tout temps céder la place aux musulmans, ils doivent porter des signes distinctifs (comme l’étoile imposée aux juifs par Hitler) et se raser la tête, ils doivent payer la taxe tout en s’humiliant.
L’article 3 de la déclaration affirme que « Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne :» Que décrète les arabo-intégristes ? Les athées n’ont pas droit à la vie, au même titre que les polythéistes ils sont condamnés à mourir et ne peuvent échapper à la mort qu’en se convertissant à l’islam. La peine de mort est prescrite à ceux parmi les musulmans qui abandonnent leur religion. Les apostats.
L’article 5 de la déclaration affirme que « Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. ». L’arabo-intégrisme prévoit l’amputation des mains pour le vol, des pieds la flagellation en cas d’adultère pour les célibataires, la lapidation en cas d’adultère pour les personnes mariées et la décapitation pour les apostats.
L’article 6 de la déclaration affirme que « Chacun a le droit à la reconnaissance en tous lieux de sa personnalité juridique». La notion de personnalité juridique appliquée à l’être humain signifie qu’il est libre de ses choix tout en étant responsable moralement et juridiquement de ses actes. Cette notion n’existe pas dans cette doctrine pour qui l’être humain est soumis aux règles immuables de la divinité, il est soit observant ou transgresseur de ces règles.
En Arabie, terre du des « gardiens des lieux saints de l’islam wahhabiste », il est interdit aux non musulmans de pratiquer leur religion, de construire des édifices de culte et même de porter des signes religieux distinctifs tels qu’une croix autour du cou, la possession d’une bible et tout autre livre religieux est formellement interdite. Il est formellement interdit sous peine de mort d’abandonner l’islam. Les ulémas ont le droit d’annuler un mariage sans le consentement du couple du simple fait que l’époux a émis une opinion considérée comme contraire à l’orthodoxie islamique, c’est le cas d’un professeur d’université du Caire que les ulémas d’Al Azhar ont littéralement divorcé de sa femme et qui s’est vu obligé de s’exiler en Europe.
Dans divers programmes scolaires inspirés de cette topique liberticide, des critères spécifiquement arabo-intégristes ont été utilisés pour restreindre les libertés garanties par le droit international. Dans ces programmes la doctrine est conçue comme un moyen de restreindre les libertés individuelles et de maintenir les individus dans un état d’infériorité vis-à-vis l’Etat et la société.
Ces programmes arabo-intégristes n’accordent aucune protection réelle aux minorités religieuses. Dès que ces programmes traitent de la question des droits des minorités religieuses, ils semblent retourner aux directives de la charia qui appellent à reléguer les non-musulmans à un statut inférieur s’ils appartenaient au peuple du livre (ahl al Kitab) et à nier tout droit humain à ceux qui n’appartiennent pas aux religions juive et chrétienne.
Dans des pays tels que le Soudan, le Pakistan ou l’Iran, les programmes officiels arabi-islamo-wahhabistes se sont traduits par de sérieuses violations des droits des femmes, des non-musulmans, des bahaïs, des ahmadis et de bien d’autres minorités religieuses dont les chrétiens. Dans ces pays, on supprima les procédures pénales, limita l’indépendance des magistrats, plaça la justice sous le contrôle de l’autorité politique pour transformer les tribunaux en instruments d’intimidation et de répression.
L’arabo-intégrisme est-il réformable? Peut-on envisager l’émergence d’un mouvement qui se contentera d’être une religion personnelle respectueuse du choix des individus et des droits humains, qui ne prétendra plus régenter le politique et le social et qui écartera de son programme le projet de convertir de gré ou de force toute l’humanité? La question mérite d’être posée. D’autant plus que les adeptes de cette doctrine conçoivent leur avenir dans le passé. Un anachronisme flagrant qui enlise les sociétés où sévit ce fléau qui menace la civilisation humaine.
Au Maroc, le Mouvement amazigh reste l’unique alternative face à cette nébuleuse qui enfante le sous développement, l’arriération et le fanatisme
http://www.amazighworld.org/news/index_show.php?id=1949
http://www.amazighworld.org/news/index_show.php?id=1936
http://www.amazighworld.org/news/index_show.php?id=1956
14:42 Publié dans 57 Fier d'être Français | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : culture, société, laïcité, français | Facebook | | | Imprimer |
11/06/2009
Discours du Caire
Confusions entre croyances et politique
Discours du Caire
Acrylique - CRAB - 1996
OBAMA ( de ) ; et de l'indépendance d'esprit...
Ou l'art de poignarder les femmes dans le dos, pour le grand ravissement des chantres du relativisme culturel
Ce discours du Caire, nie par omission que dans les pays qui se réclament de l'islam vivent des laïcs, des athées ou des agnostiques
Oublieux des femmes fouettées, assassinées ou emprisonnées parce qu'elles savaient que le voile, la burqa ou le tchador n'ont rien à voir avec une croyance monothéiste
Mais dit au Caire par OBAMA et répété par un intervenant musulman [ sur le plateau de C dans l'air F 5 ] ce jour, « l'islam n'est perçu qu'aux travers des stéréotypes négatif »
Certes l'Islam n'est pas composée d'idéologies inacceptables dans tous les pays ou il est manifeste, mais c'est le cas dans un grand nombre de pays comme par exemples dans les pays du Maghreb, du Proche Orient ( sauf la Jordanie ), du Moyen Orient, en Iran, au Pakistan et en Afghanistan pour citer les principaux
Mais toutes ces femmes et tous ces laïcs ont parfaitement identifié que dans ces pays domine une idéologie d'origine masculine destinée à assurer la suprématie de l'homme sur la femme
Ce verbiage fait injure aux femmes, aux combats des laïcs, originaires de ces pays qui se réclament de l'islam et qui sont venues se réfugier dans les pays européens
En matière de Droit de l'Homme, ( et plus particulièrement des droits des femmes ), il n'y a pas ni d'Occident ni d'Orient, il y a une planète habitées par des personnes reconnues comme sujet ou non
Les droits de la femme, ceux des personnes d'orientations autres que hétérosexuelles sont plus ou moins bafoués dans tous les pays du monde, mais il n'empêche que le pire et l'insupportable est localisé dans les pays qui se réclament de l'islam, pays que j'ai cité plus haut sur cette page; n'est déplaise au philosophe musulman qui sur le plateau de C dans l'air, qui lui par mimétisme s'en est tenu et s'est complut dans '' ses propres généralités '' - c'est un démagogue …( Dans un deuxième temps ce '' philosophe '' a essayé de se reprendre mais sans pour autant sortir des généralités )
Il n'y pas ; ni d'Occident, ni d'Islam des lumières - il n'y a que des peuples ( ou partie de populations dans chaque pays ) capables de respecter les femmes et d'admettre l'indépendance d'esprit des personnes
N'est pas discutable
Protéger les jeunes filles d'un mariage contraint [ forcé ]
Le droit des femmes : Leur autonomie et leur liberté
L' Indépendance d'esprit....
J'ai noté qu'en France dans sa déclaration à propos du débarquement, « du sacrifice de soldats de foi et sans foi » - certes il n'était plus au CAIRE. Le vent, ce jour là, venait et soufflait de l'intérieur de notre territoire
Prétendre que dans chaque confession '' on '' trouve tout et son contraire permet de mieux comprendre que l'on peut se passer de dieu et des religions, autant d'inventions qui n'ont pas d'autres objet que de diviser les hommes, et plus particulièrement de rendre [ dans l'islam ] les femmes captive du regard du clan
Ni l'un ni l'autre ne sont indispensable pour faire une recherche et une démarche éthique...
OBAMA, est une personnalité de couleur, certes, certes, mais encore très BUSH à l'intérieur
Sa particularité, préférer la cuisine des chefs plutôt que de prendre le temps de se rendre sur un monument érigé en mémoire de la Résistance
Ce qu'il y a de dramatique dans ce discours - c'est à travers '' ce soutien '' apportés aux femmes '' voilées volontaires '', voir Obama s'aplatir '' à l'américaine '' en confortant de fait les dictatures ou régimes antidémocratiques tous fournisseurs de gaz et de pétrole
Chaque fois que les États-Unis soutiennent les dictatures les islamistes...en tire le meilleur profit
CRAB
L'ATHÉISME ( de ) ;
et ses pourceaux...
L'athéisme est chargé de toutes les connotations, plus fantaisistes les une que les autres, que lui attribue ses pourceaux - il faudrait pratiquement consigner l'ensemble des interprétations dans un nombre incalculable de livres...
Un discours voilé
Comme je l'évoquais plus haut OBAMA fait dans son discours du Caire la confusion entre croyances et luttes politiques
Cette confusion '' fondée '' sur la négation '' par omission '' ( volontaire ou non ) du '' monde des incroyants '' est une régression
C'est d'autant plus grave s'il feint d'ignorer t que toute personne qui fait preuve d'indépendance d'esprit fait l'objet de toute sorte de censure ( ou pire ) dans la plupart des pays qui se réclament de l'islam
La pire des censures c'est celle fabriquée par l'interdiction de penser
Comment ?
Par l'apprentissage par chœur du coran infligé aux enfants en bas âge au lieu de les aider à penser par eux mêmes
L'endoctrinement ( 1 ) par le bourrage de crâne - le pire fléau inventé par des hommes...
L'athéisme
Sachant qu'il y plusieurs courants philosophiques qui se réclament de l'athéisme, pour ma part je préfère intervenir tout simplement en tant que incroyant
Incroyant - définition
Personne ( sujet ) indépendante d'esprit
( Une définition, que vous ne trouverez pas dans les dictionnaires....)
La confusion OBAMACADABRANTESQUE
Parler de religion ( comme un pape ) en triant quelques lentilles sans rapport ou disant le contraire de ce que l'on peut trouver dans chacun des textes de toutes les confessions précitées, c'est éviter de faire le discours politique sur la situation ou sur la nature réelle des conflits qui part d'Asie centrale pour aboutir ( sauf la Jordanie, la Tunisie, peut être un peu le Maroc ) en bordure des rives Nord Afrique de la Méditerranée
Le discours politique
Celui que j'aurais aimé entendre
Un propos débarrassé, épuré de toutes pollutions religieuses - consisterait à convenir que c'était une erreur d'envahir l'Irak, la priorité était de s'occuper correctement de l'Afghanistan, de l'Iran et de ne plus aider ( ni financièrement et militairement ) tout état qui ne respecte pas les résolutions de l'ONU
Le terrorisme concernant pratiquement la plupart des pays - d'insister sur des méthodes de luttes en partenariat
C'est un résumé, mais qui permet de démontrer que la politique ( le discours ) se passe de la religion surtout quant '' on '' prétend prendre une position et y répondre en toute clarté - Crab
( 1 ) Consulter les analyses de FREUD à propos de l'endoctrinement des enfants dans la religion - vivant de nos jours je pense qu'ils serait littéralement horrifié par les pratiques en vigueur dans les écoles coraniques
A L'attention des scribes de OBAMA
L'ISLAM ( de ) ; et des lumières...
Un éclairage à la lanterne
Dans l'islam le '' sujet '' n'est que le membre de la communauté de fidèles d'Allah. il est un '' sujet '' collectif guidé par un texte sacré, ce qui a conduit à l'avènement de théocraties
.
Des lumières d' ultras des lumières
Dans les pays qui ne se réclament pas de l'islam ce sont les femmes qui ont lutté pendant des siècles pour la reconnaissance de leur statut de sujet
Faire cette différence
C'est comprendre ce qui rend inutile de modifier ou d'interpréter des textes
Qu'il est préférable de penser par soi même et non pas écouter le discours démagogue d'un chef d'état qui cherche à se faire bien voir par ses maîtres plutôt que d'étudier sérieusement...
Crab
L'ISLAM ( de ) ; et du genre masculin...
Qui signifie en langue arabe soumission - ( ...peut-être OBAMA, qui peut savoir... )
La soumission à dieu est symbolique de l'état d'esprit d'un croyant;donc il ne peut pas se déclarer indépendant d'esprit, puisque pour lui la religion est une vérité absolue, donc indiscutable
Par exemple puisque un des sujets de ce forum est l'Islam par devers la version des scribes de OBAMA ; se veut à la fois religion, mode et système de gouvernement et règle de la vie quotidienne
Cela dit, cela vaut pour les autres monothéismes ; mais nettement mieux camouflé sous une terminologie '' joliment nommé '', '' nos valeur '', ( comme ils disent )...
Sinon la censure tentée pratiquement en permanence à l'encontre de toutes critiques des textes religieux, ou l'interdiction dans de nombreux pays ne serait pas observée...
Élevé dans le mensonge monothéiste bon nombre de croyants ( c'est en tout cas comme cela qu'ils se comportent ) n'admettent pas la construction de notre langage fait des symboles issues du raisonnement ( 1 ) constitutifs de notre culture sans lesquels il n'y aurait pas de repères dans la vie du groupe ni de porter à connaissance aux autres groupes ( Citoyens )
Crab
( 1 ) La laïcité, par exemple, est un pilier notre culture , sa constitution en loi est symbolique
Ne pas compter sur qui vous savez pour expliquer correctement la laïcité à OBAMA
OBAMA parait ignorer ce que son pays doit aux ultras des lumières
VOILE ( du ) ; et du fog sur le Caire...
Le fog Obamacadabrantesque
Obama ignore que la liberté sans l'éthique est le terme employé par toutes les dictatures religieuses ou non religieuse
Que signifie les libertés religieuses, mise en avant par OBAMA à propos du voile symbole du patriarcat dans ce qu'il a de pire et autres attributs du même acabit...
Cette notion des libertés religieuses est associée au respect des croyances - dans ce cas laissons sur notre sol pratiquer la lapidation, l'excision, le mariage forcé, la polygamie comme privilège masculin, l'interdiction de l'école aux filles, interdiction d'autonomie et de liberté pour les femmes...Etc...Etc...
Éthique
Il est facile de constater que le mot liberté, et le sens que nous attribuons à nos libertés sont nuls et sans effets sans l'éthique
Il n'y pas la liberté ni de libertés qui ne soit issues d'un raisonnement et cela porte un nom - L'éthique
C'est au nom de la liberté religieuse que des femmes revendiquent dans les pays démocratiques le droit de porter en tout lieu le voile et autre...
Nul ne peut ignorer que le port du voile était interdit à la putain non acceptée par le mari dix sept siècles avant la rédaction du coran. Historique du voile publié - entres autres - sur la plupart des forums.
( Ni que le mot voile n'a pas d'équivalent en langue arabe au septième siècle )
Non assistance à personne en danger
Ces femmes, d’elles-mêmes, devraient rejeter le port du voile en guise de solidarité avec leurs consœurs de l’étranger victimes des intégristes, car en portant le voile pour revendiquer leur cause, ne se rendent-elles pas indirectement coupable de non-assistance à personne en danger ?
Au féminin la liberté des unes ne devrait jamais se revendiquer au détriment de celle des autres - Crab
CROYANCES ( des ) ; et de la raison...
15 juin 2009
Je constate que la dernière déclaration d'OBAMA et des européens est dérisoire et débilitante
Déclarer que Nétanyahou fait un premier pas, c'est sordide
Un règlement du conflit équitable ?
Relisez les accords d'Oslo – ceux encore plus parfaitement équitables de 2003 ( les Accords dits de Genève ), et vous comprendrez le grotesque de cette position de Nétanyahou et des déclarations internationales qui ont suivies...
Que dit le pouvoir israélien ?
( Et cela n'a rien à voir avec l'identité juive proprement dite ) - mais cela à bien avoir avec une croyance aussi stupide que toutes les autres croyances, que ce territoire « c'est dieu qu'il leur à donné », pour justifier la colonisation
Cela ne vaut pas mieux que les discours sur '' la terre '' du Hamas
Croyances et luttes politiques sont deux notions incompatibles
La confusion faite entre croyances et luttes politique conduit les individus à des comportements ou choix irrationnels, incohérents; conduisent à des prises de positions ennemies de l'humanité
Certaines personnes me l'on fait savoir, s'étonnent que je refuse un discours, celui du Caire, qui fait la confusion entre croyances et luttes politiques...? ? ? - Crab
DEUX ( et ) ; ne fait plus la paire...
Deux papes, les deux derniers, ( dont celui qui bouge encore ), en déplacement au moyen Orient ont fait un même discours œcuménique avant et identique à celui d'OBAMA
Même, si je ne prends pas au sérieux ces deux mitrés, eux ces deux là, étaient '' selon leur nature '' dans leur rôle
Ce que j'attends d'un politique, c'est un discours politique et en suivant la mise en œuvre
( Réf ; plus haut sur cette page )
PAPE ( du ) ; à l'inpapitude...
L'angélisme d' OBAMA ou de son passe temps à jouer au pape n'a en rien touché les extrémistes des deux bords
Le refus de geler la croissance des colonies ( 1 ) validée une fois de plus, hier, par le ministre de la défense israélien, ni d'autre part aucune intention manifestée du hamas d'accepter le principe de partage de la terre
En dehors des '' Accords de Genève '' que je n'ai cessé d'évoquer plusieurs fois chaque année passées...
Une fois de plus Je rappelle également l'excellente proposition de THÉO KLEIN, qui judicieusement indiquait que pour ne pas démanteler la plupart des colonies, ils suffisaient que les colons acceptent de devenir citoyens du futur État palestiniens - Crab. 18 Juin 2009
( 1 ) Colonies qui pour moi sont toutes illégales au regard de toutes les injonctions exposées par la communauté internationales depuis plusieurs décennies
17 04 2009
Athéisme - Judaïsme
L'ATHÉISME ( de ) ; et du Judaïsme...
Ce qui fait la différence c'est que certains christicole ou mahométan préfèrerait qu'il n'y ait eu personne avant eux
L'IDENTITÉ
Un juif peut affirmer sa judaïté, son appartenance à un peuple sans que l'État contemporain d'Israël ( 1 ) ait pour autant un rapport avec l'identité juive proprement dite et se déclarer athée - ce n'est pas le cas ''de ces certains autres'' qui s'empresseraient d'exclure , d'emprisonner ou encore d'assassiner...
C'est bien parce que les juifs incroyants et croyants considèrent qu'après la mort c'est le néant qu'ils ont sans que ce soit partagé de la même manière par tous ce besoin presque impérieux de transmettre leur culture
Pour Jacques ATTALI « la philosophie juive est un athéisme avec au centre dieu » dit-il...
C'est un point de vue intéressant, singulier, évite le piège sectaire et ce n'est pas vraiment important de ne pas le partager en totalité, du moins pour ce qui me concerne car je n'ai nul besoin de la plus petite référence déiste pour une démarche éthique ou humaniste... - CRAB
( 1 ) ...je soutiens la nation israélienne mais pas la colonisation...
Lire en suivant : Les dix commandements + 1 x 2
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/texte-de-l-exode/
19:19 Publié dans a10 Discours du Caire - OBAMA | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : athéophobie, arabie_saoudite, barak_obama, michèle_obama, islamophobie, laïcité, voiles_islamiques, féminisme, droits-de_l'homme, caire, Égypte, islam | Facebook | | | Imprimer |
24/03/2009
La journée de la jupe
LÂCHETÉ ( la ) ; mise à l'index...
Le film
« La journée de la jupe », est un bon pied de nez à tous les hypocrites, politiques, associations religieuses et autres qui confondent les valeurs ou le droit des femmes de prétendent-ils, « de s'habiller comme elles veulent »
Enfin dénoncée clairement le délire des idéologies religieuses islamiste, qui n'ont pas d'autres objet que d'instituer dans notre société l'esprit de secte, et cela commence toujours par des tentatives de priver les femmes de la liberté d'être, en instituant un code du comportement et de tenter de l'élargir a toutes les femmes
Ces idéologies religieuses, « cultures de la haine de l'autre », visent d'abord la femme et cela passe toujours par la négation de la féminité - Crab
COURAGE ( le ) ; de soulever la jupe...
Diffusé vendredi sur Arte (record d’audience : 2,2 millions de téléspectateurs
Je reviens sur ce film, car il me donne le sentiment que je fais parti des gens qui depuis plusieurs années faisaient observer que perdre son image, sa féminité, n'était pas un choix de femme, mais bien une idéologie la négation de la féminité
Une idéologie masculine
" La journée de la jupe ", de Jean-Paul Lilienfeld, décrit le contraire de ce que les principaux médias se sont employés pendant de nombreuses années à minimiser; que toutes les religions et plus particulièrement la mahométane est à l'origine d'un accroissement de la misogynie dans bon nombre de quartiers dans les banlieues
Ces médias pour mieux noyer le poison sont allé jusqu'à recenser quotidiennement dans les J T et documentaires toutes les croyances ; une sorte de banalisation des superstitions que je n'ai cessé de dénoncer comme dissimulatrice d'une lâcheté largement répandue
La lâcheté nourrit toutes les religions, et ces jours derniers le constat s'est fait avec les déclarations kto à propos du préservatif
Il est clair que pour ma part j'étais et je reste outré du discours qui laissait et laisse entendre que critiquer ces minorités musulmane serait une forme de mutation islamophobie-racisme comme le clame par exemple le MRAP
Sous l'emprise de la culture musulmane qui réintroduit des idéaux d'un autre âge sur le sort de la femme dans la société serait une discrimination raciale menée à l'encontre de cette « pauvre petite minorité » au lieu de leur imposer par force, car de gré c'est peine perdue, les valeurs de la république, les droits essentiels qui permettent à toute femme de mener sa vie autonome et libre
Le courage du réalisateur et des acteurs-trices
Soulever la jupe de la femme est là pour rappeler aux citoyens, surtout aux politiques, aux chantres du relativisme culturels à tous ceux qui comme AUBRY (1) à Lille vont jusque à s'accommoder de petits arrangements bien lourds de conséquences que le vagin n'est pas une propriété masculine
Ce film pour moi réactualise la Tragédie Grecque, il était grand temps que notre pays renoue avec ses racines - Crab
(1) Autorise des horaires d'une piscine municipale pour un usage exclusif par des femmes de confession musulmane
Notes
Merci à Alain Finkielkraut, pour sa prise de position, le 23 mars 2009 dernier sur RCJ.
«un événement historique» et un «La journée de la jupe est un événement historique»
09.03.2009
La vérité des vérités
Le coran est l'expression d'une croyance moralisatrice pour le bon usage des maris jaloux
Il n'y a pas d'autres vérité que celles des lois que se donnent des peuples ou celles que leur imposent leurs tyrans
Dans quelques pays les peuples se donnent ou se voient infligés par leurs tyrans notamment dans les théocraties des lois religieuses. ( moraline ou idéologies de théologiens)
Dans d'autres pays civilisés (parce que démocratique, n'en déplaise...) se dotent de loi civiles fondées sur un socle commun; celui de la laïcité
Dans tous les cas la seule vérité c'est que les lois sont des constructions humaines - Crab
05.01.2008
La charia
...est une émanation de l’idéologie des obscurantistes
L’abrutissement obtenu par le martèlement quotidien des idéologues fanatiques, au fil des siècles, a pour objet de tenter d’effacer la part d’humanité qui fait de l’humain un être civilisé
Connue depuis l’anté-Islam (1), ces modes de vies hédonistes somptueux s’effacent progressivement siècles après siècle au profit d’une idéologie sexistes, homophobe et qui est probablement la plus sectaire - Crab
Citation
Un maître célèbre ès courtoisies, le musicien Ziryab, ouvrit, écrit Lévi-Provençal, au IXe siècle, à Cordoue, « si l'on peut dire, un véritable institut de beauté, où l'on enseignait l'art de se farder, de s'épiler, d'employer des pâtes dentifrices, de se coiffer, non plus en laissant les mèches de cheveux, séparées sur le milieu de la tête, retomber sur tout le front et recouvrir les tempes, mais en les portant courts et arrondis, dégageant les sourcils, la nuque et les oreilles »
Les femmes de la haute société n'étaient pas seulement raffinées, elles étaient aussi souvent d'une grande culture littéraire, et quelquefois émancipées
Les poétesses étaient nombreuses
On ne peut toutes les citer
On connaît la princesse Wallâda de Cordoue, qui avait inspiré à son amant, le vizir Ibn Zaydoun, ses meilleurs poèmes : « Bonheur ! Corps contre corps enlacés; bouche contre bouche écrasées. Pur délice ! » Et, quand vint la séparation: « Tu t'es éloignée ; je me suis éloigné. Ni nos coeurs n'ont guéri ; ni nos larmes n'ont séché » Fin de citation ( Source ; Jeune Afrique )
On l'admirait plutôt, elle ( 2 ) et ses émules, comme on admire aujourd'hui les personnes de talentueuses. A méditer - Crab
(1) l’anté-Islam, contrairement à ce que l’on lit bien trop souvent, était bien loin d’être une période barbare, en tous cas pas dans les villes arabes
C’était très nettement moins vrai dans les milieux de populations du désert ou nomades
( 2 ) On ne l'avait pas lapidée - la lapidation pour adultère, à l’époque, est une peine biblique
04.01.2008
Tomber le voile
Une idée intéressante, qui à le mérite de poser correctement le problème, lors de la journée internationale du droit des femmes, le 8 mars 2008, dans certaines ville
Extrait
Rosa Valentini ( 1 )
propose de voiler des hommes, qui marchent, tout de noir vêtus, avec une pancarte « Le voile c’est mon choix, c’est ma liberté » derrière des femmes superbes, hautes en couleurs et rayonnantes. Fin de l’extrait
Cette mise en scène serait la meilleure démonstration de contestation de l’argument fallacieux des partisans de l’installation, dans notre pays, de la discrimination sexuelle
Partisans de la séparation des hommes et des femmes, sectaires jusqu’au refus d’adapter leur religion qui prétendent qu’une femme voilée ou pire le fait '' en son âme et conscience '' - Crab
( 1 ) Source Riposte Laïque
03.01.2008
L'outrage
Ces femmes et ces quelques trop rares hommes qui sont encore aujourd’hui susceptibles d’exorciser les démons portés par une pseudo culture ethnico-islamique dominante dans les populations ou pays qui se réclament de l’Islam
Ces femmes et ces hommes qui ont été les porteurs des valeurs hédonistes de civilisations, outragés par l’obscurantisme sexiste des actuels intégristes - Crab
En dépit des interdits et des restrictions le conformisme a toujours été une affaire de culture et de milieu.
Certaines femmes musulmanes ont toujours voulu être libres et séduisantes
Elles ont affirmé leurs personnalités avec leurs allures
A l’image de Aicha B Talha petite fille de Abu Bakr, compagnon du prophète et nièce d’Aicha mère des croyants qui refusa le Hijab
Cette aristocrate alliait à la noblesse de sa naissance une fierté d’esprit et une grande beauté, qu’elle tenait d’ailleurs à laisser admirer
En effet, Aicha refusa de se voiler en déclarant avec malice que Dieu dans sa miséricorde l’a créée belle et qu’elle désirait montrer son œuvre. Très coquette, Aicha recherchait les hommages des poètes et savait tirer parti des sentiments qu’elle inspirait, au point qu’elle provoqua la destitution du gouverneur de la
Mecque Al Hareth el Makhzoumi, qui avait consentit à retarder l’heure de la prière pour lui permettre de terminer son « Tawaf » çad la circumbulation rituelle de la Kaaba
[.../...]
Sukeina
Sukeina, fille de l’imam Hussein le martyr de Kerbela, arrière petite fille du prophète Mohamed ne s’est jamais voilée et cela malgré sa jeunesse, sa beauté et la noblesse de son rang elle refusa également d’abdiquer sa personnalité et ne consentit jamais au principe d’obéissance au mari : «Taa» ni au droit de ce dernier à la polygamie.
Elle stipulait cette contestation de l’autorité masculine dans ces contrats de mariage. En outre ; en récusant l’institution du Hijab cette féministe d’avant garde sapa son symbolisme en tant que séparation institutionnelle de deux espaces distincts, un espace privé réservé à la femme et un espace public géré par l’homme
Loin de se soumettre aux lois de la claustration, la pétillante Sukeina tenait, en effet, un salon littéraire à Médine et organisait des soirées interminables où se côtoyaient artistes, poètes et hommes de Lettres de diverses tendances et de différentes religions
Très fréquemment, les grands poètes de! '' ghazal '', poésie érotique, de l’école du Hijaz venaient à la résidence de Sukeina réciter leurs poèmes, vanter leurs talents et écouter les critiques. Aux cotés du célèbre Omar Ibn Abi Rabiaa on cite al Awas, Djarir mais surtout al Farazdak semble s’y être rendu quand il se trouvait dans les lieux.
Sukeina ouvrait les discussions stimulait les débats littéraires, émettait des remarques, des commentaires sur l’emploi inadéquat d’un terme , d’un croisement , ou d’un motif inclus dans les vers cités les interventions de Sukeina relevaient une bonne connaissance de la poésie et de la culture de son époque
Elle a ainsi réussi à préserver l’école de la poésie « Ghazal » puisque ses adeptes étaient protégés et encouragés en bénéficiant de la caution des plus hautes sphères de la société médinoise
[.../...] Source IKBAL EL GHARBI UNIVERSITE EZZEYTOUNA
06.12.2007
LOIS ANTI-SEXISTES
OU L'ALIÉNATION
Suivant les propos d’une intervenante: Justifier le port du voile '' volontaire '' en en proposant l’argument fallacieux, je cite ou résume: « Que chacun de nous est le produit de l’éducation qu’il a reçut des ses parents...»
C’est faire la confusion entre éducation et endoctrinement
L’éducation - ce n’est pas endoctriner ou désinformer -
Recourir à ce type d’argument « chacun est le produit de son éducation », dans ce cas, sur notre sol - pourquoi ne pas accepter, le mariage forcé, l’excision, la polygamie, l’enfermement de la femme dans le foyer conjugal ?
Le relativisme culturel conduit systématiquement à nier l’identité de la femme, conduit à lui refuser l’autonomie et la liberté pour d’une manière ou d’une autre tenter de l’assujettir à l’idéologie
Je persiste et signe une fois de plus pour soutenir le principe d’une loi interdisant le port du voile islamique sur notre territoire
Une loi antisexiste est exigible au même titre que l’ont été les lois antiracistes bienvenues promulguées dans un passé récent - Crab
30.11.2007
Débile
En prison pour un ours prophète
Soudan
Une institutrice anglaise a été condamnée pour avoir nommé une peluche Mohammed
.../....
Gillian Gibbons a finalement échappé aux coups de fouet, mais elle reste en prison. Accusée d’insulte à l’islam devant un tribunal soudanais, cette enseignante britannique expatriée a finalement été condamnée hier soir à quinze jours d’emprisonnement – elle risquait six mois et 40 coups de fouets. Un porte-parole du Foreign Office a réagi immédiatement, exprimant la « déception » de Londres et annonçant que l’ambassadeur soudanais allait prochainement être convoqué « pour s’expliquer sur la situation ». Depuis le début de l’affaire, les autorités britanniques défendent bec et ongles cette institutrice qui a laissé les enfants de sa classe de Khartoum nommer un ours en peluche Mohammed
Source ; http://www.liberation.fr/actualite/monde/294873.FR.php
Que vaut cette religion qui à besoin de lois pour s’imposer ? - Crab
10.10.2007
Caricatures et le voile
Irshad Manji
Membre de la Fondation européenne pour la démocratie, un « think tank » basé à Bruxelles, Irshad Manji s'intéresse de près à la question de l'intégration des musulmans dans les sociétés occidentales. Elle s'indigne du fait que des fondamentalistes en Occident osent se réclamer de la liberté d'expression... jusqu'à temps que cette liberté soit celle de parler librement du prophète Mahomet
Elle fait référence, entre autres, à la crise des caricatures. Elle déplore que les journaux nord-américains s'y soient autocensurés parce qu'ils craignaient des émeutes. « La vraie histoire, c'est que des imams au Danemark voulaient créer des émeutes avec ces caricatures », dit-elle. Je fais valoir qu'à mon sens, choisir de ne pas publier, c'était aussi choisir de ne pas se faire manipuler par des extrémistes qui auraient justement voulu qu'on le fasse pour leur donner des munitions et leur permettre de dire après : « Regardez comme ils nous méprisent ». « C'est une façon intéressante de l'interpréter. Je vais y réfléchir », me dit-elle, à la façon de ceux qui sont plus intéressés par le débat que par le besoin d'avoir raison à tout prix
Et que pense cette musulmane féministe de la question du voile dans l'espace public qui se pose ici et ailleurs? Irshad Manji m'explique avoir changé son fusil d'épaule concernant la question du voile en France. Elle était d'abord opposée à la loi française interdisant le port du voile à l'école parce qu'elle croyait avant tout au libre-choix. Aujourd'hui, elle croit avoir fait une erreur en présumant que les jeunes femmes portant le voile en France le faisaient par choix.
« J'ai changé d'avis parce qu'une semaine avant l'entrée en vigueur de la loi sur la laïcité, un grand sondage demandait aux femmes musulmanes de France si elles appuyaient l'interdiction de porter le hijab à l'école. Et à la surprise générale, la majorité des femmes ont dit oui. Pourquoi? Non pas parce qu'elles s'opposent à l'islam ou au Coran. Mais parce qu'elles s'opposent à la violence, à l'intimidation et au harcèlement des hommes de leur communauté si elles ne le portent pas »
Irshad Manji rappelle que le voile, en fait, n'a rien à voir avec le religion. « Le Coran ne demande pas aux femmes de se voiler. Il demande aux femmes de se présenter de façon modeste. Cela peut vouloir dire porter des manches longues. Le hijab et le niqab viennent de la culture arabe tribale qui est antérieure à l'islam »
Dans Oser sa foi, Irshad Manji interviewe une dissidente yéménite qui refuse de porter la burqa. « Quand on nous dit de nous couvrir, c'est comme si on traitait notre corps en entier comme un organe génital », plaidera-t-elle. Un argument qui amène Irshad Manji à pousser la réflexion encore plus loin. « Beaucoup de femmes et d'hommes musulmans disent que les femmes dans le monde occidental sont traitées comme des objets sexuels. Mais ce que cette femme du Yémen dit, c'est : " Regardez. Quand vous nous dites qu'il faut nous couvrir, vous traitez notre corps entier comme un organe génital ! " Alors, comment pouvez-vous dire que vous ne nous traitez pas aussi comme un objet sexuel ? » Bonne question
Cette question et d'autres plus profondes encore sur ce que devrait être par exemple un islam moderne faisant place au débat d'idées, Irshad Manji les posera de façon très concrète alors qu'elle se rendra dès janvier à la New York University pour y diriger le « Moral Courage Project ». Un projet dont le but est de former des leaders qui oseront dénoncer les injustices au sein de leur propre communauté. Car sans autocritique, point de salut, dit-elle
..../....
Elkourilapresse Le dimanche 07 octobre 2007
Fin de l’extrait
15.09.2007
Les monstres nouveaux
SOS De la Fontaine
ils savent ce qu’ils font mais n’ont rien compris!
Quand le fanatisme religieux entreprend de fabriquer ses monstres à l’échelle industrielle
Technique d’endoctrinement des enfants dans la religion
Inculquer une religion, va dans le sens de la paresse intellectuelle qui habite beaucoup trop d’individus ; c’est plus facile de faire croire aux enfants que de leur apprendre à penser par eux-mêmes - Crab
Le Roi Lion inspire le Hamas
Après Mickey, c’est au tour du Roi Lion d’être '' islamisé ''
Depuis quelques mois, le Hamas emprunte à Disney ses personnages fétiches afin de servir ses propres idéaux pour mieux enrôler la jeunesse palestinienne
Le Hamas en roi lion, le Fatah en rats des champs. C’est ainsi que la chaîne Al Aqsa a décidé de médiatiser l’actuel conflit entre les deux groupes palestiniens
Un porte-parole de la chaîne affirme que de la sorte, les enfants peuvent apprendre à faire la différence entre le bien et le mal
" Nous n’incitons pas à la violence, du moins pas plus que les dessins animés diffusés sur des chaînes européennes ou américaines " a-t-il déclaré
Dans cette vidéo, les 'rats Fatah' s’attaquent pourtant aux préceptes de l’Islam ; ils pillent les mosquées de Gaza, profanent le Coran et déshonorent les femmes voilées
Parmi eux, leur chef, le 'rat Mohammed Dahlan', l’un des responsables du Fatah, distribue des liasses de dollars à ses partisans afin qu’ils massacrent les enfants
'Heureusement', le roi lion, en héros, vient à leur secours en écrasant les rats ou en les obligeant à s’enfuir. " Tous en Jordanie ! " s’exclament alors les rescapés, laissant le lion seul maître du territoire
Le représentant du Fatah à Gaza, Hazem Abou Chanab, a qualifié cette parodie de " honteuse ". " Le Hamas sème la haine dans les esprits des générations à venir "
Ce nouveau moyen de propagande, très apprécié par le Hamas, permet de toucher le jeune public, qui a une confiance absolue dans les héros de Disney
Ils s’identifient si bien à eux qu’à l’issue des programmes, certains n’hésitent pas à dire " moi plus tard, je m’engagerai dans le djihad "
Un impact qui dépasse toutes les espérances : le responsable de la chaîne, Hazem Charaoui, déclare en effet que " les téléspectateurs ont adoré. Ils ont appelé de partout pour nous féliciter "
Cependant, le Fatah, qui apprécie moins, a diffusé en guise de représailles, des images de la mosquée Ard al-Ribat après les attaques perpétrées par le Hamas, et souhaite entamer une campagne internationale contre ce dessin animé
Malgré les menaces de procès évoqués par Disney, il y a quelques mois, la chaîne a annoncé qu’elle continuerait à utiliser les figures standards des dessins animés américains pour 'éduquer' les enfants
Rappelons que le 29 juin dernier, 'Farfour' (papillon en arabe), le Mickey islamique, a succombé à ses blessures après l’attaque d’un agent du Mossad, qui voulait lui voler sa terre
" Il a été tué par les tueurs d’enfants, tel un martyr " a expliqué Saraa, l’animatrice de l’émission, 'les Pionniers de demain', afin de réconforter les jeunes spectateurs attristés
Depuis Fafour a été remplacé par Nahoul, une abeille géante, dont l’objectif est de laver la vieille ville de Jérusalem des " impuretés des juifs criminel " et de libérer la mosquée Al Aqsa.
Mais qui sera le prochain à s’engager pour défendre la cause terroriste ? Peter Pan ou la Belle au bois Dormant ?
Par Stéphanie Zenati et la Rédaction pour Guysen International News
Dimanche 9 septembre 2007 à 14:48
Remarque
Etant assez souvent auditeur de Guysen, je constate que cette chaîne n’est pas exsangue de propagande (1)
La confusion faite entre croyance et lutte politique est aussi pour cette chaîne une constante.
Crab
(1) Sans aller jusqu’au culte de la haine, cependant propagande tout de même...
13.09.2007
L'alibi
En tant qu’incroyant je considère que la discrimination de l’islam par rapport aux valeurs de notre société ou encore européenne est un faux problème
Il nous suffit de reconnaître notre société multiculturelle
Cette identification bien comprise de tous, c’est accorder un droit à la reconnaissance aux gens de confession musulmane, mais cela ne les exonère pas du devoir de s’adapter aux valeurs nationale et européenne et par là-même de choisir de s’insérer dans nos société pro-choix
Les instances « cléricales musulmanes » doivent admettre, une fois pour toutes, qu’il n’y a pas un islam, mais des islams pour les '' musulmans '' mais surtout, et avant tout pour eux de nombreux choix de cultures
Qu’un islam universel est incompatible, voire risible, avec les modes de vie singuliers des ''musulmans'', dans notre pays...
Ce mode de réflexion induit le refus de la tentation communautariste, parce qu’en premier lieu il y a non pas un mais des islams
C’est considérer l’abandon nécessaire tout ce qui dans la tradition des mœurs et des textes est incompatible avec les Droits de l’Humain – de respecter la femme et plus particulièrement ses droits
Rien venant des traditions n’est sacré, et les versets régissant le mode de vie des femmes doivent-être « purement et simplement » abandonnés car inadaptés à la vie moderne
Donc de respecter, plus particulièrement, nos lois civiles concernant le statut de la femme...
Tout principe est révisable par la critique de l’esprit - c’est un gage de sincérité -
Le choix doit se faire entre l’éloge de la déraison ou l’éloge de la raison - Crab - 13 09 2007
L'alibi de l'anti-racisme
L’amalgame entre racisme et critique de l’Islam, fait la démonstration d’inconscience de bon nombre de nos personnalités politiques
Cette assimilation est bien confortable pour les extrémistes bénéficiant du silence assourdissant de la majorité des personnes qui se réclament de l’islam
Extrémistes qui sont à l’origine du « concept islamophobie » qui sous entends des porteurs qui conjugueraient la xénophobie avec dans la plupart des cas un racisme anti-arabes
Cette assimilation, quand elle n’est pas sciemment voulue par les extrémistes et « bon nombre de musulmans modérés », à toujours pour objectif de fait de mettre l’Islam à l’abri de toute critique
(Rappel ; la notion de racisme est, chez nous, parfaitement définie et punissable par la loi)
L’Islam, insistons pour le dire, n’est pas une race, pas même la propriété d’une population plus qu’une autre ; c’est une philosophie (1), tout comme le bouddhisme ou le christianisme
Critiquer sévèrement ou déconstruire les fables Judéo-chrétienne ne font pas pour autant traiter leurs auteurs de racistes !
Force est de remarquer que c’est dans la plupart des pays qui se réclament de l’islam que l’on emprisonne ou assassine ceux qui s’autorisent à critiquer l’Islam
Et de noter que l’on ne voit jamais les populations de ces pays manifester en masse pour défendre la liberté d’expression ; donc force est d’en déduire que « l’éducation islamique », actuellement, secrète et développe le pire clonage des esprits et conforte toutes les formes de dictatures, il y a là un pas que l’on peut franchir aisément car la réalité en fait la démonstration dans la plupart des pays arabes, en Iran et dans d’autres nations du monde ou à l’intérieur de région d’autres pays
L’Islam, courant idéologique comme les autres, fait ou peut faire l’objet d’une expertise peu élogieuse; cela relève de la pensée critique
Chaque personnalité politique ou simple citoyen-ne se doit de prendre garde aux tentatives d’endormissements que pourrai générer un manque de lucidité - Crab - Le 13 04 2008 -
(1) Pour moi l’islam est une idéologie et non pas une philosophie - Le principe en philosophie est l’art de mettre en question et non pas de proclamer de prétendues vérités -
13.05.2007
Procès en hérésie
d’une archéologue turque
Cela s'est passé en 2006 à Istanbul le procès de Muazzez Ilmiye Cig, quatre-vingt-douze ans, archéologue à la retraite. Dans son dernier livre, un essai politique intitulé Mes réactions de citoyenne, cette spécialiste de la civilisation sumérienne en Mésopotamie avait écrit que le port du voile remontait à plus de 5000 ans, soit bien avant la naissance de l’islam. Elle avait en outre précisé qu’il était alors porté par des prêtresses initiant de jeunes hommes à la sexualité
Un avocat, s’estimant " insulté ", a porté plainte et l’auteure devait être jugée pour " incitation à la haine religieuse "
Elle risquait un an et demi de prison
Le procureur a estimé que " les éléments du délit n’étaient pas constitués ", que les opinions défendues par l’archéologue ne mettaient pas en danger la sécurité publique, et les juges ont dès lors prononcé son acquittement, ainsi que celui de son éditeur, dès l’ouverture du procès
10:22 Publié dans 70 Le mensonge Mahométan -la journée de la jupe- | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : École, islam, fillettes, laïcité, phallocratie_islamique, fanatisme_religieux, voile_islamique, mixité_sociale | Facebook | | | Imprimer |
12/10/2008
Laïcité
Laïcité et société
J'ai regroupé ici
quelques uns
de
mes messages
édités
sur le forum de C dans l’air - F 5
Le 14-04-2007, un lecteur - M....... m’écrit:«je suis et certain que vous ( les athées) soutenez ce discours (c à d ne pas enseigner les religions à l'ecole et laisser les enfants choisir qd il grandissent) parceque ça vous arrange (l'enfant ne peut etre croyant s'il n'a jamais etudier les religions»
Fin de l’extrait de ses remarques
Enseigner les religions, mais M........ n'ajoute pas que l'on pourrait dans ce cas aussi enseigner l'athéologie ; l'autre tradition, la contre histoire de l'histoire des philosophies matérialistes de la volonté de domination *
* matérialistes de la volonté de domination comme par exemple les religions duelle [monothéistes]
L’école
est un espace
d’enseignement des savoir
Les religions, plus d’une centaine sont des croyances et non pas des savoirs - [les savoirs sont des propositions vérifiées]
( Par exemple: La physiologie virginale ne permet pas la procréation...)
Hors un incroyant contrairement à ce que vous dite n’endoctrine pas ses enfants – l'endoctrinement ne peut se faire que dans une croyance et non pas quand il s'agit de ne pas interdire le questionnement
Il répond aux questions nombreuses que pose, dans tous les domaines, ses enfants
Et quand vers cinq six ans, après avoir entendu un de ses petits copains lui parler de sa religion, l’enfant demande une explication - La réponse qui lui est faite (résumée) c’est de lui dire que selon les pays il y a de nombreuses religions différentes
Qu’une religion est une croyance, une philosophie, et ce que les croyants nomment ''dieu'' est une hypothèse parmi d'autres - et non pas un savoirs fondé sur des propositions vérifiées
Cela dit avec des mots compréhensibles pour un enfant
Donc il n'y a pas dans ces réponses la moindre tentative d’endoctrinement dans une idéologie, l’autonomie de l’enfant et sa liberté de conscience est scrupuleusement respectée - Crab
A de nombreuses reprises j’ai indiqué que les religions (1) sont présentent dans les cours d’histoire enseignés à l’école
Encore une fois - Un savoir n’est pas une croyance - Un savoir est validé par une démonstration pour faire la preuve, ce fonde à partir des contraintes oservationnelles, ce qui n’est pas le cas de toutes les croyances
Le rôle de l’école c’est d’enseigner des savoir, et non pas comme avant 1905 endoctriner dans une croyance tous les enfants
Les croyances sont privées et leur nombre ne se résume pas aux monothéismes - libre aux personnes quand elles ne savent plus ''comment savoir '' d'y mettre à la place une croyance, mais ce n'est pas le rôle de l'école... - Crab
(1) D’autant que les options spirituelles ne sont pas le domaine exclusif de la religion
Suite
Aucun enfant ne né croyant
Il appartient exclusivement aux parents d’expliquer à leurs enfants, en fonction de circonstance, de l’actualité ou des questions que peut poser un enfant à propos des religions de définir dans un dialogue ce qui relève d’une Hypothèse comme la croyance en un dieu, la croyance en un dieu de représentation et prophétique (idéologies = religion) ou dans des dieux
C’est pour cette raison qu’au même titre que les options spirituelles des incroyants les options religieuses sont du domaine privé ou des choix individuel et non pas une obligation faite à tous
Les parents ont l’esprit de critique ou non, les parents aident leurs enfant à s’aider eux même à acquérir l’esprit de critique ou non ; C’est leur responsabilité et non pas celle de la société
Quand aux valeurs à inculquer aux enfants, celles de l’Humanisme sont les réponses en dehors de tout sectarisme (1); C’est d’abord et au-dessus de tout de respecter la liberté et l’autonomie des enfants en évitant de les endoctriner dans toutes croyances ou idéologies
L’HUMANISME ; Respect de la personne - Liberté d’expression, liberté de conscience
Libertés individuelles : Droits de la femme, l’égalité entre les hommes et les femmes à tous les niveaux de la société, même statut pour tous les citoyens quelques que soient leurs orientations sexuelles et le Droit (droit entièrement privé) de mourir dignement - Crab
(1) Ce qui n’est pas le cas de toutes religions
Suite
Ne peut pas être confondu la pensée humaniste contenue dans les textes des poètes (1) philosophes Grecque et Romain, tragédiens et quelques un des philosophes - ne peut pas être confondu disais-je, avec les idéologies religieuses de représentations prophétiques qui prétendent servir de guides aux populations
Les poètes philosophes ouvrent l’esprit de chacun à la critique, participent à et ou favorise l’éclosion de la pensée ; Sans l’inspiration et l’éclatante lumière des poètes la planète serait sous l’emprise de la pensée unique, du clonage des esprits (2) et dominée par les sectes - Crab
(1) Homère par exemple
(2) Comme c’est le cas dans certaines régions du monde, ou les nationaux, sont tous emprisonnées dans des idéologies par des régimes totalitaires religieux
Rien ne saurait remplacer EXISTER - Crab
«Existe-il plaisir plus grand ou plus vif que l’amour physique ? Non, pas plus qu’il n’existe plaisir plus déraisonnable»
Platon
Ceci dit je préfère " Choisissez qui vous aimez "
L'individualisme c'est la multiplicité des choix donc; " Choisissez qui vous aimez "
Crab
'' Aimez-vous les uns les autres '' serait le message majeur du monothéisme, est la négation même de l'amour
Cette phraséologie hypocrite résume à elle seule, fondée sur la croyance, la vision religieuse et son implication
Cette vision religieuse des rapports entre les personnes, c’est en effet le fondement de l’idéologie monothéiste ; Soit la négation de la nature des humains. La négation de la nature de chaque être humain
Cela entre dans toutes les tentatives idéologiques bricolées « d’engendrer un homme nouveau » et se recoupe parfaitement avec les idéologies staliniennes
Rien ne distingue l’idéologie stalinienne du totalitarisme religieux
L’implication c’est la mission ; L’endoctrinement ou le clonage des esprits pour tenter d’effacer ce qui caractérise et ennoblit la condition humaine ; L’individualisme
La finalité ; Dénier aux personnes le Droit à exister, d’aimer le plaisir, de refuser aux êtres humains la multiplicité des choix et tenter de les enfermer dans la pensée unique
« Aimez-vous les uns les autres », signature idéologique, devise du refus religieux, des prophètes plus faux les uns que les autres, des faux dévots de considérer l’être humain responsable, n’ayant pour lui-même pas d’autres comptes à rendre qu’à la raison et pour la société à la Justice
« Aimez-vous les uns les autres », masque entre autre de la notion de pardon ou de repentance, soit le refus là encore de la responsabilité individuelle ou quant il s’agit de l’histoire le refus de la partager avec les autres peuples
Choisir qui l’on veut aimer ou aimer qui l’on veut c’est subversif parce que incontrôlable, donc inacceptable pour la religion et les faux dévots qui font volontairement (1) ou inconsciemment la confusion entres croyances et luttes politiques
Nos actes sont la cause de notre avenir - Crab Juin 2007
01.07.2007
Pièce à conviction
30 juin 2007
Lettre à mes amis proches de Ni putes ni soumises
Pour avoir simplement souhaité que le mouvement Ni putes ni soumises puisse s'émanciper de la tutelle de Fadela Amara (et de celle de Mohamed Abdi) pour rester crédible et libre de critiquer éventuellement la politique à venir, j'ai reçu plusieurs lettres assez enflammées
Certaines sur le registre de l'affect, d'autres faisant preuve d'une confusion politique plus grave. En effet, les arguments invoqués pour justifier que l'on cesse de s'interroger sur l'entrée au gouvernement de Fadela Amara comme secrétaire d'Etat de Christine Boutin sont deux types mais relèvent du même registre :
1) Le féminisme ne serait ni de droite ni de gauche, il serait donc "sectaire" de critiquer le ralliement de Fadela Amara à la politique de Christine Boutin concernant les quartiers populaires
2) Critiquer l'entrée de Fadela Amara comme secrétaire d'Etat de Christine Boutin reviendrait à vouloir exclure les militants de droite de NPNS (il y en aurait quelques uns), ce qui serait encore une fois "sectaire" voire contradictoire avec une volontée affichée de "vivre-ensemble"
Petites précisions donc à l'intention des partisans du "Ni droite ni gauche" (un vieux slogan d'extrême droite désormais très mode) : personellement, je ne serais pas choquée si Fadela Amara était devenue secrétaire d'Etat de Jean-Louis Borloo, Roselyne Bachelot, ni même si elle était devenue ministre dans un gouvernement Villepin, si elle avait une réelle marge de manoeuvre pour mettre en oeuvre une politique à la fois anti-intégriste et anti-raciste...
Mais qui peut croire sa décision anodine et sans effets sur la crédibilité de NPNS (censée défendre la laïcité et le féminisme pour tous !) alors qu'elle devient numéro deux d'une ministre intégriste chrétienne, provie, antiféministe, qui croit que Bush est possiblement à l'origine des attentats du 11/09 et se rend volontiers au congrès de l'UOIF pour appeler à une union sacrée des religieux contre la laïcité à la française !
Pas grave disent certains. Boutin n'est que ministre de la ville et non du Pacs... Mais c'est bien pire ! Boutin est ministre de la ville chargée de la politique concernant les quartiers populaires dans un gouvernement qui a choisi de restaurer le lien social grâce au religieux ! Or c'est cette politique que Fadela Amara cautionne d'ores et déjà en devenant secrétaire d'Etat d'un ministère dont le directeur de cabinet, formé par la Cité catholique, défend un intégrisme chrétien sexiste et homophobe
Et que dire que la "marge de manoeuvre" ou de l'esprit critique de Fadela vis-à-vis de sa supérieur lorsqu'elle présente pudiquement Christine Boutin comme une "femme de coeur"
Cette caution relève d'un cynisme inouï aux yeux de ceux qui ont combattu et qui continuent de combattre les intégristes, qu'ils soient chrétiens ou musulmans. Elle alimente l'idée d'un 2 poids 2 mesures (critique envers Tariq Ramadan mais complaisant envers Christine Boutin) propre à faciliter la propagande des islamo-gauchistes
Vouloir nous faire croire qu'il faut absoudre les intégristes chrétiens, tout en pensant que l'on reste crédible face aux intégristes musulmans, relève au mieux de la naïveté. Comment peut-on critiquer les idiots utiles de l'islamisme et traiter de "sectaire" ceux qui tentent de faire preuve de la même vigilance face à l'intégrisme chrétien ? Simplement parce qu'ils se permettent d'alerter sur le sens ambigû d'un partenariat Amara/Boutin (sachant que Boutin est la chef d'Amara et non le contraire !)
Il y a quelques années, j'ai rompu avec plusieurs amis qui, après avoir combattu Christine Boutin à mes côtés, se mettaient à trouver Tariq Ramadan formidablement charismatique. Je suis prête à perdre ceux qui, après avoir combattu Tariq Ramadan à mes côtés, présentent Christine Boutin comme une "femme de coeur" formidablement sympathique. Car c'est vrai, Tariq Ramadan est charismatique et Christine Boutin est sympathique. Mais ce n'est pas le sujet ! Ma vigilance porte sur leur projets de société, convergents et à l'opposé de la France laïque et féministe dont je rêve. Je les combats tous deux pour les mêmes raisons. Et tant pis si l'époque veut nous faire croire que la fidélité à ses idéaux et à ses convictions est une forme de "sectarisme" démodé et archaïque. Mes convictions ne suivent pas les modes. Elles sont.
Caroline Fourest
14.07.2007
Menace sur la laïcité
Le nouveau ministre de l’Éducation, Xavier Darcos, comptait supprimer le budget de production d’un DVD pédagogique devant accompagner la présentation, dans les établissements scolaires, du film 4 mois, 3 semaines, 2 jours, de Cristian Mungiu
Ce film avait obtenu la Palme d’Or 2007 à Cannes, mais aussi le Prix de l’Éducation nationale, récompensant les qualités artistiques et pédagogiques d’un film
Décerné le 27 mai par un jury composé d'enseignants et d'étudiants
Le Prix de l'Education nationale récompense depuis 2003 un film en sélection officielle à Cannes
Se souvenir que ceux qui s’opposent au droit à l’avortement, comme Christine Boutin, ne restent jamais inactifs. Si, dans un premier temps, Xavier Darcos avait été tenté de céder aux anti-avortement qui continuellement tentent d’imposer à tous leur idéologie, il a été contraint de faire marche arrière face aux protestations des enseignants de la Société des réalisateurs de films (SRF)
Signé par Cristian Mungiu, 4 mois, 3 semaines, 2 jours est un drame sur les avortements clandestins dans la Roumanie de Ceausescu
Il est plus que temps de remettre les fanatiques religieux à l’origine de cette tentative de censure à leur place - Crab
18.07.2007
Bon sens
- Ce n'est pas à la laïcité de s'adapter aux religions,
mais aux religions de s'adapter à la laïcité -
Henri Pena Ruiz, philosophe et écrivain
Non sens sémantiques
Un de mes lecteurs T........ m'écrit
«J'ai parfois réagis vivement, et sans le regretter en aucune façon je peux comprendre que cela aie pus choquer», et de parler « d’intégrisme laïque» Fin de sa profession de foi.
Non vous ne me choquez pas car pour cela il aurait fallut que fîtes preuve de capacité à argumenter - argument contre argument
Dénaturer, ignorer le sens des propos tenus par les uns et les autres et désinformer, c’est tout ce que vous avez tentez de faire et très maladroitement
Cela n’a rien de choquant, c'est courant, votre méthode est parfaitement identifiée comme étant la pratique de tous les intégristes ou intervenants religieux sur les forums de C’ dans l’air ou sur le WEB en général
La désinformation c’est ce qui caractérise l’intégrisme – Exemple : Parler '' d’intégrisme laïque '' est un non sens sémantique
Ce sont toujours des religieux qui tentent d’imposer à tous la (ou leur) religion, et qui plus ait tentent de détourner ou détourne la loi pour obtenir des financements (0) de lieux de cultes, qui ne concernent qu’eux même, camouflés en espace de rencontres culturelles, donc réalisés avec l’argent public (1)
(L’article 2 de la loi de 1905 - qui dispose que la République ne reconnaît, ne salarie et ne subventionne aucun culte -
Il n’y à jamais eu de formulé et tous temps la moindre demande de pratiquer dans les écoles des cours pour promouvoir les options spirituelles non religieuse de la part ; Des incroyants, des Athées ni des agnostiques, car tous ceux qui s’en réclament sont justement des laïcs, donc place le citoyen au dessus de toutes options non religieuses ou religieuses (2) - Crab
(0) Alors que notre pays manque de crèches par exemple et de bien d’autres nombreux équipements.
(1) L’argent public n’a pas pour vocation à financer des opérations privées, mais exclusivement des équipements qui concernent tous les citoyens.
Il est anormal que les lieux de cultes à la charge des communes pour des raisons légitimes de préservations des centres historiques des villes et villages, soient réservés exclusivement aux religieux installés avant la loi de 1905
Quelques communes autorisent en dehors des jours de cultes l’utilisation d’églises pour d’autres activités sans rapport avec la religion.
Quelques trop rares curés partagent leurs églises avec un ''clergé » local musulman.
Dans quelques cas des églises ont été reconverties en habitat
Et quant un incroyant rend des services dans le cadre d’associations il ne se montre pas avec écriteau ou l’on pourrait lire incroyant, il n’en profite pas pour pratiquer un quelconque prosélytisme. Il est des exigences morales qui sont des notions totalement étrangères à beaucoup trop de croyants.
-
La majorité des croyants, toutes religions confondues, d’ailleurs sont des laïcs et ne font pas la confusion entre croyances et savoirs
Cinq
Laïcité : les cinq fautes du président de la République
Nicolas Sarkozy a prononcé au Vatican, un discours choquant à plus d'un titre. Soutenir, en somme, que la religion mérite un privilège public car elle seule ouvrirait sur le sens profond de la vie humaine est une profession de foi discriminatoire. Il est regrettable qu'à un tel niveau de responsabilité cinq fautes majeures se conjuguent ainsi
Une faute morale d'abord. Lisons : «Ceux qui ne croient pas doivent être protégés de toute forme d'intolérance et de prosélytisme. Mais un homme qui croit, c'est un homme qui espère. Et l'intérêt de la République, c'est qu'il y ait beaucoup d'hommes et de femmes qui espèrent.»
Dénier implicitement l'espérance aux humanistes athées est inadmissible. C'est montrer bien peu de respect pour ceux qui fondent leur dévouement pour la solidarité ou la justice sur un humanisme sans référence divine. Ils seront nombreux en France à se sentir blessés par de tels propos. Était-ce bien la peine de rendre hommage au jeune communiste athée Guy Môquet pour ainsi le disqualifier ensuite en lui déniant toute espérance et toute visée du sens ? En fait, monsieur le président, vous réduisez indûment la spiritualité à la religion, et la transcendance à la transcendance religieuse. Un jeune héros de la Résistance transcende la peur de mourir pour défendre la liberté, comme le firent tant d'humanistes athées à côté de croyants résistants.
Une faute politique. Tout se passe comme si M. Sarkozy était incapable de distinguer ses convictions personnelles de ce qui lui est permis de dire publiquement dans l'exercice de ses fonctions, celles d'un président de la République qui se doit de représenter tous les Français à égalité, sans discrimination ni privilège. Si un simple fonctionnaire, un professeur par exemple, commettait une telle confusion dans l'exercice de ses fonctions, il serait à juste titre rappelé au devoir de réserve. Il est regrettable que le chef de l'État ne donne pas l'exemple. Curieux oubli de la déontologie.
Une faute juridique. Dans un État de droit, il n'appartient pas aux tenants du pouvoir politique de hiérarchiser les options spirituelles, et de décerner un privilège à une certaine façon de concevoir la vie spirituelle ou l'accomplissement humain. Kant dénonçait le paternalisme des dirigeants politiques qui infantilisent le peuple en valorisant autoritairement une certaine façon de conduire sa vie et sa spiritualité. Des citoyens respectés sont assez grands pour savoir ce qu'ils ont à faire en la matière, et ils n'ont pas besoin de leçons de spiritualité conforme.
Lisons à nouveau : «Dans la transmission des valeurs et dans l'apprentissage de la différence entre le bien et le mal, l'instituteur ne pourra jamais remplacer le curé ou le pasteur.» On est surpris d'une telle hiérarchie éthique entre l'instituteur et le curé. L'école de la République a été inventée pour que les êtres humains puissent se passer de maître. Tel est l'honneur des instituteurs et des professeurs.
Grâce à l'instruction, l'autonomie éthique de chaque personne se fonde sur son autonomie de jugement. Elle n'a donc pas à être jugée moins bonne que la direction de conscience exercée par des tuteurs moraux. Étrange spiritualité que celle qui veut assujettir la conscience à la croyance !
Une faute historique. L'éloge du christianisme comme fondement de civilisation passe sous silence les terribles réalités historiques qui remontent à l'époque où l'Église catholique disposait du pouvoir temporel, puisque le pouvoir politique des princes était alors conçu comme son «bras séculier».
L'Occident chrétien peut-il s'enorgueillir du thème religieux du «peuple déicide» qui déboucha sur un antisémitisme particulièrement virulent là où l'Église était très puissante ? Les hérésies noyées dans le sang, les guerres de religion avec le massacre de la Saint-Barthélemy (3500 morts en un jour : autant que lors des attentats islamistes du 11 Septembre contre les Twin Towers), les croisades et les bûchers de l'Inquisition (Giordano Bruno brûlé vif en 1600 à Rome), l'Index Librorum Prohibitorum, censure de la culture humaine, l'anathématisation des droits de l'homme et de la liberté de conscience (syllabus de 1864) doivent-ils être oubliés ? Les racines de l'Europe ? L'héritage religieux est pour le moins ambigu…
L'approche discriminatoire est évidente dès lors que le christianisme est invoqué sans référence aux atrocités mentionnées, alors que les idéaux des Lumières, de l'émancipation collective, et du communisme sont quant à eux stigmatisés à mots couverts au nom de réalités contestables qu'ils auraient engendrées. Pourquoi dans un cas délier le projet spirituel de l'histoire réelle, et dans l'autre procéder à l'amalgame ? Si Jésus n'est pas responsable de Torquemada, pourquoi Marx le serait-il de Staline ? De grâce, monsieur le président, ne réécrivez pas l'histoire à sens unique !
Comment par ailleurs osez-vous parler de la Loi de séparation de l'État et des Églises de 1905 comme d'une sorte de violence faite à la religion, alors qu'elle ne fit qu'émanciper l'État de l'Église et l'Église de l'État ? Abolir les privilèges publics des religions, c'est tout simplement rappeler que la foi religieuse ne doit engager que les croyants et eux seuls. Si la promotion de l'égalité est une violence, alors le triptyque républicain en est une. Quant aux droits de l'homme d'abord proclamés en Europe, ils proviennent de la théorie du droit naturel, elle-même inspirée de l'humanisme de la philosophie antique et notamment de l'universalisme stoïcien, et non du christianisme. Si on veut à tout prix évoquer les racines, il faut les citer toutes, et de façon équitable.
Une faute culturelle. Toute valorisation unilatérale d'une civilisation implicitement assimilée à une religion dominante risque de déboucher sur une logique de choc des civilisations et de guerre des dieux. Il n'est pas judicieux de revenir ainsi à une conception de la nation ou d'un groupe de nations qui exalterait un particularisme religieux, au lieu de mettre en valeur les conquêtes du droit, souvent à rebours des traditions religieuses. Comment des peuples ayant vécu avec des choix religieux différents peuvent-ils admettre un tel privilège pour ce qui n'est qu'un particularisme, alors que ce qui vaut dans un espace politique de droit c'est justement la portée universelle de conquêtes effectuées souvent dans le sang et les larmes ?
Si l'Europe a une voix audible, ce n'est pas par la valorisation de ses racines religieuses, mais par celle de telles conquêtes. La liberté de conscience, l'égalité des droits, l'égalité des sexes, toujours en marche, signent non la supériorité d'une culture, mais la valeur exemplaire de luttes qui peuvent affranchir les cultures, à commencer par la culture dite occidentale, de leurs préjugés. Simone de Beauvoir rédigeant Le Deuxième Sexe pratiquait cette distanciation salutaire pour l'Occident chrétien. Taslima Nasreen fait de même au Bangladesh pour les théocraties islamistes. La culture, entendue comme émancipation du jugement, délivre ainsi des cultures, entendues comme traditions fermées. Assimiler l'individu à son groupe particulier, c'est lui faire courir le risque d'une soumission peu propice à sa liberté. Clouer les peuples à des identités collectives, religieuses ou autres, c'est les détourner de la recherche des droits universels, vecteurs de fraternité comme d'émancipation. Le danger du communautarisme n'est pas loin.
La laïcité, sans adjectif, ni positive ni négative, ne saurait être défigurée par des propos sans fondements. Elle ne se réduit pas à la liberté de croire ou de ne pas croire accordée avec une certaine condescendance aux «non-croyants». Elle implique la plénitude de l'égalité de traitement, par la République et son président, des athées et des croyants. Cette égalité, à l'évidence, est la condition d'une véritable fraternité, dans la référence au bien commun, qui est de tous. Monsieur le président, le résistant catholique Honoré d'Estienne d'Orves et l'humaniste athée Guy Môquet, celui qui croyait au ciel et celui qui n'y croyait pas, ne méritent-ils pas même considération ?
Tribune d'Henri Pena-Ruiz parue dans Le Figaro, 3 janvier 2008
Victimes ?!!
Hier au 20Heures
Est-ce le rôle d’un journal télévisé d’une chaine publique de présenter comme des victimes les musulmans entrain de prier sur le pavé de la rue Mira?
Pire de présenter cela comme s’il s’agissait d’un enjeu important dans ''la conquête'' de la Mairie de Paris
Ce qui est scandaleux ce sont ces gens qui utilisent à des fins privées l’espace public - Faut-il rappeler que toutes les croyances religieuses ou non sont privées?
Bloque la circulation des véhicules et gênent le passage des piétons
Dire une fois de plus que ces pratiquants peuvent se rendre dans une mosquée à tout moment; peuvent aussi adapter en plusieurs services les moments de prières collectives et de ce fait ne plus empiéter sur l’espace public
Construire ou non une mosquée de plus à Paris n’est pas politique mais l’affaire privée des pratiquants
Ce qui est politique c’est de faire comprendre à ces gens là qu’ils doivent respecter la laïcité
Il faut être bien naïf ou faux cul pour ne pas comprendre que cette occupation de l’espace public n’a pas pour objet la pratique paisible d’une religion mais bien une visée politique de faire primer la religion sur toutes autres démarches ou option spirituelles non religieuses. - Crab
27.01.2008
Cinq et +
Le nouvel évangéliste et ses élucubrations au Latran-ine
Ou la Laïcité en péril…
Par Michel MENGNEAU
Non, ce n'est pas un nouveau discours pour l'inauguration des pissotières situées sur la place de l'église de Clochemerle dont il va être question. C'est dommage d'ailleurs car il eut été sans doute plus rigolo que celui prononcé par le nouveau chanoine temporaire de la basilique du Latran. Titre spirituel et honorifique conféré aux chefs de l'état français depuis Henry IV, mais que ceux-ci n'ont pas tous honoré, le dernier en date étant le Président Mitterrand
A la lecture de cette apologie de la religion catholique et romaine quelques haut-le-cœur m'ont agité, pour se terminer dans une sainte colère…
C'eut été le discours lors de l'inauguration à Clochemerle, j'aurais volontiers fait partager la totalité du texte, cela nous aurait donné du baume au cœur en lisant l'écrit très rabelaisien de Gabriel Chevallier. Mais ce n'est pas le cas, donc à travers ce salmigondis vénéneux envers la liberté intellectuel et morale du peuple français plusieurs morceaux choisis et réflexions suffiront pour percevoir le mépris latent et l'incompréhension à l'encontre de la laïcité à la française que reflètent le discours de son chef de l'Etat - A l'époque de Pétain, « Chef de l'Etat » remplaçait l'expression « Président de la République », ce qui en la circonstance s'adapte bien à la situation actuelle
Avant d'aborder des remarques sur le fond de ce panégyrique sur la religion chrétienne, on pourra déjà constater que l'histoire est arrangée à la sauce de l'Eglise catholique et romaine. Car sans oublier le baptême de Clovis qui scella une partie de notre histoire à celle de cette communauté religieuse, il y eut souvent des anicroches.
C'est peu de le dire, mais sans doute a-t-il oublié les guerres de religions ! Sans doute ne sait-il pas que se fut Jacques Lefèvre - Lefèvre d'Etaples - nouvellement réformé et propagateur de la foi protestante qui traduisit le Nouveau Testament en français en 1523 ! On comprend d'ailleurs mieux pourquoi le Latin fut longtemps la langue de référence des catholiques traditionnels, voire traditionalistes. N'a-t-il pas entendu parler des dragonnades qui décimèrent, bannirent, expatrièrent nombre de protestants en n'épargnant pas aussi et souvent laïcs et athées. En plus, il y eut aussi d'autres traces de communautés diverses qui ont laissé leurs empreintes sur notre civilisation. J'en veux pour preuve certaines villes qui ont encore des rues « De la Juiverie », ou appellations similaires, appellations qui ont traversées les méandres de notre civilisation puisque certaines viennent des Xème et XIème siècles. Aussi, dans des cités dispersées au sein de l'hexagone l'on retrouve les restes de l'influence arabe, que l'on retrouve d'ailleurs dans plusieurs patois aux accents encore ancestraux, comme dans des terroirs biens délimités du Poitou et du Nord de la France. Déjà sa vision de l'Histoire est pour le moins restrictive, sinon linéaire.
Comme le sujet offre peu d'intérêt, je passe sous silence une énumération de saints et saintes plus ou moins allégoriques auprès des sanctuaires desquels quelques crédules vont encore se recueillir dans l'espoir d'une guérison miraculeuse ou tenter par des incantations de favoriser l'arrivée d'une bonne fortune aléatoire.
Continuant sur sa lancée « l'Iconoclaste » fait une apologie d'écrivains, philosophes et musiciens de bon aloi qui seraient à ses dires les moteurs de la pensée et de la culture française. Que la France s'honore d'avoir fait connaître au monde les œuvres musicales de Poulenc ou de Messian n'altère en rien sa culture diversifiée. Que le pape se réconforte à la lecture de : « Le drame de l'humanisme athée » d'Henri de Lubac n'est pas un gage de l'universalité de cette pensée, pour finir sa soirée endormie devant le feu d'une cheminée du Vatican, en ronflotant, avec ouvert sur ses genoux « Le journal d'un curée de campagne » de Bernanos, fraichement offert par le Chef de l'Etat français, ne serait que le reflet d'une réflexion intellectuelle dogmatique qui est la rationalité des gens aux raisonnements cloisonnés, si… Si, le fait que ce genre de littérature laisse aussi planer à travers chaque ligne les relents des écrits de Maurras, cela nous rassure encore moins. En effet, Bernanos fut longtemps à l'Action Française au coté de Maurras avant qu'ils ne se fâchent. On voit dans quel monde le nouvel évangéliste va puiser ses références !
On aurait pu lui suggérer de citer Camus, par exemple. Est-ce une inattention de ma part mais j'oubliais qu'il était athée, et pour ne pas arranger les choses il fut pendant un temps membre du parti communiste ! Deux tares rédhibitoires dans le bien-pensé que l'on veut nous imposer, néanmoins on lui décerna le Nobel de littérature ! Pourtant ils ne sont pas nombreux ceux en France qui ont reçu cet honneur universel. Mais, surtout, on peut lui faire remarquer que la lecture de L'étranger, de la Peste qui a accompagnée les études de plusieurs générations et qui durent disserter sur ces deux chef-œuvres se perpétue encore ; et que ces œuvres sont certainement beaucoup plus lues que les écrits de René Girard dont Sarkozy veut se faire le chantre.
On pourrait lui recommander aussi de lire des écrivains d'autres religions, je pense particulièrement à Agrippa d'Aubigné ; qui, les armes à la main pour défendre sa foi protestante, n'en écrivit pas moins ce que certains considèrent comme faisant partie des plus belles pages de la littérature française, à savoir, plusieurs passages des « Tragiques ». D'ailleurs Hugo ne s'y est pas trompé puisqu'il écrivit : « Je suis frère de d'Aubigné », grande reconnaissance du talent littéraire du soldat-poète. Quant à Hugo, s'il fut croyant, ce qui ne fait aucun doute, il regardait néanmoins la religion d'un œil circonspect. Puis il y eut aussi les philosophes athées qui furent lus sous le manteau puisqu'ils furent souvent bannis ou interdits par la morale chrétienne, il n'empêche qu'ils eurent aussi leur part dans la construction intellectuelle et morale de notre pays. Une nouvelle fois il n'est pas inutile de rappeler au nouveau chanoine que c'est cela la France, cette diversité.
Puis après avoir encensé un choix bien déterminé de personnalités, le chanoine se met à faire de la philosophie. Un passage où il prétend disserter sur les aspirations de l'être humain, en insistant particulièrement sur le fait que la recherche intellectuelle de chacun sur la vie et la mort conduit inévitablement vers la spiritualité. Je n'épiloguerais pas sur se genre de sentence, j'ai bien écrit sentence car il s'agit dans sa pensée d'une théorie inéluctable ; comme cela demanderait une plus longue réflexion, laissons aux philosophes reconnus le soin de disserter sur cette interrogation… Je livre simplement un passage de son discours qui m'a laissé dubitatif, mais qui à lui seul prépare la suite de ses propos : « Le fait spirituel, c'est la tendance de tous les hommes à rechercher une transcendance. Le fait religieux, c'est la réponse des religions à cette aspiration fondamentale. »
Nous y voilà, la suite nous éclaire singulièrement par quel chemin tortueux il a amené la réflexion sur la laïcité, dixit : « Or, longtemps la république laïque a sous-estimé l'importance de l'aspiration spirituelle. ». Comme cela ne suffisait pas il fait entre autres remarquer que « la pénurie de prêtres n'avait pas rendu les français plus heureux », formule d'ailleurs assez sibylline utilisant une négation pour faire une affirmation. Le pire c'est qu'il en remet une couche quand il détermine définitivement ce que devrait être selon lui l'esprit de la république : « …, s'il existe incontestablement une morale humaine indépendante de la morale religieuse, la République a intérêt à ce qu'il existe aussi une réflexion morale inspirée de convictions religieuse ». Moralité, si l'on peut tolérer qu'il y ait encore des athées, parmi lesquels des agitateurs anarchistes, des libertaires, des marxistes, des qui ne croient en rien, etc., il leur est expressément recommandé d'aller à la messe, sinon…
A la lecture de ces lignes, pas rassuré, j'ai couru chez ma voisine pour lui emprunter un missel, sachant que chez les dames d'un certain âge on trouvait encore ce genre de truc. Ouf, bien m'en a prit, car la continuité des prédictions du chanoine m'a convaincu qu'il était urgent que je me convertisse si je ne voulais pas devenir un intégriste laïc, confirmé par ces mots : « D'abord parce la morale laïque risque toujours de s'épuiser ou de se changer en fanatisme quand elle n'est pas adossée à une espérance qui comble l'aspiration de l'infini. »(sic). En somme, à l'instar de beaucoup je m'étais fourvoyé sur les pentes dangereuses d'un fanatisme guettant au hasard de ma conscience non formaté au dogmatisme religieux ; du moins, c'est lui qui le prétend ! De toute évidence, se croyant investi de pouvoir divin, il voudrait cloisonner et diriger la pensée abstraite de ses concitoyens.
Mais cela n'était que des préliminaires, quelques agapes à grignoter avant le plat de résistance. Quel plat de résistance, indigeste, vénéneux, une tambouille nauséabonde. Malheureusement, je ne suis pas comme ces convives qui quittent le repas après le hors-d'œuvre déjà lassés des élucubrations du maitre de maison, pourtant cela m'aurais évité de relater ce menu. On comprendra mieux d'ailleurs pourquoi je fus agité de haut-le-cœur, prémices à une envie de vomir. Malgré tout, je fais partager ce grand moment de remise en cause des institutions laïques afin de ne pas être le seul indisposé : « Dans la transmission des valeurs et dans la différence entre le bien et le mal, l'instituteur ne pourra jamais remplacer le pasteur ou le curé, même s'il est important qu'il s'en rapproche, parce qu'il lui manquera toujours la radicalité du sacrifice de sa vie et le charisme d'un engagement porté par l'espérance. ».
Tout est dit, si j'ai bien compris l'Ecole Public serait donc le lieu où s'épanouissent des assassins, des voleurs, des voyous, des pernicieux du fait du manque de charisme, du manque de rigueur morale, du laxisme des Maîtres -instituteurs et professeurs, sans distinction de sexe- qui n'auraient apparemment qu'une conscience approximative du bien et du mal. De façon technique on pourrait lui prouver que ce genre de raisonnement est totalement abscons, surtout pour quelqu'un qui a toujours l'œil rivé sur les statistiques. Mais comme il s'agit d'une remise en cause de l'Ecole Public, gratuite, universelle dans sa diversité et la seule véritablement libre dans son enseignement, avec en plus une insulte à l'encontre de l'intégrité morale de ceux qui la perpétue, d'autres remarques s'imposent donc.
Il est vrai sans doute que si je n'avais pas été me pervertir sur les bancs de l'Ecole communale mes propos eurent sans doute été plus consensuels, mais ma pensée eut été moins libre et mon esprit critique moins développé. Pourtant ce sont deux valeurs, parmi d'autres, essentielles à l'épanouissement de l'individu. Valeurs que des Instituteurs attentifs à l'évolution intellectuelle de chaque élève ont distillé au jour le jour en mettant une sorte de passion et de rigueur dans leurs enseignements qu'ils voulaient les meilleurs pour les hommes de demain ; transcendés par la foi d'enseigner, beaucoup en consacrant leur vie à porter des enfants en demande d'espérance vers l'âge adulte firent de leur métier une sorte de sacerdoce. S'ils ne commencèrent pas leurs cours par la lecture de quelques passages d'Evangiles apocryphes, ils parsemèrent leurs enseignements de courtes leçons de vraie morale appropriées aux circonstances. Souvent même ils durent se substituer à des parents à l'éducation défectueuse. Ce qu'ils continuent de faire malgré des conditions sociales de plus en plus dégradées, et l'on ne peut que les admirer devant une telle abnégation Certes, tous ne sont pas parfait, mais les insignifiants sont à peu près le même pourcentage dans tout les milieux…
Je n'épiloguerai guère plus sur : « …il lui manquera toujours la radicalité du sacrifice de sa vie… », toutefois, un petit rappel historique n'est pas inutile. Lors des jours sombres de la France, alors que ce que l'on appelait l'Etat français était en déliquescence, les instituteurs ont continué à transmettre les valeurs de la République, ceci souvent au péril de leurs vies. Car ont les vit éduquer et cacher des enfants pourchassés -qu'ils soient juifs ou fils et filles d'autres communautés- par la fureur d'une idéologie que l'on souhaiterait à jamais disparue. Malgré qu'ils fussent parfois communistes ou socialistes prétendus anticléricaux, ils furent souvent soutenus, aidés par le curé du coin qui en avait cure que son pape se soit tu devant l'insoutenable. Dans le même ordre d'idée, on pourrait rajouter aussi que l'éducation reçue à cette époque par le pape actuel en laisse perplexe beaucoup.
Une question se pose, en prononçant ce discours d'un autre âge le Chef de l'Etat français affirmait-il ses convictions ou s'agissait-il d'une allocution de circonstance ? D'autant parait-il qu'il n'en est pas l'auteur, espérons que son « nègre » ne soit pas sans papier ! Apparemment non car il semblerait qu'il soit connu et reconnu et de surcroit « ensoutané ».
Peu importe, en tout cas c'est lui qui le prononça et même si certains pensent qu'il s'adapte souvent à la manière d'une girouette dans le sens du vent, il n'en reste pas moins que souvent ses propos sont le reflet de sa pensée, et c'est bien là le plus inquiétant !
Même si comme toutes les lois, celle de 1905 n'est pas parfaite et ne satisfera jamais toutes les disparités individuelles, elle est cependant le garant de la Laïcité à la française, Laïcité souvent montré en exemple, il serait donc inconcevable qu'elle fut remise en cause.
Restons donc vigilants et attentifs à conserver ce que l'on peut considérer comme un Droit de l'Homme.
Michel MENGNEAU
12.10.2008
Saint-Jean d'Acre, en Israël ; Samedi 11 octobre
St Jean d’Acre une ville qui était présentée comme un modèle du vivre ensemble entre arabes et israélites
«Des affrontements ont opposé Juifs et Arabes pour la quatrième soirée consécutive dans la ville israélienne de Saint-Jean d'Acre.
Les troubles avaient éclaté mercredi soir à l'occasion des festivités du Yom Kippour, la fête juive du Grand Pardon.
Un Arabe s'était rendu en voiture dans le quartier juif, perturbant le début de cette fête de 24 heures avant d'être chassé par des jets de pierre, ce qui avait entraîné une réaction violente des habitants musulmans »
Donc dans cette "démocratie", un incroyant quelque soit ses origines, qu’il soit juif, arabe ou de toute personne de confession autre que le judaïsme ne peut pas circuler avec son véhicule dans une ville quand cela lui convient
Cohabiter avec des religieux et même entre religieux? C’est naïvement admettre l’idée que tente de faire accroire ''es autorités religieuses ou prétendues civiles'', dans bon nombre de pays, que la religion est le symbole de la tolérance ou rend l’individu tolérant [ RIRE ] Crab
Suite sur...
Les nouveaux caponsde la République
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/mythes-des-et-des-idees-recues/
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02/03/2007
L'ami d'enfance
La revanche de Nounours
L’église, j’en suis certains, aurait me semble t-il vendue la peau de l’Ours bien trop vite
Eh oui Nounours est laïc, quel échec pour le cléricalisme toujours autant soucieux de dominer
Nounours révélateur de l’intelligence universelle des enfants ; Nounours avec eux et pour eux ont plus sûrement renversé l’omnipotence nuisible de l’église sur notre société,
Crab
Ci- dessous l’histoire d’un roi déchue de Michel Pastoureau.
Demi-dieu au Moyen Âge, l'animal continue d'occuper l'imaginaire de l'homme.
Dis-moi qui te fascine, je te dirai qui tu es. S'il y avait une morale à tirer de l'histoire de l'ours en Occident, ce serait peut-être celle-là. Qui eut cru que ce bon vieil ours, aujourd'hui transformé en animal débonnaire, a été ce monstre sacré vénéré comme un dieu, aux temps où la crainte et l'admiration étaient indissociables ? C'est l'histoire d'une puissance déchue que nous conte Michel Pastoureau, spécialiste des couleurs et auteur, en 2004, d'une Histoire symbolique du Moyen Âge occidental. L'ours brun, affirme Pastoureau, a été divinisé à l'aune de l'effroi qu'il provoquait. Vivant parfois dans les mêmes cavernes que l'homme préhistorique, il allait conquérir l'imaginaire des Germains, des Grecs et des Celtes qui en firent un symbole de la toute-puissance. En témoignent ces mythes et légendes que revisite Pastoureau : par exemple celle de la déesse Artémis, un nom dont la racine indo-européenne « Art » signifierait ours, ou encore du Troyen Pâris, qui, nourri sur le mont Ida par une ourse, aurait développé d'irrésistibles pouvoirs auprès des femmes. À Rome, l'ours a la partie moins facile. Pline l'Ancien, dans son Histoire naturelle, en faisait « l'animal le plus habile à faire le mal ».
Supplanté par le lion
Mais la grande démystification commence avec le christianisme, saint Augustin le chargeant de tous les péchés du monde. Pourquoi tant de vindicte ? Parce que l'ours, avec sa station debout, sa luxure, sa gourmandise, rappelle trop l'homme pour ne pas inquiéter l'Église. Conçu à l'image de Dieu, l'homme doit dominer la bête en lui et hors de lui. Dans ses campagnes contre les Saxons, accusés de lui vouer un culte, Charlemagne les fait massacrer par milliers. Mais il faut aussi détruire son prestige. Une « battue » qui s'achève au XIIIe siècle, quand le lion supplante le plantigrade et devient « roi des animaux ». Destitué, l'ours va alors se transformer en bête de foire qu'on exhibe pour se faire peur, jusqu'à cette extraordinaire trouvaille de l'ours en peluche, au début du XXe siècle, où la bête ne fait plus fureur que dans les chambres d'enfant. « En tuant l'ours, son parent, son semblable, son premier dieu, l'homme a tué sa mémoire et s'est plus ou moins symboliquement tué lui-même », écrit Pastoureau. Cherche ours désespérément... ?
http://www.lefigaro.fr/litteraire/20070208.FIG000000275_l...
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