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08/07/2007

1 Jour par an.

 

15.06.2007

La droiture est-elle universelle?

 

LONDRES, 14 juin 2007 (AFP). Amnesty International a indiqué jeudi ne pas prôner l'avortement, au lendemain de l'appel du Vatican enjoignant les catholiques à ne plus financer l'organisation de défense des Droits de l'Homme en guise de protestation.

L'organisation humanitaire, dont le siège est à Londres, a indiqué qu'elle défendait le droit des femmes à ne pas être soumises à "la menace, la force ou la coercition lorsqu'elles exercent leur droit en matière de sexualité et de reproduction"

Source AFP


J’avais dors et déjà relevé et écrit à propos de la misogynie de Amnesty International sur un des forums de C’dans l’air, en proposant un article « Amnesty International devrait apprendre à parler aux hommes ».

«Amnesty International a indiqué jeudi ne pas prôner l'avortement» C’est trop demander à cette association de dire tout simplement que l’IVG fait parti des Droits de la femme; Le droit de choisir

Un des droits, de la femme, de disposer librement de son corps

J’avais d’autres part constaté la confusion qu’entretenait de plus en plus, à l’image de la direction du MRAP ces dernières années, la confusion entre la recherche théorique critique des religions (1) et les modes de pensées racistes

Islamophobe, pour Amnesty et une partie du MRAP c’est être raciste

Pour ktophobe, ils ne se sont pas, à ce jour, encore prononcés, mais patience cela ne saurait trop tarder

Crab

 

Sources LES PÉNÉLOPES

DIALOGUE ENTRE AMI-E-S
8 mars ! Tchlac ! Le jour. Le nôtre. Quoi ? Qui ? Ben, le nôtre, celui des feeeemmmmes, nigaud ! Non pas celui de LA femme. La journée internationale DES femmes. Les humaines, les sexuées femelles ! Les petites, les grandes, les vieilles, les mères, les filles, les célibataires, les mariées de gré ou de force, les divorcées, les laissées pour  compte, les répudiées, les travailleuses, les chômeuses, les battues, les violées, les enfermées dans le tchador ou derrière les murs des maisons closes, des vitrines et des sex shop, les condamnées à la prostitution, les Indiennes qui donnent leurs cheveux aux temples qui les vendent aux multinationales, les Chinoises à la chaîne en usine-bunker 7 jours sur 7, 16 heures par jour, les Africaines, porteuses d'eau, les laïques persécutées d'Algérie et d'ailleurs, les immigrées en cavale, les réfugiées, les excisées, les Polonaises interdites d'avortement, les victimes de la charia, les brûlées à l'acide pour pseudo adultère au Pakistan et parfois même dans les cités des quartiers de nos banlieues, les lapidées, les condamnées à mort en Irak, les victimes d'inceste, les paysannes d'Amérique latine, les privées d'éducation, les contaminées du sida…

Michèle Dessenne

 

02/07/2007

Pays non laïcs.

Terrorisme dans les pays où il n’y a pas la séparation de l’Etat et de la religion.

 .

Quatre vingt dix pour cent des guerres actuelles où la religion est en grande partie prenante.
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Quel bonheur!!!
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Et j'ajoute ci-dessous un exemple de sévices menés à l'encontre des populations par les biens heureux défendeurs des valeurs religieuses.

Lire ci-dessous:
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Le 25 juin, dix-huit membres de la police religieuse, communément appelés "moutawa", soupçonnés d'être impliqués dans un meurtre, ont été mis hors de cause par une enquête de police, selon un communiqué officiel.
Les officiers de la Commission faisaient l'objet d'une enquête pour le meurtre présumé d'un Saoudien, Souleimane al-Kharisi, en mai dans les locaux de cette police.
"Le rapport du médecin légiste sera remis à la justice, qui en jugera", s'est borné à dire le prince Nayef.
Un membre de cette police, mais qui n'est pas chargé de travail sur le terrain, doit comparaître devant la justice. Il est accusé d'avoir battu à mort al-Kharisi, lors d'une perquisition au domicile familial.
Kharissi était soupçonné par la police religieuse de "promouvoir l'alcool", interdit dans ce pays ultra conservateur régi par une interprétation très stricte de la loi islamique.
Quatre autres membres de la police religieuse avaient comparu récemment devant la justice pour répondre de leur responsabilité dans la mort d'un autre Saoudien, Ahmed al-Bulawi à Tabouk, dans le nord-est du royaume. Le tribunal a ajourné leur procès à une date non précisée.
Forte de plus de 4.000 hommes, la police religieuse a de larges pouvoirs.
Ses membres sont particulièrement actifs dans les villes où ils exhortent les passants à fréquenter les mosquées aux heures de prière et les femmes à bien se voiler. Ils s'occupent notamment des affaires de consommation d'alcool, de drogue et de mœurs.
Source Le Monde.

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Islam ; Religion de paix ?

Dans ce cas comment se fait-il que dans les pays qui se réclament de l’islam, quant ce ne sont pas des lois qui interdisent d’exprimer toutes autres options spirituelles religieuses ou non il y ait de surcroit un « nécessaire » recours à une milice ?

L’islam ne pourrait donc qu’être imposé à la fois par l’endoctrinement conjugué à la force milicienne, selon les « bons et bien efficaces principes staliniens ».

Crab.

30/06/2007

MOZART; de la musique, encore de la musique

MOZART

Mozart.jpg

Peinturenumérique - Crab

[- Dans toute l'histoire de la vie spirituelle de l'humanité il n'y a jamais eu qu'un seul miracle - la musique -  Crab]

 

Posté le 17-02-2006 à 18:23:26

Citations

"La musique de Mozart est un univers, une source de lumière, de beauté, de grâce. On s'arrête souvent à ces émotions mozartiennes. Mais il faut aussi éprouver la profondeur, le sens du tragique. Mozart pour moi ne sera jamais le "divin Mozart" ou "l'ange Mozart" car il est à mon sens l'être le plus humain qui soit"
"La musique de Mozart est un univers, une source de lumière, de beauté, de grâce. On s'arrête souvent à ces émotions mozartiennes. Mais il faut aussi éprouver la profondeur, le sens du tragique. Mozart pour moi ne sera jamais le "divin Mozart" ou "l'ange Mozart" car il est à mon sens l'être le plus humain qui soit"
(Anne Queffélec, interviewée par Gérard Abrial pour Easyclassic en août 2003) 2003)


L’esthétique musicale

La beauté y est alors relative à l'émotion ressentie, elle ne dépend plus de la seule raison mais est du ressort de cette troisième " notion primitive " qu'est l'union de l'âme et du corps
Descartes
Mozart est un fils de la lumière. Il a su illuminer ses proches et tous les mélomanes du monde grâce à ses différentes compositions

Différents opus dont, certains plus envoûtant que d'autres, nous partagent une grande philosophie de la vie

Prenons l'exemple de la flûte enchantée, le dernier opéra de Mozart composé en 1791

Cette merveilleuse musique nous parle d'un voyage initiatique durant lequel on apprend à connaître la vie, où on apprend à se connaître soi-même. "Cogito ergo sum, je pense donc je suis" disait Descartes
Il faut toujours apprendre dans la vie parce que l'homme est un éternel apprenti

Aiky Fandresena

 

L'air du temps


Je me suis exprimé sur le contenu de la flute enchantée, exclusivement, parce que ce contenu philosophique était dans l’air du temps.
L’homme Mozart, sensible, à l'écriture ne pouvait faire mieux que de participer

Crab

 

La Flûte enchantée

Film
A la veille de la Première Guerre mondiale, Tamino, en quête d'amour, de paix et de lumière, s'engage dans un dangereux périple. En compagnie de ses hommes paralysés par l'angoisse, il attend l'ordre de partir au combat
Au cours du chaos qui s'ensuit, Tamino se retrouve projeté dans un univers crépusculaire, entre rêve et cauchemar, où trois infirmières militaires lui sauvent la vie... Lorsque Papageno, gardien des canaris utilisés pour détecter la présence de gaz dans les tranchées, apparaît en prétendant avoir sauvé Tamino, les Soeurs décident de les envoyer sur une mission périlleuse
Ils doivent retrouver la trace de Pamina, la ravissante fille de la Reine de la Nuit, enlevée par le redoutable seigneur Sarastro
Deux jeunes gens qui s'aiment parviendront-ils à influer sur le sort des nations et la vie de millions d'êtres humains ?
Réalisé par Kenneth Branagh
Source allocine

 

France 5 : Ce soir

21:40 Kenneth Branagh et «La Flûte enchantée»

Culture (2006) - Durée : 0 h 50
4:3 TP
Realisateur:
Fiona Kelly

Dans les coulisses de «La Flûte enchantée», le célèbre opéra de Mozart, transposé en pleine Première Guerre mondiale par le réalisateur britannique Kenneth Branagh

Posté le 29-12-2006 à 07:12:09

 

LE DROIT de RÊVER


Hier soir, sur France 5, l’Année Mozart s’est achevée sur l’air de «La Flûte enchantée», selon Kenneth Branagh


Cette construction nouvelle entrera probablement dans la plus grande tradition d’interprétation de cet opéra ; Cette passion selon Kenneth Branagh, ma parut sublime

Hâte de voir le film sur les écrans

Pour moi, l’année 2006 aura été marquée profondément par deux grands sujets traités par C’dans l’air : Mozart enfin riche…, et D’autres terre dans l’univers
Si rêver, pour le citoyen, est un Droit absolu ; Faire rêver, le téléspectateur, c’est le devoir de toutes les chaines de télévision
Crab


Fantaisie mozartienne menée claviers battants.
LE MONDE | 26.03.07 | 16h29  •  Mis à jour le 26.03.07 | 16h29  

Un disque né de l'enthousiasme qui donne de la joie de la première à la dernière note ? C'est rare - l'auditeur en l'écoutant aura certainement la même tête que les deux interprètes souriants sur la photo. Mais Mozart. Am Stein vis-à-vis est aussi un disque qui fait dresser l'oreille dès lecture de la pochette. Car une précision s'impose. Le "vis-à-vis" désigne l'extravagant piano-clavecin, instrument à deux extrémités dotées de claviers, que construisit en 1777 à Augsbourg le facteur allemand Johann Andreas Stein
D'un côté, les touches d'un pianoforte à marteaux en bois nu, de l'autre les trois claviers d'un clavecin, le tout pour jouer les médiateurs à une période où la "garde montante" - le nouveau et fringuant pianoforte - croisait la "garde descendante", le clavecin bientôt passé ad patres. Stein, comme d'autres facteurs à l'époque, mais avec plus de bonheur semble-t-il, devait combiner si bien les choses qu'un seul instrumentiste pouvait actionner en même temps les deux mécanismes, le clavier inférieur du clavecin commandant celui du pianoforte. C'est donc sur l'un des deux exemplaires rescapés du vis-à-vis de Stein, lequel est actuellement exposé au Musée Castelvecchio de Vérone, que les "claviéristes" Andreas Staier et Christine Schornsheim ont entrepris de toucher-jouer leur Mozart. Les Sonates pour clavier à quatre mains KV 358 et KV 381 que Mozart composa pour lui et sa sœur Nannerl entre 1772-1774.
Mais aussi les étonnants Praeludium (KV 284a et KV 624) ainsi que la Fantaisie et fugue KV 383 écrits dans la clarté tutélaire de Bach, du mariage avec Constance Weber et de la nouvelle vie viennoise, de même que les Six variations KV 398 sur un air de Paisiello. Quant aux Six Danses allemandes KV 509, initialement prévues pour le piano, dont il ne reste que la version pour orchestre de 1787, elles ont été ici transcrites pour piano et clavecin par nos deux interprètes en folie
Car cette fantaisie musicologique menée claviers battants par Andreas Staier et sa comparse amie Christine Schornsheim aurait pu rester lettre morte, si la musique de Mozart ne s'était tant complu à être traitée de la sorte. C'est vivant, libre, fulgurant, gourmand et audacieux, pétulant et émouvant à la fois, et aussi terriblement séduisant. Après toutes ces années, "Wolfie" comme on ne l'avait jamais entendu ? Il y a vraiment de quoi s'enthousiasmer.  
Marie-Aude Roux


Voir et revoir

MOZART - de la musique - encore de la musique -

 

Voir et revoir ce qui pourrait s’apparenter à ''une leçon de musique'', Mozart à la fin de sa vie, sur ''son lit de mort'' scène du film, le Mozart de Milos FORMAN (1984)

Scène complètement inventée (1); Salieri n’a jamais aidé Mozart sur son lit de mort à écrire son requiem

Cependant cette scène de Milos FORMANN permet de comprendre que pour le poète philosophe musicien Mozart seule compte non pas la liturgie mais la musique, rien que la musique et encore la musique

Crab 17 06 2007

(1) Mozart l’aurait écrit en six mois

 

26/06/2007

Le génie.

Mer8 écrit.

C'est par les skizos et leurs oeuvres que l'humanité a progressé, le génie ne côtoie t-il pas la folie ? l'homme ordinaire ne laisse rien ou presque pour les générations futures.

Fin de l’extrait.

 

Tout dépend de l’idée que l’on sait de ce qui est naturel, de ce qu’est la nature, de ce que l’on sait de l’humain ou des natures d’humains (0).

L’homme ordinaire c’est celui qui vit dans une société ou l’idéologie dominante ne lui interdit pas  d’EXISTER.

Et c’est cela la vraie richesse qui fait que « l’homme ordinaire » n’est ni le premier ni le dernier, mais un homme libre et autonome.

Le complexe de supériorité du monothéiste, florissant sur les fils religion, n’est plus à démontrer.

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Toutes les  croyances engendrent des pathologies ; la première pathologie d’entres toutes c’est la prétention de détenir la vérité.

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La plus nocive des pathologies, c’est la morale du monothéisme, qui prétend édicter un unique mode vie et par là même niant les différentes natures d’humains.

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Quant aux artistes, mêmes aux époques où ils étaient contraints et forcés de peindre (ou de figurer dans les Arts en général) des anecdotes, des représentations religieuses (1), ils ont toujours plus ou moins discrètement fait passer un autre message plus existentiel.

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La nudité des corps, dans la peinture, en est la plus parfaite démonstration, avait consisté faire transparaitre la volupté, la sensualité et par là rappeler que ce qui donne un sens bien réel à la vie c’est le plaisir et non pas les idéologies mortifères des monothéistes.

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Les islamistes, par peur de l’érotisme, et plus particulièrement par peur de l’érotisme féminin, ont finis par interdire les images ; C’est la censure la plus colossale, dans toute l’histoire de l’humanité, au nom d’une religion, menée à l’encontre des artistes (2) par des idéologues monothéistes parvenus au pouvoir.

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Quant à la folie, se placer de quel point de vue ?

Pour « l’Eloge » celui d’ERASME ou  l’ARCHAOS de Christiane de ROCHEFORT.., mais encore ?

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Crab.

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(0) Réf ; Courte étude de l’histoire des religions par Crab. (Sur le fil : Histoire des religions).

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 (1) L’Art contemporain ne procède plus ni de l’anecdote, ni de la représentation et n’est pas non plus assujetti au sujet.

 

(2) Ou de l’existentialisme.

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18/06/2007

Lu dans le monde.

L'abondance des réactions et la richesse des débats qu'elle suscite justifient a posteriori le choix de cette image : "Il est bien qu'une photo ne soit pas l'illustration au pied de la lettre du texte qu'elle accompagne, souligne Frédérique Deschamps, responsable du service photo. Dans ce cas, elle montre une autre facette du personnage. A charge ? C'est au lecteur d'en décider. Lui a choisi de se présenter dans ce qu'il considère sa foi. C'est une forme de courage." La légende, purement factuelle, est normale. "On ne refait pas l'histoire de la femme au Moyen-Orient dans une légende", observe Rémy Ourdan, chef du service international, pour qui cette photo montre simplement "une réalité dans cette région du monde", sans interprétation ni effet de mise en scène, qui choque le lecteur européen simplement parce que cette réalité ne lui est pas familière.

Fallait-il une "explication d'image" comme il en est de texte ? Ne serait-ce que pour éviter de provoquer un réflexe contraire au sens de l'article ? "Cet homme est comme il est. A chacun d'apprécier. Ce n'est pas une raison pour l'enlever, le transférer, et le torturer", commente Michel Kajman, rédacteur en chef. Est-ce la force de la photo ? Aucun lecteur n'a songé à s'indigner du sort d'Abou Omar. C'est l'éternel problème de l'innocent odieux. Cet homme a la "gueule de l'emploi". C'est un intégriste qui voile sa femme et prêche la charia, mais il a été reconnu innocent des crimes du djihad. Rien jamais ne saurait justifier les réactions du type : "C'est bien fait pour lui."

 

 

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-924241,0.html

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Comment peut-on écrire  cela « Lui a choisi de se présenter dans ce qu'il considère sa foi. C'est une forme de courage.", alors que nul n’ignore que cela n’a rien à voir avec la croyance dans le monothéisme proprement dit.

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La « fumeuse foi »  n’est rien de plus qu’une idéologie ;  Celle des Bédouins maladivement jaloux qui s’arrogeait « le droit légal » de cocufier leurs femmes et leurs interdisaient d’en faire de même.

Quel courage en effet !

C’est ce que j’appelle appeler un chat un chat, mais le mien n’est pas un shah d’Iran converti à l’intégrisme.

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Et pour faire passer plus facilement la couleuvre  Véronique Maurus ajoute « Aucun lecteur n'a songé à s'indigner du sort d'Abou Omar ».

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Hors si j’ai bien lu l’article les lecteurs ont réagis par rapport à la photo montrant une momie enrobée dans un linceul noir.

Sur ce point ; seulement sur ce point, je donne à tous ceux qui ont réagis ou se sont indigner, sans tenir pour autant des propos racistes, entièrement raison

Mais moi, indépendamment de la crétinerie de ce petit mâle intégriste, ce qui me choque c’est de lire dit par Rémy Ourdan "une réalité dans cette région du monde", sans interprétation ni effet de mise en scène, qui choque le lecteur européen simplement parce que cette réalité ne lui est pas familière ».

Là c’est carrément prendre pour des ignares les lecteurs européens dont en particulier ceux du  Monde.

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Les lecteurs du  Monde seraient-ils mal informés ?

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Je pense qu’au Monde il y encore beaucoup trop de gens qui n’ont toujours rien compris à la misogynie, au sexisme à la discrimination sexuelle, de ce qui porte atteinte à l’identité, à la liberté et l’autonomie de la femme.

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Crab.

 

17/06/2007

Réponse à tauxa et à son petit copain Mathieu.

Si le message électronique, bien évidemment, parvient jusqu’à l’au-delà.

Je n’ai pas l’intention de m’étendre sur ce texte adressé aux hommes et non pas aux femmes.

Texte connu du sus nommé Mathieu, qui parfois relève du bon sens s’adresse aux individus qui imaginent ( ce même texte ) d’inspiration extérieure à la raison ou à l’expérience des humains, sinon de leurs vécus. Quand en partie ce texte relève bien de la raison, néanmoins fait la confusion entre ce qui relève de la liberté et de la servitude.

Quelques phrases...

L’intelligence en trop.

La première phrase est la piqûre de rappel que toute pensée ne peut-être éruptive de l’inconscient ou des expériences d’humains ; Elle est à elle seule un édifice ; Je la cite : « Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux! » Fin de l’extrait

Alors malheur aux esprits éclairés qui resteront devant la porte ou semble-t-il serait plutôt destiné, selon ce « brave homme » à l’enfer.

Exemple de l’irrationnel, à propos de la servitude.

« Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l'un, et aimera l'autre; ou il s'attachera à l'un, et méprisera l'autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon ». Fin de l’extrait.

Dit autrement reste à ta place, ne cherche pas à sortir de ta condition.

Un homme ou une femme libre et autonome ne sert pas de maître mais collabore de plein droit contractuellement avec ses partenaires ou associés.

A Mamon, je préfère l’eau de source de Manon, mais Lisa ne me laisse pas indifférent...

Le Droit des meilleurs travers.

« C'est pourquoi je vous dis: Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n'est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement? » Fin de l’extrait.

Manifestement il était contre la réglementation ou la législation Européenne qui tente au maximum de nous protéger d’une éventuelle production alimentaire toxique.

Le passage obligé ; La misogynie.

« Mais moi, je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour cause d'infidélité, l'expose à devenir adultère, et que celui qui épouse une femme répudiée commet un adultère ».

S’adresse à l’homme, comme tout monothéiste "persuadé" de la supériorité de l'homme sur la femme.

Le simplisme des biens heureux.

« Mais moi, je vous dis de ne pas résister au méchant. Si quelqu'un te frappe sur la joue droite, présente-lui aussi l'autre ». Fin de l’extrait.

Expédier à votre  Mathieu    la cassette ; Sujet : Les enfants martyrs de la récré. cda - fran ce 5 (juin 2007)  Crab

Recherche critique, suite.


Suite des nombreux exemples de pillages par les monothéistes des textes des poètes philosophes ou des philosophes Grecques.

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A ceci près et ce n’est pas rien, pour les poètes la femme est l’égale de l’homme, ce qui n’est pas le cas dans les textes des judéo-chrétien ni dans celui de leur rejeton le Coran.

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Dans les textes prétendus sacrés, Eve est issue d’Adam ; Prédominance de l’homme sur la femme, une des  conséquences du bricolage idéologique lié à la  pratique courante et systématisée des monothéistes, non seulement de piller les textes des antiques mais en plus de les appauvrir pour valoriser l’homme au détriment de la femme.

Crab.

 

Lire :

ARISTOPHANE. — [...] Jadis, la nature humaine était bien différente de ce qu'elle est aujourd'hui. D'abord il y avait trois sortes d'hommes : les deux sexes qui subsistent encore, et un troisième composé de ces deux-là; il a été détruit, la seule chose qui en reste, c'est le nom. Cet animal formait une espèce particulière et s'appelait androgyne, parce qu'il réunissait le sexe masculin et le sexe féminin; mais il n'existe plus, et son nom est en opprobe. En second lieu, tous les hommes présentaient la forme ronde. Ils avaient le dos et les côtes rangés en cercle, quatre bras, quatre jambes, deux visages attachés à un cou orbiculaire et parfaitement semblables, une seule tête qui réunissait ces deux visages opposés l'un à l'autre, quatre oreilles, deux organes de la génération, et le reste dans la même proportion. [...] Leur corps était robuste et vigoureux, et leur courage élevé, ce qui leur inspira l'audace de monter jusqu'au ciel et de combattre contre les dieux, ainsi qu'Homère l'écrit d'Éphialte et d'Otos.
Zeus examina avec les dieux le parti qu'il fallait prendre. L'affaire n'était pas sans difficulté : les dieux ne voulaient pas anéantir les hommes, comme autrefois les géants, en les foudroyant, car alors le culte et les sacrifices que les hommes leur offraient auraient disparu; mais, d'un autre côté, ils ne pouvaient souffrir une telle insolence. Enfin, après de longues réflexions, Zeus s'exprima en ces termes : "Je crois avoir trouvé, dit-il, un moyen de conserver les hommes et de les rendre plus retenus, c'est de diminuer leurs forces. Je les séparerai en deux; par là, ils deviendront faibles; et nous aurons encore un autre avantage, ce sera d'augmenter le nombre de ceux qui nous servent [...]."
Après cette déclaration, le dieu fit la séparation qu'il venait de résoudre; et il la fit de la manière que l'on coupe les œufs lorsqu'on veut les saler, et qu'avec un cheveu on les divise en deux parties égales. Il commanda ensuite à Apollon de guérir les plaies, et de placer le visage et la moitié du cou du côté où la séparation avait été faite, afin que la vue de ce châtiment les rendît plus modestes. [...]
Cette division étant faite, chaque moitié cherchait à rencontrer celle dont elle avait été séparée; et, lorsqu'elles se trouvaient toutes les deux, elles s'embrassaient et se joignaient avec une telle ardeur, dans le désir de rentrer dans leur ancienne unité, qu'elles périssaient dans cet embrassement de faim et d'inaction, ne voulant rien faire l'une sans l'autre [...]. Et ainsi la race allait s'éteignant. Zeus, ému de pitié, imagine un autre expédient : il met par-devant les organes de la génération, car auparavant ils étaient par derrière; on concevait et l'on répandait la semence, non l'un dans l'autre, mais à terre, comme les cigales. Zeus mit donc les organes par-devant et, de cette manière, la conception se fit par la conjonction du mâle et de la femelle. Alors, si l'union se trouvait avoir lieu entre l'homme et la femme, des enfants en étaient le fruit, et si le mâle venait à s'unir au mâle, la satiété les séparait bientôt, et les renvoyait à leurs travaux et aux autres soins de la vie. Delà vient l'amour que nous avons naturellement les uns pour les autres : il nous ramène à notre nature primitive, il fait tout pour réunir les deux moitiés et pour nous rétablir dans notre ancienne perfection.

Le Banquet, 189d-191d,
traduction Dacier et Grou révisée par É. Saisset (1873).

 

 

Délires d’hier et d’aujourd’hui.


A propos « des grands initiés » ou « des êtres supérieurs » si chers à nos grands pataphysiciens (1).

Crab.

Ce qu’en dit Platon :

Platon raconte que les hommes depuis leur enfance sont enchaînés au fond d'une caverne. Ils ne voient que la paroi opposée à l'entrée. Et les captifs ne découvrent donc que les ombres portées sur cette paroi, par un feu allumé derrière eux. Ils jugent les images pour la réalité. Si l'on délivre un prisonnier en le contraignant à voir derrière lui, il préfère retourner à son univers familier qu'il croit vrai et réel.

Fin de l’extrait.

(1) Pataphysiciens ; (d’après le petit Crab illustré), définition : A la fois bricoleurs d’idéologies et avaleurs de couleuvres.

15/06/2007

Faire le point.

En réaction au déferlement constaté de pataphysique sur bon nombre de fils religions sur les forums…, il me parait utile de faire  le point.

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Avant, je précise ; Je suis incroyant et non pas athée.

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Ceci dit.

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Judaïsme Chrétien Musulman ; leur dieu est commun en ce sens qu’il est extérieur, à l’origine et justicier.

Différence ; Dans le Judaïsme, il n’y à pas d’au-delà ; Donc pas de paradis ni d’enfer.

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Ces religions sont la béquille de ceux qui ne savent pas penser par eux même ou qui ne savent pas dire »je ne sais pas ».

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Spinoza loin d’un dieu justicier conséquence d’une tentative d’infantiliser pour plus facilement soumettre les plus naïfs d’entre nous.

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Spinoza, était croyant, mais il dérange les monothéismes de représentation prophétique ; Dérange « tout ce joli petit monde » en inventant un dieu qui est et est en toute chose.

Allant jusqu’à rendre l’humain irresponsable de ces actes puisque « son dieu » est tout et en tout; Donc l’humain ne peut être jugé, puisque dans cette perspective Spinozienne il n’y à plus de libre arbitre : L’humain est bien irresponsable puisqu’il se croit libre alors qu’il ne l’est pas puisque en définitive selon Spinoza « son dieu est tout et agissant en tout ; Donc l’humain n’est pas libre.

Spinoza est croyant, qu’il pense cela c’est son droit, cependant suivant sa théorie la notion  de punition, malgré  l’irresponsabilité affirmée de l’être humain n’est pas absente.

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Je cite Michel ONFRAY « Celle-ci n’est pas transcendante, et ne procède pas d’une puissance divine, céleste ou magique, mais immanente ».(1) Fin de citation.

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En somme la punition, celle de vivre pauvre et malade, d’être smicard ou de vous faire assassiner ect ect.., relèverait d’une programmation à l’insu de votre plein gré.

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Cette Théorie « du dieu est tout et en tout » est largement reprise par les « chantres de l’intelligent design et les créationnistes qui eux s’empressent de faire la confusion d’une théorie philosophique de la croyance et la science.

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Vous comprendrez que l’incroyant que je suis, tant pis si je me répète, estime n’avoir pas de comptes autres à rendre qu’à la raison.

Que la pensée et le message démocratique soit l’option spirituelle que je préfère pour donner un sens à ma vie.

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Crab.

 

14/06/2007

Les vacances se rapprochent.

Penser permet de bien identifier notre corps.

Les vacances se rapprochent, ne suivez  pas de régime alimentaire.

Changez votre manière d’être.

Crab.

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Le Bulletin De Santé ; Chanson de Georges Brasseins.

 

Artiste: Georges Brassens
Chanson: Le Bulletin De Santé

J'ai perdu mes bajou's, j'ai perdu ma bedaine,
Et, ce, d'une façon si nette, si soudaine,
Qu'on me suppose un mal qui ne pardonne pas,
Qui se rit d'Esculape et le laisse baba.

Le monstre du Loch Ness ne faisant plus recette
Durant les moments creux dans certaines gazettes,
Systématiquement, les nécrologues jou'nt,
À me mettre au linceul sous des feuilles de chou.

Or, lassé de servir de tête de massacre,
Des contes à mourir debout qu'on me consacre,
Moi qui me porte bien, qui respir' la santé,
Je m'avance et je cri' toute la vérité.

Toute la vérité, messieurs, je vous la livre
Si j'ai quitté les rangs des plus de deux cents livres,
C'est la faute à Mimi, à Lisette, à Ninon,
Et bien d'autres, j'ai pas la mémoire des noms.

Si j'ai trahi les gros, les joufflus, les obèses,
C'est que je baise, que je baise, que je baise
Comme un bouc, un bélier, une bête, une brut',
Je suis hanté : le rut, le rut, le rut, le rut !

Qu'on me comprenne bien, j'ai l'âme du satyre
Et son comportement, mais ça ne veut point dire
Que j'en ai' le talent, le géni', loin s'en faut !
Pas une seule encor' ne m'a crié " bravo ! "

Entre autres fines fleurs, je compte, sur ma liste
Rose, un bon nombre de femmes de journalistes
Qui, me pensant fichu, mettent toute leur foi
A m'donner du bonheur une dernière fois.

C'est beau, c'est généreux, c'est grand, c'est magnifique !
Et, dans les positions les plus pornographiques,
Je leur rends les honneurs à fesses rabattu's
Sur des tas de bouillons, des paquets d'invendus.

Et voilà ce qui fait que, quand vos légitimes
Montrent leurs fesse' au peuple ainsi qu'à vos intimes,
On peut souvent y lire, imprimés à l'envers,
Les échos, les petits potins, les faits divers.

Et si vous entendez sourdre, à travers les plinthes
Du boudoir de ces dam's, des râles et des plaintes,
Ne dites pas : "C'est tonton Georges qui expire ",
Ce sont tout simplement les anges qui soupirent.

Et si vous entendez crier comme en quatorze :
"Debout ! Debout les morts ! " ne bombez pas le torse,
C'est l'épouse exalté' d'un rédacteur en chef
Qui m'incite à monter à l'assaut derechef.

Certe', il m'arrive bien, revers de la médaille,
De laisser quelquefois des plum's à la bataille...
Hippocrate dit : " Oui, c'est des crêtes de coq",
Et Gallien répond "Non, c'est des gonocoqu's... "

Tous les deux ont raison. Vénus parfois vous donne
De méchants coups de pied qu'un bon chrétien pardonne,
Car, s'ils causent du tort aux attributs virils,
Ils mettent rarement l'existence en péril.

Eh bien, oui, j'ai tout ça, rançon de mes fredaines.
La barque pour Cythère est mise en quarantaine.
Mais je n'ai pas encor, non, non, non, trois fois non,
Ce mal mystérieux dont on cache le nom.

Si j'ai trahi les gros, les joufflus, les obèses,
C'est que je baise, que je baise, que je baise
Comme un bouc, un bélier, une bête, une brut',
Je suis hanté : le rut, le rut, le rut, le rut !

06/06/2007

Message majeur ?

Message majeur?

''Aimez-vous les uns les autres'' serait le ''message majeur » du monothéisme

 

Cette phraséologie hypocrite résume à elle seule, fondée sur la croyance, la vision religieuse et son implication


Cette vision religieuse des rapports entre les personnes, c’est en effet le fondement de l’idéologie monothéiste; Soit la négation de la nature des humains. La négation de la nature de chaque être humain


Cela entre dans toutes les tentatives idéologiques bricolées ''d’engendrer un homme nouveau'' et se recoupe parfaitement avec les idéologies staliniennes

Rien ne distingue l’idéologie stalinienne du totalitarisme religieux


L’implication c’est la mission ; L’endoctrinement ou le clonage des esprits pour tenter d’effacer ce qui caractérise et ennoblit la condition humaine ; L’individualisme

La finalité ; Dénier aux personnes le Droit à exister, d’aimer le plaisir, de refuser aux êtres humains la multiplicité des choix et tenter de les enfermer dans la pensée unique


« Aimez-vous les uns les autres », signature idéologique, devise  du refus religieux, des prophètes plus faux les uns que les autres, des faux dévots de considérer l’être humain responsable, n’ayant pour lui-même pas d’autres comptes à rendre qu’à la raison et pour la société à la Justice


« Aimez-vous les uns les autres », masque entre autre de la notion de pardon ou de repentance, soit le refus là encore de la responsabilité individuelle ou quant il s’agit de l’histoire le refus de la partager avec les autres peuples


Choisir qui l’on veut aimer ou aimer qui l’on veut c’est subversif parce que incontrôlable, donc inacceptable pour la religion et les faux dévots qui font volontairement (1) ou inconsciemment la confusion entres croyances et luttes politiques

Crab

01/06/2007

La pensée.

Depuis de nombreuse année je m’efforce de montrer que les rédacteurs, et leurs apparatchiks  des  religions monothéistes, ont pillés en les  appauvrissant le fond, la forme poétique des textes des poètes philosophes grecques, pour bricoler des idéologies qu’ils appellent religions, ont tentés de tuer la pensée, fort heureusement sans jamais, siècles après siècles y parvenir.

Je viens, pour ma part, d’achever la lecture de l’excellente contre-histoire de la  philosophie « les Libertins baroques Michel Onfray » dans lequel il oppose la pensée aux idéologies, voire la « pensée » totalitaire dont aujourd’hui se gaussent les extrémistes et plus sournoisement encore  les chantres du relativisme culturel.

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Crab.

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Philosophie

Principes de plaisir

Les leçons de vie des philosophes libertins des XVII e et XVIII e siècles

Par Robert MAGGIORI

QUOTIDIEN : jeudi 31 mai 2007

Christophe Girerd La Sagesse libertine Grasset, 398 pp., … François de La Mothe Le Vayer De la liberté et de la servitude édité et postfacé par Lionel Leforestier, Le Promeneur, 110 pp … Michel Onfray Contre-histoire de la philosophie Grasset, volume 3: les Libertins baroques, 314 pp…. volume 4: les Ultras des Lumières, 342 pp…

1 réaction  

Au philosophe Jules César Vanini, rien ne fut épargné. «Avant de monter surbûcher, on lui ordonna de livrer sa langue au couteau ; il refusa ; il fallut employer des tenailles pour la lui tirer, et quand le fer du bourreau la saisit et la coupa, jamais on entendit un cri plus horrible.» Il sera étranglé, son corps brûlé et ses cendres dispersées. C'était le 9 février 1619, à Toulouse. Quelques années plus tard, le poète Théophile de Viau connaîtra «meilleur» sort : avant qu'on ne parvienne à l'arrêter et à le jeter en prison ­ où il meurt le 25 septembre 1626 ­ on l'exécute par contumace, on fait un autodafé de ses recueils d'odes et d'épigrammes. C'est qu'au début du Grand Siècle, de véritables casemates ­ prenant la forme d'un système de délations, pressions, anathèmes, persécutions, incarcérations, tortures, mises au bûcher ­ sont dressées pour entraver ce qu'on qualifie d'impiété, de blasphème, d'athéisme, de simple dissidence ou de libre pensée. Concentré des malices de la Terre, le libertin essuie tous les feux. Il n'est pas forcément, note Christophe Girerd dans la Sagesse libertine , un hérétique ou un mécréant, mais un «mixte» indéterminé, à la fois un débauché, un matérialiste, un sodomite, un sceptique, un démon, un épicurien, un disciple de Machiavel, un adepte de la sorcellerie, un «voluptueux» . L'un des hérauts de la «contre-offensive civile, religieuse et philosophique pour défendre la religion catholique, apostolique et romaine», le père François Garasse (1), de la Compagnie de Jésus, le décrit ainsi en 1622 : «J'appelle Libertins nos yvrognets, moucherons de taverne, esprits insensibles à la piété, qui n'ont d'autre Dieu que leur ventre, qui sont enrôlés en cette maudite confrérie qui s'appelle la confrérie des bouteilles [...] C'est une gangrène irrémédiable, il faut couper, trancher, brusler de bonne heure, autrement l'affaire est désespérée.» A la faux du père Garasse vont s'adjoindre les cisailles plus sophistiquées du père Marin Mersenne, le célèbre correspondant de Descartes, qui publie en 1624 l'Impiété des déistes, athées et libertins de ce temps: combattue et renversée de point en point par raisons tirées de la philosophie et de la théologie, et, l'année suivante, la Vérité des sciences contre les Sceptiques ou Pyrrhoniens, où le libertin, «funeste oiseau de la nuit», est accusé de «ne pas supporter l'éclat de la vérité», de borner la connaissance «à la seule portée des sens» et de ravaler les hommes «à la condition la plus basse des bêtes les plus stupides» .

Evidemment ni le père Garasse, ni Mersenne, ni ceux qui, avec les mêmes intentions, les ont précédés ou les suivront, ne vont réussir à sarcler la pratique ou l'esprit du libertinage. Mais ils ont gagné sur un point :les grands représentants de la «sagesse libertine» ont été, sinon rayés de la carte, du moins, dans l'histoire de la pensée, situés en «enfer», oblitérés, «secondarisés». Aujourd'hui encore, pour les apercevoir «derrière» Pascal ou Descartes, Malebranche, Bossuet ou Leibniz, il faut une Contre-histoire de la philosophie . De celle, en 6 volumes, à laquelle s'est attelé Michel Onfray, paraissent les tomes 3 et 4, consacrés respectivement aux Libertins baroques et aux Ultras des Lumières . Ces ouvrages s'emploient à réhabiliter ­ outre celle de Spinoza, qui est toujours centrale, quelle que soit la perspective adoptée ­ les figures que la philosophie traditionnelle a toujours minorées. A savoir, pour le XVII e siècle, Pierre Charron, François de La Mothe Le Vayer, Charles de Saint-Evremond, Pierre Gassendi, Hector Savinien Cyrano de Bergerac (mais aussi François Bernier, la nonne défroquée Gabrielle Suchon, Gabriel Naudé, Jacques Vallée Des Barreaux), et, pour le XVIII e, Jean Meslier, La Mettrie, Maupertuis, Helvétius, d'Holbach et le Marquis de Sade (que Michel Foucault disait déjà être «un disciplinaire» et qui est ici pris en «précurseur du fascisme» , adjoint à la liste des «Ultras» uniquement pour avoir «manifesté brutalement l'irruption de sexe dans la philosophie» ). Onfray les décrit un par un et expose leur pensée. Emergent, de cette fresque, le discret La Mothe Le Vayer ­ dont de plus en plus de textes sont disponibles en librairie, l' Hexameron rustique , publié il y a peu (2) et aujourd'hui De la liberté et de la servitude ­ ou le fougueux Jean Meslier, «curé athée sous Louis XIV, de surcroît révolutionnaire communiste et internationaliste, matérialiste intégral, hédoniste convaincu, coléreux patenté, vindicatif, imprécateur antichrétien, et surtout philosophe au plein sens du terme», condensant sous sa soutane «toute la dynamite qui mine le XVIII e siècle» . Se dessine aussi, malgré les différences entre les penseurs, un archipel de pensée qui modifie en profondeur le paysage philosophique qu'on voit sur « la carte postale de l'historiographie dominante» . Au Grand Siècle, les «libertins baroques» accomplissent une révolution méthodologique, éthique et religieuse : ils pratiquent un relativisme et un perspectivisme issus de Montaigne, recourent à une méthode d'analyse sceptique, adoptent une «singulière posture religieuse, le fidéisme», revendiquent une liberté philosophique totale, généralisent le modèle scientifique, réhabilitent la morale épicurienne, réactivent le sensualisme... Au siècle des Lumières, les «Ultras» privilégient «l'immanence, la terre, l'ici-bas ­ l' athéisme ; la matière, la science, le monde sensible, l'univers visible ­ le matérialisme ; le bonheur, la volupté, le plaisir, le corps, la chair ­ l' hédonisme; le bien public, le communalisme, le communisme, le socialisme ­ la révolution » .

Intéressé à tracer les contours d'une Sagesse libertine , Christophe Girerd se nourrit aux mêmes sources que Michel Onfray, dont il se dit «lecteur et élève» . Son livre est même le premier qui soit directement issu de la Contre-histoire de la philosophie , et qui en soit l'application délibérée. Les mêmes thèses sont développées, les mêmes auteurs (du XVII e) convoqués... Malgré cela, jeune professeur de philosophie dans un lycée de Bourg- Saint-Maurice, Girerd réussit un essai tout à fait original, en ce qu'il «se mêle» à ce qu'il écrit, de façon assez brillante d'ailleurs, entrecoupant l'exposé de la philosophie et de l'éthique des libertins par des intermèdes autobiographiques, des souvenirs de potache, une facétie à la fac ou une bataille de gratins de pommes de terre, choux-fleurs et yoghourts dans une cantine de collège. Or, sa vie semble bien morne. Un «studio meublé» , toujours envahi d'une «odeur inquiétante et tenace de renfermé», une table en Formica rouge, qui sert à manger et à travailler, un lit branlant qui ne pourrait pas supporter deux corps, la voiture soir et matin, traversant une vallée où «le bon air est un mensonge pour touristes», une salle des professeurs grise, des collègues indifférents, faisant la queue devant la photocopieuse, aucun ami, la pulsion de mort, rampante, qui «pousse ses armées invisibles et toxiques dans mes veines» .

Heureusement, il y a «l'autre vie», quand tombe la nuit, quand vient le temps de l'écriture et la lecture, des discussions sans fin avec Cyrano, Gassendi, Charron, La Mothe Le Vayer.... Alors s'élabore «un gai savoir où nous nous transformons en spectateurs amusés et détachés de la comédie humaine, en témoins désengagés de nos existences titubantes et vagabondes» . A cette joyeuse sagesse, que Girerd compose en extrayant l'«esprit» de chaque philosophe étudié, contribue l'éloge de l'indiscipline, «exubérance qui réagit contre la monotonie», de l'impertinence, de l'impiété, de l'impudeur, du rire, du «pessimisme hilare», de l'infidélité et du papillonnage ( «un homme fidèle est comme un philosophe dogmatique, attaché opiniâtrement à une seule vérité, un seul système, une seule école, un seul maître» ), de l'existence folâtre, de la mobilité ( «goûter à tout, ne s'attacher à rien» ), des «amitiés mécréantes», de la désinvolture, des plaisirs luxuriants des sens. Comme écrivait Saint-Evremond, «à parler sagement, nous avons plus d'intérêt à jouir du monde qu'à le connaître» . Puissent les nuits de Christophe Girerd durer longtemps ! Dès le matin, il faut retrouver le meublé, petit mais fonctionnel, la table en Formica rouge, la route du lycée, la sortie numéro 6, «M. Nord, zone industrielle» .

(1) Sur ce terrible personnage doit bientôt paraître (Encre marine) une étude de Jean Salem.

(2) Encre marine, 2005. Ses «Dialogues faits à l'imitation des Anciens» se trouvent chez Fayard («Corpus»,1989); «De la patrie et des étrangers et autres traités sceptiques» a été publié chez Desjonquières en 2003.

http://www.liberation.fr/culture/livre/257216.FR.php

 

31/05/2007

Le Monde à l'envers.

 

31.05.2007

Le Monde à l'envers

Lu dans le Monde

http://www.monde-diplomatique.fr/1991/07/LIAUZU/14866

 

Extrait

Le tabou qui frappait d’interdit l’antisémitisme est peu à peu levé. Selon de récents sondages d’opinion, 24 % des personnes interrogées trouvent qu’il y a trop de juifs en France, et 71% qu’il y a trop d’Arabes. Le racisme se banalise : 45 % ''comprennent'' le vote en faveur du Front national

…/…

A l’évidence, l’antiracisme ne parvient pas à retrouver ses marques. Pierre-André Taguieff, tout comme Michel Wievorka dans un autre ouvrage (3), s’efforcent de cerner les habits neufs du racisme. Ils soulignent que, du biologique, celui-ci a glissé vers le culturel, qu’il a déplacé son ''noyau dur' du sang ou de la couleur vers la différence mentale, de moeurs, de religion

…..

Fin de l’extrait

 

Le racisme est inacceptable, mais ce n’est pas lutter efficacement contre les idéologies racistes que de dire ils «Ils soulignent que, du biologique, celui-ci a glissé vers le culturel, a déplacé son ''noyau dur'' du sang ou de la couleur vers la différence mentale, de moeurs, de religion». et cela dit sans le moindre commentaire critique

 

Cette analyse est odieuse -insultante -

 

Car Claude Liauzu, Pierre-André Taguieff, tout comme Michel Wievorka semblent ignorer que d’autres enquêtes montrent clairement, et je suis bien placé pour en savoir quelque chose, que la misogynie, le sexisme et l’homophobie sont le fait ou la conséquence des cultures ethnico religieuses, dont sont porteurs, ne leur en déplaise, une majorité de français arabes (1) et les extrémistes de toutes les religions monothéistes

 

Non seulement ces propos relèvent du relativisme culturel et qui plus est diffamatoires- ces individus laissent entendre que les personnes qui combattent, entres autres, l’idéologie ethnico culturelle des populations françaises arabes dites composées de musulmans modérés (1) majoritairement sexistes et homophobes seraient idéologiquement proche du FN

 

En deux mille six j’avais indiqué écris sur un des forums de C dans l’air F5, que j’avais mené une enquête qui montrait qu’en banlieue les filles qui pourtant subissaient quotidiennement la misogynie et le sexisme (pas exclusivement, bien évidemment celui des français arabes) se solidarisaient avec les garçons pour ''casser de l’homo''

 

Casser de l’homo, dans ces environnements, était devenus pour certains un mode de vie

Combattre le racisme passe en préalable par la mise en œuvre, d’actions menées à l’école et autres lieux, mais aussi par la promulgation de lois sévères contre les actes sexistes et homophobes

 

Et ce sont bien des propos de phallocrates invétérés de la part des Claude Liauzu, Pierre-André Taguieff ou Michel Wievorka de tenter de faire passer, comme si il s’agissait des idées du FN, ce long et difficile combat à mener à l’encontre de ces cultures ethnico religieuses qui oblige les démocrates à recommencer les combats anti sexistes et anti homophobes menés il y a quarante ans...

 

Ont-ils seulement discutés, une seul fois, avec un modéré qui refuse d’admettre la dissociation entre la sexualité et la reproduction  de l’être humain?

Non!

Sinon ils sauraient que c’est parler à des murs - L’on ne peut se contenter d’en rire quand cela favorise l’intolérance et en suivant justifie toutes sortes d’agressions ou dans beaucoup de cas les actes criminel dont sont victimes des femmes et des homosexuels

 

Ces comparaisons me donne envie de vomir

 

Cela me rappelle l’idéologie des intégristes (toutes confessions confondues) qui s’empressent de traiter de nazies tous ceux qui défendent les Droits de la femme (contraception, IVG, pilule du lendemain) ou le droit de mettre fin à ces jours

 

Ces types de propos, qui font la confusion entre le racisme et la lutte politique pour effacer de nos sociétés ces cultures ethnico religieuses sexistes et homophobes, n’ont pas d’autres objets que de dénaturer la réalité des faits au profit de l’idéologie du communautarisme

Crab. 31 05 07

 

(1) Extrémistes kato, une partie des kto modérés et les extrémistes des autres religions. Religions monothéistes dans la plupart des cas

 

 

Brève

Mercredi 07 avril 2010

 

Au Liban

Le projet de loi destiné à promouvoir l'égalité hommes-femmes (1) - de protéger contre les discriminations les femmes en fonction des conventions internationales lourdement amemdé par le Hezbollah (2)

 

Faut-il s'en étonner que ce parti de dieu inspiré par la sharia tente de pérenniser comme dans la grande majorité des pays soumis à ces mêmes idéologies islamiques [idéologies de régressions sociales] la suprématie de l'homme sur la femme?

 

Non!

Ce qui est surprenant c'est l'absence de réaction dans notre pays des associations ''prétendues anti-racistes'' ou ''des droits de l'homme'' – pas un mot sur aucun de leurs sites

 

Pire pas un mot sur nos chaines de télévisions

Crab

 

(1) Piqûre de rappel: Le racisme le plus répandu c'est de considérer les femmes tant par la loi que dans les faits comme un être inférieur

(2) Source GYSEN TV

-

Suite sur...

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/racisme/


 


29/05/2007

La mixité sociale.

 

29.05.2007

''La mixité sociale''

 

 

Xavier Darcos invoque la mixité sociale pour justifier la suppression de la carte scolaire

LE MONDE | 28.05.07 | 13h01 - Mis à jour le 28.05.07 | 14h28

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-91578...

Fin de l’extrait

 

Prenons au mot monsieur Xavier Darcos et posons lui trois questions - Pour mener à bien une réforme essentielle respectueuse des droits des enfants et ne pas porter atteinte à leur liberté de conscience [puisqu'il ne sont pas en âge de pouvoir choisir] êtes vous prêts à interdire les écoles de confessions religieuses pour rétablir dans ces établissement la mixité sociale, soit en autres la neutralité vis-à-vis des croyances – ou bien si vous maintenez les cours de religions êtes-vous prêts à introduire dans les programmes des cours d'athéisme, d'enseignement de l'athéologie?

Êtes-vous monsieur Xavier Darcos prêt à faire respecter la laïcité dans tous les lieux de vie scolaire?

Sinon

Etes-vous monsieur Xavier Darcos prêt à demander à tous les élèves et à tous les enseignants de cantonner leur idéaux politiques leur incroyance et leurs religions hors des institutions scolaires?

Crab

 

 

 

16.06.2007

Éducation


Réponse à un de mes lecteurs

 

L’école n’a pas vocation à résoudre ''la perte des valeurs'' d’une bonne partie de la population de notre pays - elle ne peut être impliquée de ce qui se passe devant une gare ni d’une attaque de banque

 

Dans les missions de l’école, (mais pas seulement de l’école), dans le cadre de l’éducation civique la priorité pour éradiquer au maximum les actes inacceptables c’est d’amener par l’éducation les enfants à comprendre ce qui relève d’une idéologie, de croyances ou de l'humanisme

 

Limiter au maximum les actes des uns qui conduisent à l’humiliation de l’autre, de le juger inférieur et toujours dans le but de le réduire et d’exiger sa soumission passe par prioritairement entre autres à l’école certes mais aussi dans le cadre de l’éducation civique, mais d’autres cours (biologie, sciences naturelles histoire pour le principal) notamment favorise cette conduite d’action

 

Qu’elle est la cible?

 

Le mépris, soit le manque de respect de l’autre considéré comme inférieur

 

Cela indique clairement que la priorité c’est la recherche critique à mener à l’encontre de ce qui relève de l’idéologie encore beaucoup trop répandue dans notre pays, héritage de plusieurs siècles de culture ethnico religieuse socle de la phallocratie

 

D’urgence poursuivre par l’éducation contributive à l’effacement de la misogynie, du sexisme et de l’homophobie et cela participe revient à enrichir la connaissance de soi, donc de mieux connaitre l’autre

 

Cette pratique est certes lente quant à obtenir des résultats, et c’est bien pour cette raison que je ne considère pas que l’école doive être l’unique contributrice.

 

Vous me dites

"L'éducation est une chose admirable, mais il faudrait parfois se rappeler que rien de ce qui vaut la peine d'être connu ne peut s'enseigner "

Fin de votre remarque

 

C’est une affirmation, de votre part, qui traduit - ou trahi - une croyance - votre croyance -

Vous proclamer sans argumenter

Ce qui est connu de toute façon évolue et c’est la base d’acquisition de tous les SAVOIR

La culture est toujours en mouvement ce qui fait l’identité d’un pays c’est comment ''on'' vit ensemble

 

Sans la culture toujours en mouvement régnerait l’idéologie et plus particulièrement celle prétendant détenir la vérité

 

La cause de la violence c'est l'inculture – la conscience d'individus assujettis à une moraline patriarcale -

Crab

 

 

 

28/05/2007

« Les riches heures » (1) de Crab.


(Les idées ou idéologies religieuses, comme toutes les opinions, s’exposent, dans notre pays, à la critique en vertu du droit à la liberté d’expression.

Toute  recherche critique est un bien précieux pour le bon fonctionnement de la démocratie. Crab 28 05 07).

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(1) J’en connais que cela ne fera pas rire.

27/05/2007

Recherche critique: Suite...



Le pillage des poètes philosophes par les rédacteurs monothéistes. Par Crab.

Lire ci-dessous : DEUCALION et PYRRHA.

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Deucalion, fils du titan Prométhée et de Pronoia, était roi de Phthie, en Thessalie.
Zeus, à cause de la méchanceté des hommes et tout spécialement des Arcadiens et de leur roi Lycaon qui lui avait offert une soupe aux tripes d'un jeune enfant, décida de les détruire en leur envoyant le déluge. Pendant neuf jours et neuf nuits, la terre fut inondée par des torrents de pluie. Seuls Deucalion et sa femme Pyrrha fille d'Epiméthée et de Pandore furent trouvés assez justes pour échapper au châtiment.

Prévenu par son père, Prométhée, du désastre imminent, Deucalion sur ses conseils, construisit une arche qui l'emporta avec Pyrrha au sommet du mont Parnasse.
Ils se rendirent au sanctuaire de Thémis au bord du Céphise où il firent des offrande à Zeus; puis Hermès leur ordonna de jeter les os de leur mère par-dessus leurs épaules pour repeupler la terre.

Deucalion et Pyrrha Ayant compris que cela voulait dire les pierres de la terre, ils obéirent, les pierres jetées par Deucalion devinrent des hommes, celles jetées par Pyrrha devinrent des femmes.

« On » n’arrête pas l’appauvrissement culturel.


Entendu, aux environs de dix heures, ce jour, sur une chaine télé un personnage bien connu déclarer, je le cite « les derniers seront les premiers ». Et d’ajouter. « C’est une très belle phrase non ? »

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Applaudissements, l’évènement se passait sur une chaîne musicale excellente par ailleurs.

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Les smicards auront été ravis d’apprendre que des lendemains enchantés feront d’eux des PDG.

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Crab. 27 05 07.

 

24/05/2007

Le pillage des poètes par les monothéistes ; Suite.

 

Eros et Psyché

Extrait :

[ …/… ]

Normalement, nul mortel ne pouvait se rendre aux enfers sous peine d'être dévoré par son terrible gardien : Cerbère. Pour passer la porte des enfers sans dommage, Psyché donne au monstre un gâteau trempé dans du vin drogué qui l'endormit. Elle n'oublie pas de prendre deux pièces de monnaie pour payer Charon à l'aller et au retour.

Mais au retour, Psyché est à nouveau perdue par sa curiosité; elle débouche le flacon, une fumée noire se répand et se dépose sur son visage qui devient hideux. En se regardant dans un miroir Psyché s'évanouit. Cependant, Eros ne l'a pas oubliée, il l'éveille d'une piqûre de ses flèches et lui rend sa beauté première. - Fin de l’extrait

 

Dans le coran, si l’on suit l’explication de « l‘esthète » Malek Chebel, les vierges au Paradis redeviennent vierges après chaque pénétration (1)

C’est selon lui l’interprétation la plus juste ; Car dans cette condition le « statut de vierge » est le symbole de la pureté de la femme

Voilà, un exemple de plus, suivant les pratiques des rédacteurs des trois religions monothéistes, les rédacteurs du Coran, transforme un texte sublime, celui de l’amour qu’Eros porte à Psyché.

Eros aime Psyché comme elle est

 

Dans le Coran c’est la misogynie qui bien évidemment transparait car il ne saurait être question pour les rédacteurs d’identité féminine ; C’est la condition de vierge et rien d’autre, et surtout rien d’autres qui pourrait signifier une quelconque singularité de femme.

 

D’un poème philosophique, l’Amour d’Eros, véritable hommage à la femme, est repris dénaturé dans le Coran où la femme n’est plus que la représentation d’un objet bricolé par l’homme pour l’homme  - Crab

(1) Je ne m’attarde pas sur l’aspect ridicule de la définition de la virginité, ni de la  pureté de la femme

23/05/2007

Etre ou ne pas être incroyant.

mer8 m’écrit

Vous vous persuadez être incroyant, cependant il transparait que l'idée de Dieu vous harcèle même si vous vous en défendez. La démonstration peut intéresser tous ceux qui sont sur le chemin de l' évolution, mais surtout ceux qui sur le moment ne peuvent faire qu' une approche horizontale sur la base des religions en place, comme vous. Alors je leur dis méditez sur la démonstration, élargissez votre conscience et augmentez votre fréquence vibratoire pour votre plus grand profit.

Fin de citation.

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Voilà une parfaite illustration du refus de lire, à moins qu’il ne s’agisse pour vous d’une incapacité à comprendre le sens de mes messages.

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1. Croyances ;

J’ai toujours fait la différence entre trois sortes de monothéismes. (Voir les pages précédentes).

Ce n’est pas l’idée de dieu pour reprendre votre expression « qui me harcèle », car si cette idée de dieu vous aide vivre, c’est tant mieux pour vous, mais l’usage que bon nombre d’individus à commencer par le  (les) clergé en fait rend nécessaire la critique tant de leurs documents écrits que de leurs déclarations publiques faits au nom d’un monothéisme de représentation prophétique.

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2. Religions.

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D’autres part, je m’estime en droit de montrer que les trois principales religions monothéiste de représentations prophétiques (1) sont des idéologies.

J’ai sur plusieurs fils suffisamment démontrés que les fondements mêmes des religions monothéistes sont obtenus à partir d’emprunts tout en les dénaturant où arrangeant et dans tous les cas en appauvrissant  les textes des poètes philosophes Gréco-romain.

Quand il ne s’agit pas de la transformation des mythes ou légendes, ou encore de reprendre une réglementation, pour les plus vieux de cinq mille ans avant notre ère où tout de la force poétique et philosophique de ces mythes et légendes « se retrouve » totalement annihilée, voire anéantie dans les textes à fonctions oppressives (2) rédigés par les monothéistes.

Que dans tous les cas, de ce fait, de ce bricolage, les religions n’avaient rien de révélée, mais étaient bien révélatrices des gouts ou penchants pour le morbide de ces ennemis du plaisir (3) ; Misogyne, sexiste et homophobe expression de la nature des rédacteurs (prophètes et leurs apparatchiks) de la  judéité, de la chrétienne ou de la musulmane.

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Crab.

 

(1) Petite différence, pour l’une d’entre elle il n’y a pas d’au-delà.

(2) Soumission, idéologies de la crainte ou de la peur, et surtout peur de la mort.

(3) J’exerce de plein droit la critique de textes qui n’ont pas d’autres objets que de dénier le Droit d’Exister.

13/05/2007

Recherche critique, suite.

Recherche critique, suite

Voile

Le voile ; Outil de discrimination sexuelle, est  l’exemple abouti de cette volonté affligeante de nier l’identité féminine.

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Dès  l’origine le port du voile fait l’objet  d’une réglementation dont le but est de priver les femmes de toute liberté et autonomie.

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Voile : Suite

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Le moyen de cantonner la femme en épouse soumise à un homme sans même l’avoir choisi.

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Le port du voile chez les femmes du Moyen-Orient découle d’une très ancienne coutume.

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On en trouve la trace dans les lois instaurées par Teglath-Phalazar Ier (transcription du nom assyrien Toukoulti-apal-Esharra qui signifiait littéralement « l’enfant de la déesse Esharra est ma force »), rois d’Assyrie qui régna au XIIe siècle avant notre ère.

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Elles stipulaient déjà que « Les femmes mariées qui sortent dans la rues n’auront pas la tête découverte. La concubine qui va dans la rue avec sa maîtresse (l’épouse) sera également voilée.

La hiérodule (prostituée sacrée) qu’un mari a prise sera voilée dans les rues. Et celle qu’un mari n’a pas prise ira la tête découverte. La prostituée (non sacrée) ne sera pas voilée, sa tête sera découverte ».

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Il n’y a rien de « révélé » dans tout cela, mais il s’agit bien de l’idéologie misogyne et sexistes de quelques Bédouins vivant au septième siècle.

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Crab.

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Le  voile : Suite

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Procès en hérésie d’une archéologue turque

Cela s'est passé en
2006 à Istanbul le procès de Muazzez Ilmiye Cig, quatre-vingt-douze ans, archéologue à la retraite. Dans son dernier livre, un essai politique intitulé Mes réactions de citoyenne, cette spécialiste de la civilisation sumérienne en Mésopotamie avait écrit que le port du voile remontait à plus de 5000 ans, soit bien avant la naissance de l’islam. Elle avait en outre précisé qu’il était alors porté par des prêtresses initiant de jeunes hommes à la sexualité.

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 Un avocat, s’estimant "insulté", a porté plainte et l’auteure devait être jugée pour "incitation à la haine religieuse".

.

Elle risquait un an et demi de prison.

.

Le procureur a estimé que "les éléments du délit n’étaient pas constitués", que les opinions défendues par l’archéologue ne mettaient pas en danger la sécurité publique, et les juges ont dès lors prononcé son acquittement, ainsi que celui de son éditeur, dès l’ouverture du procès.

………………………………………………………………………………………………………………………

                    

 Avis » aux jeunes et moins jeunes lecteurs

Préoccupés par l’avenir des religions.

 .

Résumer en une seule phrase la religion (ou le bricolage idéologique)  kto donne; « au nom du père, du fils et du saint esprit, mais qu’est-ce qu’elle vient faire là ?..., ELLE (la femme) ».

.

Muhammad (Mahomet), victime du syndrome Judéo Chrétien repris tardivement à son compte ce concept phallocrate.

.

Nul ne s’étonnera puisque, bien avant l’Islam, le « si bon dieu des chrétiens » avait inventé Satan.

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Crab.

……………………………………………………………………………………………………………………….

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Questions :

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Pourquoi les musulmans pratiquants « dits modérés » ne se mobilisent-ils pas massivement contre ce sexisme « façon islamiste » ?

Pourquoi les extrémistes chrétiens (y compris les idéologues du Vatican), toujours enclins à prendre des positions sur des thèmes de sociétés qui ne les regardent pas, gardent le silence ?

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Crab.

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Quelques citations :

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(Toute croyance est privée ; Une « affaire » de conscience, pour les personnes pratiquantes ou non.

Le cléricalisme, c’est la confusion entre croyance religieuse et lutte politique.

C’est à ce titre que la critique de l’idéologie religieuse est un droit fondamental de ce que l’on nomme : La liberté d’expression. Crab. 08 02 07).

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(La spiritualité est le principe de la pensée humaniste ou des valeurs universelles.

Le bricolage d’idéologies est le principe de la substance des religions monothéistes.

Crab. 03 02 07).

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(Sans l’incroyance  et l’hédonisme, ce serait l’extinction de l’Humanité. Crab. 07 03 07)

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(Une civilisation débute par le mythe et évolue par le doute, grâce au doute.
Crab 17 04 2007).

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(Dans toute l’histoire de l’humanité il n’y a jamais eu qu’un seul miracle : La Musique : Crab 2007)

Le voile : Suite.


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Procès en hérésie d’une archéologue turque

Cela s'est passé en 2006 à Istanbul le procès de Muazzez Ilmiye Cig, quatre-vingt-douze ans, archéologue à la retraite. Dans son dernier livre, un essai politique intitulé Mes réactions de citoyenne, cette spécialiste de la civilisation sumérienne en Mésopotamie avait écrit que le port du voile remontait à plus de 5000 ans, soit bien avant la naissance de l’islam. Elle avait en outre précisé qu’il était alors porté par des prêtresses initiant de jeunes hommes à la sexualité.

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 Un avocat, s’estimant "insulté", a porté plainte et l’auteure devait être jugée pour "incitation à la haine religieuse".

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Elle risquait un an et demi de prison.

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Le procureur a estimé que "les éléments du délit n’étaient pas constitués", que les opinions défendues par l’archéologue ne mettaient pas en danger la sécurité publique, et les juges ont dès lors prononcé son acquittement, ainsi que celui de son éditeur, dès l’ouverture du procès.

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 Avis » aux jeunes et moins jeunes lecteurs

Préoccupés par l’avenir des religions.

 .

Résumer en une seule phrase la religion (ou le bricolage idéologique)  kto donne; « au nom du père, du fils et du saint esprit, mais qu’est-ce qu’elle vient faire là ?..., ELLE (la femme) ».

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Muhammad (Mahomet), victime du syndrome Judéo Chrétien repris tardivement à son compte ce concept phallocrate.

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Nul ne s’étonnera puisque, bien avant l’Islam, le « si bon dieu des chrétiens » avait inventé Satan.

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Crab.

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Questions :

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Pourquoi les musulmans pratiquants « dits modérés » ne se mobilisent-ils pas massivement contre ce sexisme « façon islamiste » ?

Pourquoi les extrémistes chrétiens (y compris les idéologues du Vatican), toujours enclins à prendre des positions sur des thèmes de sociétés qui ne les regardent pas, gardent le silence ?

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Crab.

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La recherche critique.

Recherche critique

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Ce document réunis une partie de mes articles publiés sur le forum religion de C dans l’air / France 5

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Son objet : La critique des religions ou idéologies monothéistes

Montrer le pillage systématique, des textes rédigés par les poètes philosophes Gréco-romain, en les appauvrissant, par les rédacteurs chrétiens ou musulmans, dans le but de bricoler l’idéologie du monothéisme

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La religion catholique

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Exemples d’emprunts aux poètes philosophes par des rédacteurs sans scrupule, qui se sont chargés de bricoler  l’idéologie du christianisme
Lire ci-dessous.
Crab.

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Extrait.
« La plus jeune fille d'un roi, Psyché, sera si belle que les habitants du pays délaisseront Vénus (Aphrodite) pour se tourner vers elle. La déesse décidera de punir la jeune fille. Elle ordonnera à son fils, Cupidon, de lui inspirer une passion pour l'être le plus monstrueux qu'il trouverait.
Le dieu, devenu amoureux, ne pourra obéir aux ordres de sa mère. Il demandera à Apollon d'envoyer un oracle au père de Psyché afin qu'il l'abandonne sur un rocher isolé, dans sa robe de mariée. Le roi obéira malgré lui. Psyché sera enlevée par la brise de Zéphyr et amenée dans une vallée inconnue qui renfermait un palais dont les portes étaient ornées de pierres précieuses et le sol pavé d'or. Elle sera rejointe dans son sommeil par Cupidon, qui avait pris une apparence humaine. Il lui déclarera qu'elle serait la plus heureuse des femmes si elle s'abstenait de savoir qui il était ou de voir son visage. L'enfant né de leur union ne serait pas immortel si elle transgressait cet engagement. Psyché demandera un jour, à son mari invisible, la permission de rendre visite à ses soeurs. Il acceptera de les faire venir et lui demandera de ne pas répondre aux questions le concernant. Les sœurs, transportées par Zéphyr, deviendront terriblement jalouses.  
 
Elles apprendront que Psyché n'avait jamais vu son mari et lui feront croire qu'il pouvait se transformer en un serpent capable de dévorer l'enfant qu'elle portait ainsi qu'elle-même. Psyché succombera à la curiosité afin d'apaiser ses craintes. Elle se munira d'une lanterne et d'un poignard et attendra que Cupidon soit endormi pour éclairer son visage. Elle laissera tomber une goutte d'huile sur le corps parfait de son mari. Cupidon se lèvera et s'envolera. Ses sœurs, qui voulaient l'épouser, sauteront du haut du rocher en robe de mariée. Elles s'écraseront au pied de la montagne ».
Fin de l’extrait
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C’est en procédant à un arrangement des plus grossiers (1), en trafiquant ce poème, que les chrétiens « inventent » la fécondation de la prétendue sainte vierge, par le susnommé dans le texte, saint esprit.
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L’histoire de Psyché témoigne de la richesse et de la force poétique de son auteur, et m’entraine dans des rêves délicieux, autant le texte bassement matérialisme du  la prétendue grossesse de la vierge apparait comme vulgaire, et surtout, surtout, surtout méprisant à l’encontre de la femme.
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Sans imagination, sans valeur poétique, les auteurs chrétiens, dans un infâme bricolage, n’auront jamais réussi qu’à appauvrir, au niveau de leurs écritures, la pensée des  poètes.
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Du moins ont-ils tout tenté pour anéantir la pensée, la poétique d’humains libres et autonomes, fort heureusement sans y parvenir.
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Aujourd’hui, pour retrouver et comprendre les racines réelles de notre culture il est indispensable de décrypter la méthode de construction de ce gros bricolage idéologique qu’est  une  religion monothéiste, et de montrer ainsi qu’elle n’est en rien une parole révélée, mais bien l’expression de la misogynie de ces auteurs.
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Ces religions monothéistes  perdent toujours plus d’adeptes année après  année, leurs influencent se réduisent comme une peau de chagrin, submergée par l’enthousiasme et la force de l’imagination des poètes qui depuis l’antiquité contribuent à l’édifice humaniste, humanisme qui fonde notre culture d’hommes et de femmes modernes.
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Crab
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(1) Cela vaut pour les autres religions monothéistes.
 

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L’affaire de la résurrection jugée au  Tribunal de l’Histoire
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Ou la légende de la résurrection ; Phasme d’un mythe antique.
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La salamandre dans La nature fait chaque an peau neuve ; C’était un  mythe, symbole dans l’Antiquité de l’éternelle jeunesse.
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Quelques siècles plus tard les saints enquêteurs kto rédigent leurs passions et falsifient le fait en écrivant sur un mode morbide la résurrection (1) de leur messie.
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Le mythe antique est universel ; C’est un  symbole fort, respectueux du corps, et  nourrit nos  plus beaux rêves d’hédonistes car il est  éternel.
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Crab

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L'Art d'être femme.

(Le comble du sexisme ; Ne pas comprendre qu’une femme déclare qu’elle s’est faite engrosser par le Saint esprit pour échapper à la lapidation.
Crab. Jeudi 11 janvier 2007).
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Moralité : Heureusement pour elle, la finaude, que son entourage était majoritairement croyant.
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Crab

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Heureusement que le ridicule ne tue pas.

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Lire ci-dessous.

 
Conçu du Saint-Esprit
Parvis 21 : D'un point de vue catholique, ce n'est pas orthodoxe de dire que Jésus a été conçu "normalement", puisqu'il "a été conçu du "Saint Esprit". Mais peut-être vos guillemets ajoutaient-ils cette nuance ?L'orthodoxie catholique dirait-elle que Jésus n'était pas un homme "normal" ? J'ai lu le livre de Jean-Marc MOSCHETTA : "Jésus, fils de Joseph", où l'auteur reprend le mémoire qu'il a soutenu à la Faculté de Théologie de Toulouse, et où il soutient, avec toutes les précautions oratoires nécessaires, que Jésus est né de l'union physique d'un homme et d'une femme, ce qui n'empêche pas qu'on puisse dire, en même temps, qu'il a été "conçu du Saint-Esprit". Ayant reçu le label de la Faculté de Théologie de Toulouse, je ne pense pas que Jean-Marc MOSCHETTA, enfreigne l'orthodoxie catholique, et je pense que plus d'un théologien catholique serait prêt à soutenir cette même opinion.  
sse dire, en même temps, qu'il a été "conçu du Saint-Esprit".
Fin de l’extrait.
 
C’est bien des idées de mecs.
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Pas de corps, donc  pas d’empreintes génétiques de l’intervenant sexué qui avait bon gout et ne manquait pas d’esprit.
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Car Marie était jolie, jolie, jolie et encore bien plus.  
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Marie, l’histoire de Marie, celle d’une femme fière, hédoniste.
Une histoire plutôt bienvenue dans un monde phallocrate qui constituait son environnement ; Un moment de vie un peu coquin mais combien libérateur.
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Marie était une femme intelligente ; Pour échapper à la lapidation elle a inventé, en profitant de la crédulité ou de la niaiserie de son entourage, qu’elle devait sa grossesse au St esprit. 
Crab

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Nous vivons une époque formidable
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Aujourd’hui Marie donnerait une tout autre version de SON acte amoureux;
Marie dirait, "je fais ce que je veux et avec qui je veux, rien ne vous empêche d’aller prier pour mon salut, pendant que vous faites cela vous ne me cassez pas les pieds".
Crab

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Proclamation métaphysique d’une vision religieuse totalitaire
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Citation :
Il n’était pas suffisant que le Christ meure même sans douleur, mais il fallait qu’Il souffre et qu’Il soit crucifié pour notre salut.
Au cours de la dernière Pâque, Jésus à non seulement prédit Sa mort mais Il en a aussi expliqué la signification théologique. Il a donné Son corps pour nous. Il a permis que Son sang soit versé pour que nous soyons pardonnés. Fin de la bouffée délirante.

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Que nous soyons pardonnés ?
Pardonnés par rapport à quoi, par rapport à quelle idéologie, par rapport à qui?
Ne s’agit-il pas tout simplement d’un bricolage idéologique ?
Un bricolage idéologique ponctué de majuscules dans chaque phrase.
En quoi cette vision religieuse qui se présente « compétente » dans la  définition du bien ou du mal, en quoi cela regarde la société ?

Ma compréhension de l’être l’humain ou de la vie n’est pas métaphysique et se situe aux antipodes de la morale binaire de la religion.
Que pourrait-il y avoir de plus totalitaire que la profession de foi de quelques technocrates du Vatican et d’ailleurs (théologiens) du christianisme que d’affirmer  être les seuls à pouvoir identifier ou définir le mal.
Chacun peut se souvenir de la femme qui voulut jeter un regard Humain, en direction de Sodome et Gomorrhe, villes victimes d’un des génocides les plus atroces, fut immédiatement transformée en statut de sel.
Et c’est là, à ce point précis que la doctrine religieuse du bien et du mal puise toute sa matérialité.
Ce sont les habitants de Sodome et Gomorrhe qui sont morts d’horrible souffrance ; La destruction par le feu de leurs cultures.
Le Christ s’était  imposé « sa souffrance », cela l’avait fait jouir, c’était SON choix privé.
Les habitants de Sodome et Gomorrhe eux n’avaient rien demandé, ils suivaient leurs natures ou leurs contradictions ; Eux sont les réelles victimes de l’histoire ou de la morale totalisante de la religion.  
Eux ces hommes et ces femmes de Sodome et Gomorrhe n’avaient pas demandé à souffrir, eux vivaient comme ils l’entendaient selon la multiplicité des choix.

Crab.

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L'intuition commence où le raisonnement s'arrête

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Prenons à l’esprit comme à la lettre la phraséologie qui consiste à dire que : « L'intuition commence ou le raisonnement s'arrête ».
Dans ce cas là l’honnêteté intellectuelle consiste pour toute personne respectueuses de ces contemporains à émettre ou à formuler une hypothèse.
Une hypothèse, c’est le contraire du discours des  faux savants et des prophètes plus faux les uns que les autres qui prétendent, sans la moindre preuve, proclamer la VERITE.

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Le bon sens près de chez-vous.
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Dans l’actualité, toute personne qui se présenterait comme le sauveur de l’humanité ; Les gens en souriant vous diraient : « Ne faites pas attention, il n’est pas bien méchant, c’est l’idiot du village ».
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Un psychanalyste ajouterait ; « C’est son droit « de mal finir » parce que il l’a voulut ainsi, çà ne concerne que lui seul ».
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Ce sont les flics rédacteurs (1) qui d’une passion à l’autre se commettent d’exactions en exactions en en faisant d’un individu «un martyr pour tous », sur le socle de la vision religieuse, la notion de bien ou de mal.  
Socle comme je l’ai décrit dans mes précédents messages fondées sur une vision métaphysique (donc religieuse) sans rapport avec la société.
Mais le plus grave, dans l’actualité, c’est la dérive et la haine des extrémistes (2) sur la base de « où commence la vie » qui est une question métaphysique, question qui ne regarde en rien la société.
La société pour qui une personne est par-dessus tout UN CITOYEN.

Crab
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(1) Saints, théologiens ou apôtres de tout poil et qui voudraient imposer leur ordre moral.
(2) Là il s’agit des clergés et des théologiens d’hier et d’aujourd’hui qui tentent par leurs déclarations publiques ou publications de documents écrits imprimés et diffusés d’entretenir la confusion entre croyances et savoir.

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L'intuition commence où le raisonnement s'arrête 

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Pendant des siècles la grande majorité des habitants de notre planète ont été de grands intuitifs: Ils croyaient que la terre était plate
Crab

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Penser

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mer8 m’écrit. " Aide toi et le ciel t'aidera ".
Fin de l’extrait.
Heureusement que vous avez mis des guillemets sinon l’on aurait put vous prendre votre propos  au sérieux.
Penser par soi même, c’est plus sur que "compter sur une  participation du ciel"
Crab

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Citation du temps présent:
 
(Une civilisation débute par le mythe et évolue par le doute, grâce au doute.  
Crab 17 04 2007).

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Croyance

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Enoncer des croyances ne vaut pas arguments ; Puisque ce sont vos croyances.
Je peux vous rabâcher indéfiniment que « la lune est un cube » et cela ne servira pas d’argument.
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Je connais mes Droits et mes Devoirs de Citoyen sans passer par la religion.

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Les religions ne concernent pas exclusivement les croyants avec religions, car la tentative « des clergés » d’imposer à tous les citoyens la religion est permanente.
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L’actualité démontre jours après jour que  les croyants avec religion, partout dans le monde, constituent  tous les régimes totalitaires ou régimes sectaires, les mouvements ou groupes fanatiques.
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Guerres interconfessionnelle  en Irak et en Afrique entre autres, emprisonnements, assassinats des incroyants ou pour toute critique de la religion par des islamistes ou dans les pays qui se réclament de l’Islam, s’ajoute entre autres la barbarie des Talibans, atteintes à la liberté d’expression toujours dans les pays qui se réclament de l’Islam, atteintes à la liberté de conscience comme en Turquie ces dernières vingt quatre heures.
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Et le pire des fléaux est commun à toutes les religions monothéistes, largement devant les problèmes que causent les racistes, les atteintes insupportables commises à l’encontre  de la liberté et à l’autonomie des femmes, par intoxication les actes crapuleux menés à l’encontre des homosexuels.
La confusion entretenue entre croyance et savoir ect…
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Donc la recherche critique d’études des religions et de leur « clergés » est une priorité absolue pour limiter les actes de barbaries tant moraux que physique perpétrés par des régimes totalitaires religieux ou mouvements intégristes religieux sur l’ensemble de notre planète
Crab

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« La vérité »

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Pour avoir idées encore faut-il être capable de douter  et non pas prétendre détenir « la vérité ».
La « vérité » ;  Sources de toutes les idéologies, doctrines ou dogmes.

Crab

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Ce qui permet de dire ou de comprendre qu’après la mort il n’y a rien :
En premier le bon sens ; Avant la vie il n’y a rien, donc après la mort il n’y a rien.
En second la science ; La mort cérébrale (1). 
Crab

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(1) La séparation du corps et de l’esprit n’est qu’une affirmation sans preuve, comme tout ce qui relève des croyances.

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La critique d’un texte débile de Renan…
 
Vous vouliez la critique « mâchée », à propos d’un texte débile de Renan…
Bien je commence par rééditer, l’intégral du galimatias de Renan ; Lire ci-dessous.

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« Que la médecine ait des noms pour exprimer ces grands écarts de la nature humaine; qu'elle soutienne que le génie est une maladie du cerveau; qu'elle voie dans une certaine délicatesse de moralité un commencement d'étisie; qu'elle classe l'enthousiasme et l'amour parmi les accidents nerveux, peu importe. Les mots de sain et de malade sont tout relatifs. Qui n'aimerait mieux être malade comme Pascal que bien portant comme le vulgaire?  
Les idées étroites qui se sont répandues de nos jours sur la folie égarent de la façon la plus grave nos jugements historiques dans les questions de ce genre. Un état où l'on dit des choses dont on n'a pas conscience, où la pensée se produit sans que la volonté l'appelle et la règle, expose maintenant un homme à être séquestré comme halluciné. Autrefois, cela s'appelait prophétie et inspiration. Les plus belles choses du monde se sont faites à l'état de fièvre; toute création éminente entraîne une rupture d'équilibre, un état violent pour l'être qui la tire de lui ».  
E Renan.

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Ce que j’en dis:

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« L'ignorance est un "vilain défaut »
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D’abord l’extrait d’un galimatias de Renan, ci-dessous :
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Je lis ; « Que la médecine ait des noms pour exprimer ces grands écarts de la nature humaine; qu'elle soutienne que le génie est une maladie du cerveau; qu'elle voie dans une certaine délicatesse de moralité un commencement d'étisie; qu'elle classe l'enthousiasme et l'amour parmi les accidents nerveux, peu importe. Les mots de sain et de malade sont tout relatifs. Fin de la confusion des genres.
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Ou a-t-il vu que la science médicale utilise pour qualifier  un diagnostic des jugements  issus de morales, morales, de toute façon, plus que douteuse ?
Ou a-t-il vu que la science médicale définie le génie humain
« de maladie du cerveau » ?
Léonard de Vinci était homosexuel, voila qui « devrait plaire » aux cléricaux…
Ou a-t-il vu que la science médicale classe ou voie dans « une certaine délicatesse de moralité un commencement d'étisie » ?
Casanova était aimé des femmes parce qu’il savait les aimer comme elles voulaient être aimées.
 
Ou a-t-il vu que la science médicale, comble du ridicule, affirmerait « l'enthousiasme et l'amour parmi les accidents nerveux » ?
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L’amour des croyants, sommes toutes, pour leurs divinités, serait donc un accident nerveux ?  
 
 
Rien de plus que des propos « élaborés » suivant la méthode la plus courante utilisée par ces pseudos croyants pour tenter de faire accroire l’idée que l’idéologie monothéiste  pourrait être expliquée à partir d’un raisonnement ou d’une analyse scientifique.
C’est ce que tente ou ont tenté des intégristes religieux comme J P deux et son père spirituel Benoit seize ou encore les islamistes.
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Je lis en suivant ;
« Les idées étroites qui se sont répandues de nos jours sur la folie égarent de la façon la plus grave nos jugements historiques dans les questions de ce genre. » Encore une affirmation sans fondement.
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Affirmation qui ignore la psychanalyse qui elle en tant que science, à la différence des petits idéologues, ne procèdent pas par jugements de valeurs pour valider les symptômes d’une maladie mentale.
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Je poursuis la lecture du « message  de ce grand inspiré »…
Je le cite ;
«Un état où l'on dit des choses dont on n'a pas conscience, où la pensée se produit sans que la volonté l'appelle et la règle, expose maintenant un homme à être séquestré comme halluciné.» Négationnisme.  
C’est nier purement et simplement l’inconscient tant celui d’une individualité  qui est fonction de son histoire personnelle et l’inconscient collectif où sont enfuis les symboles de notre histoire commune, notre culture.
« 0n » ne rêve que de ce que l’on connait, ainsi il ne saurait y avoir
la pensée sans le produit  
de tous ce que nous avons vécu.
L’objet c’est de tenter de faire admettre l’idée qu’une pensée n’émergerait pas de l’inconscient mais « tomberait du ciel», et en suivant d’embrayer, je le cite à nouveau ;

« ..., où la pensée se produit sans que la volonté l'appelle »Fin. « Superbe » raccourci où il en déduit et surtout s’empresse de proclamer, je le cite encore une fois: «  Autrefois, cela s'appelait prophétie et inspiration ».  
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Voilà, nous y sommes ; Le lien est établi « cette pensée ne peut être inspiré que par dieu », et non pas éruptive depuis notre inconscient.
Tentative courante des petits bricoleurs d’idéologies de tenter de créer la confusion entre croyances et savoir.
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Je reviens sur le fumeux
« état de fièvre » (1), que j’avais traité dans  mon message précédent (2) ; Cette fois sans y revenir, je me contenterais de le qualifier de « à multiple tranchants ».
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Faut vraiment être croyant pour avaler aussi facilement ce type de bricolage idéologique sans sourciller.
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Toujours le même bricolage, à toutes époques, bricolage fondé sur la confusion entre savoir et croyance.
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Chaque fois que vous lirez un texte rédigé par ces pseudos croyants, clergés ou prophètes plus faux les uns que les autres, observez bien, vous analyserez et comprendrez qu’ils utilisent toujours la même méthode.
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Crab. 06 05 2007.
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(1) Les plus belles choses du monde se sont faites à l'état de fièvre; toute création éminente entraîne une rupture d'équilibre, un état violent pour l'être qui la tire de lui.
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(2) En « état de fièvre » Hitler  avait tenté de détruire l’humanisme.

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Sens et intelligence.

BigLast cite : Lire ci-dessous:

Dieu nous a doté de sens et d’intelligence et il n’a pas voulu que nous négligions d’exercer ces facultés – Galilée. Fin de la citation.

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Non ! Ce n’est pas un don ;

On ne naît pas conscient ; C’est l’éducation permettant d’aider l’enfant à penser par lui-même ; C’est ainsi que s’acquiert  « sens et intelligence », et qu’il deviendra plus tard une personne libre et autonome : Conscient.

On ne naît pas citoyen, on le devient.

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Notre culture.

Les racines de la France sont humanistes et non pas chrétiennes.

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Homère, Esope, Jean de la Fontaine, Simone de Beauvoir, Henri Pena-Ruiz et Elizabeth Badinter ont forgée l’Humanisme ; Ces poètes philosophes, ces philosophes sont les racines de notre culture ; Notre identité française.

Tous  ont rayonnés et rayonnent encore bien au-delà de l’hexagone.

L’imagination des poètes nous à permis de faire émerger notre culture en résistant siècles après siècles  et en finalité nous libérer des visions irrationnelles chrétienne et phallocrates de la condition humaine.

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Merci à France 5, hier soir, d’avoir diffusé un portrait de Jean De la Fontaine pendant le tournage du film…

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Nous sommes aux antipodes du « besogneux mécanicien » chantre de l’espérance qui « refonde les lois de la biologie » dans une idéologie sécuritaire.

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Imaginez un médecin qui entretiendrait l’idée que le corps humain est comparable au moteur d’une automobile ; Lui confiriez-vous vos enfants ?

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Jean De la Fontaine digne héritier de la tradition grecque à sut maintenir l’esprit du peuple, peuple pour qui le verbe à cette époque était l’unique moyen de communication.

Un peuple fait de paysans, d’artisans, d’ouvriers, d’une partie de la bourgeoisie et de l’aristocratie.

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Nombreuses sont les femmes qui ELLES ont été les soutiens d’un Jean De la Fontaine refusant les deniers du roi.

Un homme libre  et parce que libre : POPULAIRE.

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Cette France robotisé où le clonage des esprits se substituerait à la PENSEE, embrigadée dans des valeurs d’un autres temps ; Travail famille et Patrie.

La France que nous aimons ; Celle de la résistance à toutes les dictatures fondées sur l’intolérance ou de toutes les idéologies de l’irrationnel.

Le peuple de France aime la volupté, la sensualité, le sensoriel, la parole, la fête, l’oisiveté et par dessus tout les femmes libres et autonomes.

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Quelle est la personnalité candidate digne de représenter et de s’inscrire dans une évolution de la PENSEE qui fait de la France un pays dont on peut être fier ?

Crab

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Aucun avenir sans fidélité.

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La fidélité : C’est être fidèle à soi-même.

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Déroger à « cette règle »,  c’est manquer de confiance en soi.

Déroger à « cette règle », cela revient à  hypothéquer gravement sa vie ou son avenir

Crab

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Aimer exister.

La force de vie d’être un homme ou une femme libre, maître de leur désir.

Nos contemporains se libèrent, relativement rapidement,  des idéologies : L’expression de la révolution féminisme sans précédent, en cours, menée par des femmes et des hommes de bonne volonté aura été déterminante ; Concrétisée par l’accès à la contraception, l’IVG et la pilule du lendemain.

L’Hédonisme est le révélateur de la  nature profonde de l’être humain.

Je cite :

"Jouir et faire jouir sans faire de mal ni à toi ni à personne, voilà je crois le fondement de toute morale." Nicolas de Chamfort.

Crab

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L'ami d'enfance

La revanche de Nounours.

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L’église, j’en suis certains, aurait me semble t-il vendue la peau de l’Ours bien trop vite.

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Eh oui Nounours est laïc, quel échec pour le  cléricalisme toujours autant soucieux de dominer. 

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Nounours révélateur de l’intelligence universelle des enfants ; Nounours avec eux et pour eux ont plus sûrement renversé l’omnipotence nuisible  de l’église sur notre société,

Crab

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 Ci- dessous l’histoire d’un roi déchue de Michel Pastoureau.

Demi-dieu au Moyen Âge, l'animal continue d'occuper l'imaginaire de l'homme.

 

Dis-moi qui te fascine, je te dirai qui tu es. S'il y avait une morale à tirer de l'histoire de l'ours en Occident, ce serait peut-être celle-là. Qui eut cru que ce bon vieil ours, aujourd'hui transformé en animal débonnaire, a été ce monstre sacré vénéré comme un dieu, aux temps où la crainte et l'admiration étaient indissociables ? C'est l'histoire d'une puissance déchue que nous conte Michel Pastoureau, spécialiste des couleurs et auteur, en 2004, d'une Histoire symbolique du Moyen Âge occidental. L'ours brun, affirme Pastoureau, a été divinisé à l'aune de l'effroi qu'il provoquait. Vivant parfois dans les mêmes cavernes que l'homme préhistorique, il allait conquérir l'imaginaire des Germains, des Grecs et des Celtes qui en firent un symbole de la toute-puissance. En témoignent ces mythes et légendes que revisite Pastoureau : par exemple celle de la déesse Artémis, un nom dont la racine indo-européenne « Art » signifierait ours, ou encore du Troyen Pâris, qui, nourri sur le mont Ida par une ourse, aurait développé d'irrésistibles pouvoirs auprès des femmes. À Rome, l'ours a la partie moins facile. Pline l'Ancien, dans son Histoire naturelle, en faisait « l'animal le plus habile à faire le mal ».

 

Supplanté par le lion

 

Mais la grande démystification commence avec le christianisme, saint Augustin le chargeant de tous les péchés du monde. Pourquoi tant de vindicte ? Parce que l'ours, avec sa station debout, sa luxure, sa gourmandise, rappelle trop l'homme pour ne pas inquiéter l'Église. Conçu à l'image de Dieu, l'homme doit dominer la bête en lui et hors de lui. Dans ses campagnes contre les Saxons, accusés de lui vouer un culte, Charlemagne les fait massacrer par milliers. Mais il faut aussi détruire son prestige. Une « battue » qui s'achève au XIIIe siècle, quand le lion supplante le plantigrade et devient « roi des animaux ». Destitué, l'ours va alors se transformer en bête de foire qu'on exhibe pour se faire peur, jusqu'à cette extraordinaire trouvaille de l'ours en peluche, au début du XXe siècle, où la bête ne fait plus fureur que dans les chambres d'enfant. « En tuant l'ours, son parent, son semblable, son premier dieu, l'homme a tué sa mémoire et s'est plus ou moins symboliquement tué lui-même », écrit Pastoureau. Cherche ours désespérément... ?

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L'incroyance.

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"Je ne peux pas imaginer un Dieu qui récompense et punit l'objet de sa création. Je ne peux pas me figurer un Dieu qui réglerait sa volonté sur l'expérience de la mienne. Je ne veux pas et je ne peux pas concevoir un être qui survivrait à la mort de son corps. Si de pareilles idées se développent en un esprit, je le juge faible, craintif et stupidement égoïste."
(Albert Einstein / 1879-1955 / Comment je vois le monde / 1934)

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 "Ce que vous avez lu sur mes convictions religieuses était un mensonge, bien sûr, un mensonge qui est répété systématiquement. Je ne crois pas en un Dieu personnel et je n’ai jamais dit le contraire de cela, je l’ai plutôt exprimé clairement. S’il y a quelque chose en moi que l’on puisse appeler "religieux" ce serait alors mon admiration sans bornes pour les structures de l’univers pour autant que notre science puisse le révéler."
(Albert Einstein / 1879-1955 / "Albert Einstein : le côté humain" édité par Helen Dukas et Banesh Hoffman, lettre du 24 mars 1954)

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La conscience.

(Les religions, ne sont pas fondées sur la raison, et de ce fait, sont des  constructions d’idéologies ou tout au plus des bouffées de délires.

La Science est l’expression de la raison, et de ce fait,  ELLE est  universelle.

Universelle, car il ne peut y avoir de Science sans conscience.

Crab 22 Avril 2007).

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Croyances, savoir et morales.

jncquoi1 m’écrit« Une croyance qu'on pourrait démontrer ne serait plus une croyance mais une réalité scientifique; aussi, il est incohérent de demander aux croyants de démontrer ce qu'ils croient ».  Fin de l’extrait.


Ce sont vos cléricaux qui tentent de faire passer les croyances pour des savoir et c’est bien ce que la recherche critique démontre à l’encontre des contenus des idéologies cléricales.

(Textes et déclarations publiques)

C’est pratiquement l’objet de la plupart de mes démonstrations sur ce sujet ; Donc relisez mes messages pour le vérifier…

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J’ai eu souvent l’occasion d’écrire ; « Que le cléricalisme s’occupe de croyance et non pas de ce qui ne le regarde pas comme les "morales sexuelles des gens" par exemple ou plus particulièrement ».

 .

Vos définitions de la raisons sont des alignements de "jugements de valeurs ou d’éléments de morales" (1) sortis tout droit de votre missel.

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Hors quand j’écris « La Raison est l'ensemble des facultés mentales qui permettent notre conscience du réel ».

Cette définition ne relève pas d’un jugement de valeur, ni d’une position morale ou d’une morale (2).

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Ma définition est AMORALE

Crab


(1)  et (2) Je ne partage pas nécessairement avec vous la même idée de ce qui pourrait me paraître bien ou mal. Ceci exprimé au conditionnel. 

 

La "raison" cléricale n’est jamais la meilleure

La Raison est l'ensemble des facultés mentales qui permettent notre conscience du réel.

Se considérer dispenser de démontrer pour faire la preuve relève de l’inconscience ou de la malhonnêteté intellectuelle.

Les "mentalités cléricales ou idéologues cléricaux" ont de plus en plus recours à toutes sortes de non sens sémantique ; "Méthode" ultime et ridicule, au détriment de ce qui caractérise l’individu "religieux": la croyance.

De tenter par la pratique constante du non sens sémantique consciente ou non   de faire main basse sur ce qui leur échappera toujours…, et ils en font la preuve par cette pratique même du non sens; La pensée.

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Je répète : « La Raison est l'ensemble des facultés mentales qui permettent notre conscience du réel »

Crab


Toupet

Mzktfk m’écrit

« Sachant qu'il y a des gens qui ne cherchent même pas s'il ya ou non un créateur. Ils vivent leur vie sans se poser cette question »

Fin de l’extrait

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Les incroyants figurez vous se posent des questions et c’est pour cette raison que l’explication monothéiste leur parait bien trop simpliste

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Le monothéisme peut être apparenté à l’agriculture d’un pays mal développé dépendant de la monoculture, ce qui est un facteur d’appauvrissement et source de nombreux désordres

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Le monothéisme, et là il s’agit des textes et positions du « cléricalisme » des trois religions et leurs petites bâtardes (1) c’est le contraire d’une culture riche et variée.

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Crab

 

La religion musulmane

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Le sexisme islamique

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Sourate IV, verset 34 : "Les hommes ont autorité sur les femmes, en raison des faveurs qu'Allah accorde à ceux-là sur celles-ci, et aussi à cause des dépenses qu'elles font de leurs biens. Les femmes vertueuses sont obéissantes (à leurs maris), et protègent ce qui doit être protégé, pendant l'absence de leurs époux, avec la protection d'Allah. Et quant à celles dont vous craignez la désobéissance, exhortez-les, éloignez-vous d'elles dans leurs lits et frappez-les. Si elles arrivent à vous obéir, alors ne cherchez plus de voie contre elles, car Allah est certes, Haut et Grand !"

Cette sourate montre que le Coran n’est rien de plus que l’expression de l’idéologie phallocrate de quelques Bédouins au septième siècle 

Crab

 

La polygamie

A propos de la polygamie ; Inutile de nous ressortir les « justifications ethnico-religieuse »

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Elles sont inacceptables, et cela  a été rappelé sur de nombreux forums

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Dans ces cultures phallocrates, seuls les hommes ont le droit d’être polygame et non pas les femmes

Ce sont des cultures misogynes et sexistes

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En France, pays où même si tout est loin d’être parfait, néanmoins pays civilisé, fait d’urbanité, en dehors du mariage, rien n’interdit aux femmes et aux hommes d’avoir plusieurs partenaires.

Cela s’appelle l’égalité femme-homme

Crab

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Dupe ou pas dupe?

J’ai souvent eu l’occasion d’écrire que les monothéistes non seulement n’ont jamais rien inventé, mais pratiquaient couramment, tout au long de leur fastidieuse rédaction des textes de leurs religions, le copié collé

Comprenant les arrangements nécessaires pour assoir la suprématie du fils sur la fille, la suprématie de l’homme sur la femme

Crab.

Lire ci-dessous :

Iphigénie

Fille d’Agamemnon et de Clytemnestre, suivant la tradition la plus commune, Iphigénie était destinée par son père, sur le conseil du devin Calchas, a être sacrifiée à la déesse Artémis, qui retenait la flotte grecque à Aulis et l'empêchait de gagner Troie. Appelée par son père sous le fallacieux prétexte qu'elle allait devenir l'épouse d’Achille, elle devait périr sous le couteau du sacrificateur, quand Artémis, prise de pitié, lui substitua une biche, l'enleva dans une nuée, et la transporta à Tauride

Fin de l’extrait

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Cela ne vous rappelle rien ? Le sacrifice d’Abraham

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Voilà ici ce qui fait une  différence fondamentale entre la pensée humaniste et l’idéologie phallocrate  des textes des religions monothéistes

Là, c’est net et clair le père d’Iphigénie est complice d’un devin dans le but d’assoir sa suprématie, ce n’est pas un ‘’présumé ordre divin et son corollaire la soumission à un dieu, fut-il, plus tard, prétendu être le seul’’

Mais cette idéologie de pouvoir est défaite par Artémis et est révélatrice de la pensée humaniste des anciens grecs

Crab

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Le coran et la pédophile

ahmad deed a écrit

Pour Abdullah,
 
Mon frère vous devez savoir que qui que se soit l’age da Aicha lors de son mariage avec notre prophète que la prière et le salut soit sur lui,voila des chose qui preuve que Aicha attendait l’age d’une femme normal soit physiquement ou moralement :

Fin de l’extrait

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Exemple parfait d’un individu incapable de comprendre l’horreur de cette perversion dans toute son ampleur

 

Sans que je me fasse une grande illusion de réveiller la moindre parcelle d’humanité chez ces défendeurs de prophète ;  posons néanmoins le problème autrement, sait-on jamais ; peut-être finiront-ils par entendre et comprendre…

 

Quand un homme bienveillant, humain, recueille une fillette, c’est pour assurer et veiller à son éducation et l’aider à se construire pour qu’elle puisse à un moment important de sa vie se revendiquer femme, ET NON PAS POUR LA METTRE DANS SON LIT

Crab


 

 

06/05/2007

L'ignorance est un "vilain défaut".

L'ignorance est un "vilain défaut".

Critique d’un texte de RENAN.

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Je cite RENAN; « Que la médecine ait des noms pour exprimer ces grands écarts de la nature humaine; qu'elle soutienne que le génie est une maladie du cerveau; qu'elle voie dans une certaine délicatesse de moralité un commencement d'étisie; qu'elle classe l'enthousiasme et l'amour parmi les accidents nerveux, peu importe. Les mots de sain et de malade sont tout relatifs. Qui n'aimerait mieux être malade comme Pascal que bien portant comme le vulgaire?

Les idées étroites qui se sont répandues de nos jours sur la folie égarent de la façon la plus grave nos jugements historiques dans les questions de ce genre. Un état où l'on dit des choses dont on n'a pas conscience, où la pensée se produit sans que la volonté l'appelle et la règle, expose maintenant un homme à être séquestré comme halluciné. Autrefois, cela s'appelait prophétie et inspiration. Les plus belles choses du monde se sont faites à l'état de fièvre; toute création éminente entraîne une rupture d'équilibre, un état violent pour l'être qui la tire de lui.
E Renan. »

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L'ignorance est un "vilain défaut".

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D’abord analysons un premier extrait du texte de RENAN.

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Je lis ; « Que la médecine ait des noms pour exprimer ces grands écarts de la nature humaine; qu'elle soutienne que le génie est une maladie du cerveau; qu'elle voie dans une certaine délicatesse de moralité un commencement d'étisie; qu'elle classe l'enthousiasme et l'amour parmi les accidents nerveux, peu importe. Les mots de sain et de malade sont tout relatifs. Fin de la confusion des genres.

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Ou a-t-il vu que la science médicale utilise pour qualifier  un diagnostic des jugements  issus de morales, morales, de toute façon, plus que douteuse ?

Ou a-t-il vu que la science médicale définie le génie humain « de maladie du cerveau » ?

Léonard de Vinci était homosexuel, voila qui « devrait plaire » aux cléricaux… [RIRE]

Ou a-t-il vu que la science médicale classe ou voie dans « une certaine délicatesse de moralité un commencement d'étisie » ?

Casanova était aimé des femmes parce qu’il savait les aimer comme elles voulaient être aimées.

 

Ou a-t-il vu que la science médicale, comble du ridicule, affirmerait « l'enthousiasme et l'amour parmi les accidents nerveux » ?

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L’amour des croyants, sommes toutes, pour leurs divinités, serait donc un accident nerveux ?

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Rien de plus que des propos « élaborés » suivant la méthode la plus courante utilisée par ces pseudos croyants pour tenter de faire accroire l’idée que l’idéologie monothéiste  pourrait être expliquée à partir d’un raisonnement ou d’une analyse scientifique.

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C’est ce que tente ou ont tenté des intégristes religieux comme J P deux et son père spirituel Benoit seize ou encore les islamistes.

…………………………………………………………………………………………………...

Je lis en suivant ;

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« Les idées étroites qui se sont répandues de nos jours sur la folie égarent de la façon la plus grave nos jugements historiques dans les questions de ce genre. » Encore une affirmation sans fondement.

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Affirmation qui ignore la psychanalyse qui elle en tant que science, à la différence des petits idéologues, ne procèdent pas par jugements de valeurs pour valider les symptômes d’une maladie mentale.

.Je poursuis la lecture du « message » de ce « grand inspiré ».

Je le cite ; «Un état où l'on dit des choses dont on n'a pas conscience, où la pensée se produit sans que la volonté l'appelle et la règle, expose maintenant un homme à être séquestré comme halluciné.» Négationnisme.

C’est nier purement et simplement l’inconscient tant celui d’une individualité  qui est fonction de son histoire personnelle et l’inconscient collectif où sont enfouis les symboles de notre histoire commune, notre culture.

« 0n » ne rêve que de ce que l’on connait, ainsi il ne saurait y avoir la pensée sans le produit de tous ce que nous avons vécu.

L’objet c’est de tenter de faire admettre l’idée qu’une pensée n’émergerait pas de l’inconscient mais « tomberait du ciel», et en suivant d’embrayer, je le cite à nouveau ; « ..., où la pensée se produit sans que la volonté l'appelle »Fin. « Superbe » raccourci où il en déduit et surtout s’empresse de proclamer, je le cite encore une fois: «  Autrefois, cela s'appelait prophétie et inspiration ».

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Voilà, nous y sommes ; Le lien est établi « cette pensée ne peut être inspiré que par dieu », et non pas éruptive depuis notre inconscient.

Tentative courante des petits bricoleurs d’idéologies de tenter de créer la confusion entre croyances et savoir.

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Suivant Renan, je le cite une fois de plus ; « Les plus belles choses du monde se sont faites à l'état de fièvre; toute création éminente entraîne une rupture d'équilibre, un état violent pour l'être qui la tire de lui ».

 

Dire sur ce fumeux « état de fièvre » ; Je me contenterais de le qualifier de « à multiple tranchants ».

En « état de fièvre » Hitler  avait tenté de détruire l’humanisme.

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Faut vraiment être croyant pour avaler aussi facilement ce type de bricolage idéologique sans sourciller.

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Toujours le même bricolage, à toutes époques, bricolage fondé sur la confusion entre savoir et croyance.

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Chaque fois que vous lirez un texte rédigé par ces pseudos croyants, clergés ou prophètes plus faux les uns que les autres, observez bien, vous analyserez et comprendrez qu’ils utilisent toujours la même méthode.

 

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Crab. 06 05 2007.

 

 

27/04/2007

Sens et intelligence.

 

BigLast cite : Lire ci-dessous:

Dieu nous a doté de sens et d’intelligence et il n’a pas voulu que nous négligions d’exercer ces facultés – Galilée. Fin de la citation.

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Non ! Ce n’est pas un don ;

On ne naît pas conscient ; C’est l’éducation permettant d’aider l’enfant à penser par lui-même ; C’est ainsi que s’acquiert  « sens et intelligence », et qu’il deviendra plus tard une personne libre et autonome : Conscient.

On ne naît pas citoyen, on le devient.

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Crab.

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24/04/2007

Le sens politique...Suite.

Une nouveauté dans le paysage politique ; A droite, le premier et le meilleur d’entre eux, constitue une équipe de Juda pour éventuellement gouverner notre pays.

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Crab.

21/04/2007

Notre culture.

Les racines de la France sont humanistes et non pas chrétiennes.

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Homère, Esope, Jean de la Fontaine, Simone de Beauvoir, Henri Pena-Ruiz et Elizabeth Badinter ont forgée l’Humanisme ; Ces poètes philosophes, ces philosophes sont les racines de notre culture ; Notre identité française.

Tous  ont rayonnés et rayonnent encore bien au-delà de l’hexagone.

L’imagination des poètes nous à permis de faire émerger notre culture en résistant siècles après siècles  et en finalité nous libérer des visions irrationnelles chrétienne et phallocrates de la condition humaine.

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Merci à France 5, hier soir, d’avoir diffusé un portrait de Jean De la Fontaine pendant le tournage du film…

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Nous sommes aux antipodes du « besogneux mécanicien » chantre de l’espérance qui « refonde les lois de la biologie » dans une idéologie sécuritaire.

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Imaginez un médecin qui entretiendrait l’idée que le corps humain est comparable au moteur d’une automobile ; Lui confiriez-vous vos enfants ?

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Jean De la Fontaine digne héritier de la tradition grecque à sut maintenir l’esprit du peuple, peuple pour qui le verbe à cette époque était l’unique moyen de communication.

Un peuple fait de paysans, d’artisans, d’ouvriers, d’une partie de la bourgeoisie et de l’aristocratie.

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Nombreuses sont les femmes qui ELLES ont été les soutiens d’un Jean De la Fontaine refusant les deniers du roi.

Un homme libre  et parce que libre : POPULAIRE.

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Cette France robotisé où le clonage des esprits se substituerait à la PENSEE, embrigadée dans des valeurs d’un autres temps ; Travail famille et Patrie.

La France que nous aimons ; Celle de la résistance à toutes les dictatures fondées sur l’intolérance ou de toutes les idéologies de l’irrationnel.

Le peuple de France aime la volupté, la sensualité, le sensoriel, la parole, la fête, l’oisiveté et par dessus tout les femmes libres et autonomes.

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Quelle est la personnalité candidate digne de représenter et de s’inscrire dans une évolution de la PENSEE qui fait de la France un pays dont on peut être fier ?

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Crab.

23/03/2007

Aucun avenir sans fidélité.


 

La fidélité : C’est être fidèle à soi-même.

Déroger à « cette règle »,  c’est manquer de confiance en soi.  

Déroger à « cette règle », cela revient à  hypothéquer gravement sa vie ou son avenir.

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Crab.

Aimer exister.

La force de vie d’être un homme ou une femme libre, maître de leur désir.

Nos contemporains se libèrent, relativement rapidement,  des idéologies : L’expression de la révolution féminisme sans précédent, en cours, menée par des femmes et des hommes de bonne volonté aura été déterminante ; Concrétisée par l’accès à la contraception, l’IVG et la pilule du lendemain.

L’Hédonisme est le révélateur de la  nature profonde de l’être humain.

Je cite :

"Jouir et faire jouir sans faire de mal ni à toi ni à personne, voilà je crois le fondement de toute morale." Nicolas de Chamfort.

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Crab.

02/03/2007

L'ami d'enfance

La revanche de Nounours


L’église, j’en suis certains, aurait me semble t-il vendue la peau de l’Ours bien trop vite


Eh oui Nounours est laïc, quel échec pour le  cléricalisme toujours autant soucieux de dominer


Nounours révélateur de l’intelligence universelle des enfants ; Nounours avec eux et pour eux ont plus sûrement renversé l’omnipotence nuisible  de l’église sur notre société,

Crab


 

Ci- dessous l’histoire d’un roi déchue de Michel Pastoureau.

Demi-dieu au Moyen Âge, l'animal continue d'occuper l'imaginaire de l'homme.

 

Dis-moi qui te fascine, je te dirai qui tu es. S'il y avait une morale à tirer de l'histoire de l'ours en Occident, ce serait peut-être celle-là. Qui eut cru que ce bon vieil ours, aujourd'hui transformé en animal débonnaire, a été ce monstre sacré vénéré comme un dieu, aux temps où la crainte et l'admiration étaient indissociables ? C'est l'histoire d'une puissance déchue que nous conte Michel Pastoureau, spécialiste des couleurs et auteur, en 2004, d'une Histoire symbolique du Moyen Âge occidental. L'ours brun, affirme Pastoureau, a été divinisé à l'aune de l'effroi qu'il provoquait. Vivant parfois dans les mêmes cavernes que l'homme préhistorique, il allait conquérir l'imaginaire des Germains, des Grecs et des Celtes qui en firent un symbole de la toute-puissance. En témoignent ces mythes et légendes que revisite Pastoureau : par exemple celle de la déesse Artémis, un nom dont la racine indo-européenne « Art » signifierait ours, ou encore du Troyen Pâris, qui, nourri sur le mont Ida par une ourse, aurait développé d'irrésistibles pouvoirs auprès des femmes. À Rome, l'ours a la partie moins facile. Pline l'Ancien, dans son Histoire naturelle, en faisait « l'animal le plus habile à faire le mal ».

 

Supplanté par le lion

 

Mais la grande démystification commence avec le christianisme, saint Augustin le chargeant de tous les péchés du monde. Pourquoi tant de vindicte ? Parce que l'ours, avec sa station debout, sa luxure, sa gourmandise, rappelle trop l'homme pour ne pas inquiéter l'Église. Conçu à l'image de Dieu, l'homme doit dominer la bête en lui et hors de lui. Dans ses campagnes contre les Saxons, accusés de lui vouer un culte, Charlemagne les fait massacrer par milliers. Mais il faut aussi détruire son prestige. Une « battue » qui s'achève au XIIIe siècle, quand le lion supplante le plantigrade et devient « roi des animaux ». Destitué, l'ours va alors se transformer en bête de foire qu'on exhibe pour se faire peur, jusqu'à cette extraordinaire trouvaille de l'ours en peluche, au début du XXe siècle, où la bête ne fait plus fureur que dans les chambres d'enfant. « En tuant l'ours, son parent, son semblable, son premier dieu, l'homme a tué sa mémoire et s'est plus ou moins symboliquement tué lui-même », écrit Pastoureau. Cherche ours désespérément... ?

 http://www.lefigaro.fr/litteraire/20070208.FIG000000275_l...

26/02/2007

Droits de la femme.

 

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La volonté des Églises, et des autres « clergés monothéistes (0) , c’est de régenter la vie publique (la recherche) et le comportement des personnes au nom de principes idéologiques n’est pas nouvelle.

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La philosophie de l’Église catholique (et autres « clergés) affirme que la personne humaine existe dès la conception.

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Affirmer cela relève d’une proposition métaphysique quelconque, et non pas d’un savoir.

Affirmer n’est pas démontrer ni prouver, aucune idéologie n’a de valeur scientifique.

Ne pas confondre le savoir (la science) avec une idéologie (la croyance).

Et cela, quand il s’agit du vivant, n’interdit pas que les procédures utilisées soient soigneusement contrôlées.

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Hors ce qui n’est pas admissible, c’est cette tentative des « pros-interdiction d’exister » (1) faire  passer les femmes pour des meurtrières.

En l’effet l’IVG a été dépénalisée…

Avant la loi le recours l’IVG était passible des Assises.

Les mots ont un sens et l’accusation de meurtre portée à l’encontre des femmes n’est plus en rapport avec un débat portant sur « ou commence la vie et qu’est-ce que la vie d’un humain ».

Et je ne parle là de ceux qui font parler « le bon dieu » à leur place pour tenter de « conférer un sens indiscutable » aux propos qu’ils tiennent sur ce forum et ce délire, leur délire ne m’intéresse pas spécialement (2).

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L’accusation « de meurtrières » est contraire à la prise de conscience qu’il n’y a pas meurtre, prise de conscience validée par la loi, et c’est cette accusation qui fait de ces individus des nuisibles.

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Toute personne un peu sensible sait l’importance des mots et l’impact que cela peut avoir sur les fillettes « éduquées » dans une société ou dès le plus jeune âge ont leur laisse essentiellement entrevoir qu’avoir des enfants pour la femme cela va de soit.

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Sort un film, je l’ai pas vu, mais je connais l’œuvre littéraire, et ce film me parait bien venue sur un sujet qui est celui de la sensualité de la femme.

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Bien sûr le mode de vie des femmes à changer depuis l’époque de Lady Chatterley, mais de nombreuses traces de la « culture »  d’époques antérieures, « culture » fondée sur la négation de l’érotisme féminin, laisse des traces disais-je  dans l’inconscient des femmes et des hommes.

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Ce sont « ces traces que tentent de maintenir ou  amplifier les  cléricalismes kto et islamico, cléricalismes obsédés du sexe,  parvient encore, à notre époque, à faire culpabiliser bon nombre de femme,  et entretient  indirectement le refus de beaucoup trop d’hommes de traiter les femmes comme leurs égales.

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Mais les femmes et les hommes progressivement effacent peu à peu de leur mental ces sordides morales d’origines autant cléricale que religieuse.

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Crab.

 

(0)« Clergés » islamiques entre autres….

(1). Pro-vie. (2). Sauf quand j’ai un peu plus de temps et l’envie de m’amuser…